Activer son audace : oser foncer

L’audace est ce désir qui porte un homme à braver, pour accomplir une action, un danger redouté par ses égaux – Spinoza

Traverser l’Atlantique à la rame comme Maud Fontenoy en 2003…
Adopter le pantalon, pièce jusque là réservée aux hommes, comme Coco Chanel dans les années 20…
Inventer le smoking pour femmes comme Yves Saint laurent en 1966…
Concevoir l’architecture controversée du centre Pompidou à Paris, symbole de la modernité, comme Renzo Piano et Richard Rogers en 1977…
Redonner le pouvoir aux salariés et assouplir la hiérarchie comme Jean-François Zobrist, pionnier de l’entreprise libérée en 1983…
Oser dire qu’on considère que la qualité du service fourni au client par son entreprise n’est pas à la hauteur de sa promesse et proposer des solutions pour l’améliorer…
Pousser la porte du bureau de la RH pour lui dire qu’on pense qu’on pourrait vraiment cartonner à ce poste de commercial qui vient de se libérer, même si en temps que responsable qualité, ça ne saute pas aux yeux…

C’est tout ça, l’audace.

S’il fallait résumer l’audace en un seul verbe, ce serait donc “oser”.
Oser agir.
Oser faire différemment.
Oser sortir de sa zone de confort.
Oser s’affirmer.
Oser se démarquer.
Oser défendre ses valeurs et dire non.
Oser écouter son intuition.

Et oser faire tout cela malgré tout ce qui pourrait venir entraver notre élan.

L’audace, un initiateur d’action

L’audace, c’est le feu intérieur qui te pousse à sortir des sentiers battus, à laisser libre cours à tes idées folles pour oser l’inhabituel, l’inédit, ce que personne ne s’est autorisé à tenter auparavant parce que cela semblait trop risqué ou ardu. C’est oser surprendre, inventer de nouvelles règles, de nouvelles façons de faire, de penser ou d’agir.

L’audace, c’est t’affranchir des codes établis, du conformisme et des idées reçues, briser la norme en faisant fi des qu’en dira t’on.

C’est chaque fois que tu prends les devants, et que tu oses prendre des risques sans te laisser paralyser par la peur de l’échec, du jugement des autres ou des conséquences pas forcément plaisantes qui pourraient en découler.

C’est savoir rester fidèle à toi même, faire respecter qui tu es et faire savoir ce que tu penses, sans chercher à tout prix à plaire ou à rentrer dans les rangs, quitte à déranger.

C’est prendre ta vie en main pour suivre tes envies et ton instinct, pour avancer vers tes rêves, pour te réaliser.

Bref, l’audace, c’est être capable de repousser tes propres limites pour te dépasser et foncer.

Mais pas foncer tête baissée, quel que soit le danger. L’audacieux n’est pas une tête brûlée, un imprudent, un téméraire.

Prise de risque mesurée

Pour être durable et fructueuse, l’audace doit être une prise de risque mesurée, réfléchie et maîtrisée. Ça n’a rien à voir avec insulter son boss en réunion d’équipe parce qu’on pense qu’il fait tout de travers, ou s’aventurer dans la jungle amazonienne sur un coup de tête, en claquettes et chapeau de paille, sans rien y connaître à la faune et la flore qui s’y trouve.

L’audace est un choix intelligent : celui de la façon la plus innovante et adaptée d’arriver à ses fins. Un choix en toute connaissance de cause, après avoir pesé le pour et le contre, même lorsque cette “pesée” ne prend qu’un quart de seconde.

La frontière entre audace et témérité est parfois ténue, seules les retombées permettant de distinguer l’une de l’autre. L’audace de certains visionnaires serait-elle aussi reconnue s’ils n’avaient jamais connu le succès ?

Faire preuve d’audace demande un certain cran, parfois même du culot, pas mal d’intelligence pour ne pas qu’elle se transforme en témérité et une dose de confiance en soi.

Les bienfaits de l’audace

Si tu veux apprendre à être plus audacieux.se, tu vas avoir l’occasion de réfléchir à comment tu as envie de te positionner dans la vie.
Est-ce que tu veux rentrer dans le moule ou oser en sortir ?
Est-ce que tu préfères faire ce qu’on te dit et suivre le courant ou est-ce que tu acceptes de remettre en question le statu quo ?
Est-ce que tu es prêt.e à repousser les limites de ta zone de confort, à sortir des clous et à casser tes habitudes ou rester à l’abri et au chaud dans ton cocon ?

Plus qu’une qualité, l’audace est une attitude, un état d’esprit.

Vivre avec audace pousse à aborder la vie avec un oeil différent. C’est une façon d’envisager chaque situation en te demandant “qu’est-ce que je peux faire de différent pour l’améliorer ?”.

L’audace t’incite à rester curieux et à l’écoute de ce qui se passe autour de toi, et à considérer un obstacle ou une difficulté comme un défi, comme l’opportunité de résoudre un problème avec créativité.

Faire preuve d’audace, c’est accepter de prendre ta vie en main, sans te laisser endormir par la routine. C’est éteindre le pilote automatique pour reprendre les commandes.

C’est une superbe façon de grandir et de progresser. En expérimentant, tu testes tes compétences, tu repousses les limites de tes capacités.

Ça veut aussi dire apprendre à lâcher prise, sans chercher à toujours tout contrôler. Comme quand on saute à l’élastique, il y a toujours un moment de chute libre avant de sentir l’élastique qui nous retient. Ce n’est pas un saut dans l’inconnu pour autant. Comme pour le saut à l’élastique, on assure ses arrières avant de se lancer. Mais il y a toujours cette part d’incertitude, une certaine prise de risque. Est-ce que je suis bien accroché.e ?

Finalement, l’audace met du piquant dans ta vie en y ajoutant un zest d’excitation, en te faisant sentir vivant.e et en te faisant vivre des expériences riches et mémorables.

Alors, prêt.e pour l’audace ?

6 astuces pour mettre en place de nouvelles habitudes…et les maintenir !

«Nous sommes ce que nous faisons à répétition» – Aristote

Ces dernières semaines, le mot le plus récurrent sur le blog Bloomr a probablement était “routine », suivi de près par “productivité”, “efficacité” et “organisation”. C’est que c’était le thème du cycle des Défis du lundi du moment.

Pour moi qui place beaucoup d’importance dans la recherche de la fluidité au quotidien, ce travail sur les routines est tombé à point nommé. Il m’a aussi amenée à me pencher sur le pouvoir des routines, des rituels et, par extension, des habitudes.

Qu’il s’agisse de démarrer un blog, de passer moins de temps sur les réseaux sociaux, de faire plus de sport ou de lire plus de livres…c’est surtout une question d’habitudes. Si tu a des objectifs que tu as envie d’accomplir, des habitudes en place qui te font culpabiliser, sentir moins bien, manquer d’efficacité ou qui occupent ton énergie de façon négative, ou des aspects de ton comportement ou de ta vie que tu aimerais changer, mettre en place de nouvelles habitudes est un bon moyen de t’y aider. Etre capable de casser ses habitudes, d’en adopter des nouvelles, plus en phase avec tes ambitions, est la clé pour progresser et opérer des changements dans ta vie.

Dis comme ça, bien sûr, ça a l’air simple. Ce n’est pas le cas, parce que mettre en place une nouvelle habitude demande beaucoup de persévérance et de discipline, pour éviter de retomber dans le confort de ce qu’on connait et pour aller à l’encontre de ses automatismes.

Comprendre comment fonctionne une habitude

Une habitude se met en place à force de répétition : elle se forme à travers la répétition, jour après jour, d’un enchainement d’actions déclenchées systématiquement par un évènement précis et qui mènent à une certaine forme de récompense.
Par exemple, prendre sa douche dès le réveil (récompense : revigorant, relaxant), manger du chocolat avec sa tasse de café (récompense : plaisir gustatif), regarder son téléphone dès qu’on s’assoit dans le bus (récompense: se rassurer, se distraire).
On n’est pas toujours conscient de ces habitudes, mais elles rythment nos journées, deviennent des automatismes qu’on reproduit sans réfléchir.

La bonne nouvelle, c’est qu’on est tout à fait capable de modifier ou instaurer une habitude, avec un peu de temps et de persévérance. Il “suffit” pour cela de répéter suffisamment de fois l’habitude qu’on veut adopter jusqu’à ce qu’elle devienne naturelle.
La difficulté est que, bien souvent, changer d’habitude implique d’abandonner une récompense positive sans qu’elle soit compensée par une autre dans l’immédiat. Par exemple, si j’arrête de manger du chocolat chaque fois que je bois mon café, je perds le plaisir que cela me procure sans percevoir immédiatement l’impact bénéfique de cette nouvelle habitude (plus sain, perte de poids…).

Une astuce pour adopter une nouvelle habitude est donc d’une part de l’accompagner d’une récompense positive et d’autre part de limiter la perte de la récompense antérieure.
Par exemple, plutôt que de ne rien manger avec mon café, manger un bon fruit de saison : c’est plus sain mais j’en tire aussi du plaisir.

Garde en tête : mettre en place une nouvelle habitude réclame patience et persévérance. Il y a une idée reçue qui circule selon laquelle cela prendrait 21 jours pour former une nouvelle habitude. En réalité, ce temps varie considérablement* en fonction du type d’habitude que tu cherches à mettre en place (s’habituer à boire un verre d’eau tous les matins ne demandent pas le même effort que changer complètement sa façon de manger !), de ta persévérance, de l’environnement, et de tout une série de facteurs.
Si l’habitude est trop complexe, trop dure, trop contraignante, que tu n’en vois pas suffisamment l’intérêt ou les bénéfices, tu auras du mal à la maintenir. Et pour qu’une habitude reste, il faut qu’elle te procure suffisamment de satisfaction sur le long terme, même si elle demande de l’effort.

Comment garder la motivation, surmonter les obstacles et tenir la distance ?
Voici quelques bonnes pratiques pour mettre toutes les chances de ton côté si tu cherches à adopter de nouvelles habitudes ou routines. Je me suis beaucoup appuyée sur le site Zen Habits de Leo Babauta que je suis depuis un moment (en anglais). L’objectif est que ces habitudes deviennent des automatismes.

1) Commence petit

Imaginons que tu décides d’arrêter les deux distractions principales au travail qui te font perdre un temps fou : checker tes mails 346 fois par jour et garder Twitter ouvert H24.
Tu pourrais commencer par établir de nouvelles règles drastiques du genre : je ne vérifie mes mails que 3 fois par jour, à 9h16, 13h45 et 16h, le reste du temps l’onglet de mon navigateur reste fermé et je coupe les notifications sur mon smartphone, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et je m’interdis Twitter de toute la journée au travail.
C’est un peu excessif. Et surtout, c’est peu recommandé si tu comptes tenir cette habitude.

A la place, commence petit et simple :
a) Une seule habitude à la fois. Par exemple, attaque toi d’abord aux mails, tu t’occuperas de Twitter plus tard. Donne toi suffisamment de temps, par exemple 3 semaines, ou un mois avant de passer à la prochaine habitude.
b) Une règle pas trop contraignante au départ : je commence par fermer l’onglet de mon navigateur, coupe les notifications sur mon smartphone et ne vérifie plus mes mails entre 9h30 et 10h30 tous les jours.
C’est valable pour tout : tu veux te mettre à écrire? Commence par 3 lignes par jour. Tu veux te mettre à la méditation ? Commence par 2 mn.

Au début, ne te focalise pas trop sur les résultats ou l’efficacité. Tu vas surement te dire que ça ne change pas grand chose de ne pas vérifier tes mails pendant 1h de ta journée si tu continues a les regarder toutes les 5mn les 6h restantes. Mais au final, si. Parce que cette heure-là va servir de ‘laboratoire’ pour te prouver que c’est possible, que c’est bénéfique, que le monde ne s’écroule pas si tu ne regardes pas tes mails aussi souvent, que tu te sens moins stressé.e, que tu es capable d’être plus concentré.e sur la tâche en cours pendant cette heure là, etc. Petit à petit, tu vas gagner en confiance, le niveau de ce qui est “normal” pour toi va s’ajuster en fonction. Le plus important c’est de se lancer et de mettre la machine en marche.

2) Comprendre ton habitude

Surtout, comprendre ce qui déclenche ton habitude. Qu’est ce qui te pousse à vérifier tes mails de façon compulsive? A quels moments ? Chaque fois que tu as un temps mort, chaque fois que tu dois te lancer dans une tâche qui, tu sais, va te demander de l’effort, chaque fois que tu ouvres ta fenêtre de navigation…

Bien comprendre ces déclencheurs va t’aider à repérer les moments “à risque”, et à mettre en place des stratégies pour les éviter. Par exemple si tu ne peux pas t’empêcher de cliquer sur l’onglet “mail” quand tu es dans ton navigateur, ouvre tes mails dans une fenêtre à part, de sorte que tu ne puisses pas en un simple clic passer d’un onglet à celui de tes mails.

3) Eliminer la résistance

On est souvent champions pour se trouver mille excuses pour ne pas respecter sa nouvelle règle. “J’attends un mail super important là, je ne peux pas le rater”, “Il est 9h29, je finis un mail et je ferme après”, “non, mais je peux laisser l’onglet ouvert, promis je ne regarderai pas”…
Pour éliminer cette résistance, le mieux est de ne pas se laisser le choix. Télécharge une appli qui te bloquera automatiquement l’accès à tes mails de 9h30 à 10h30. Enferme ton portable dans un placard fermé à double tour pendant 1h.

Associe cette nouvelle habitude à un élément déclencheur précis. Sans déclencheur suffisamment puissant, la frénésie du quotidien risque de prendre le dessus. Par exemple, tu prends ton café à 9h30 tous les jours donc, avant d’aller le chercher, tu coupes tout. Colle-toi un post-it sur le bureau pour ne pas oublier. Ou, mieux, demande à ton collègue du bureau d’à côté de vérifier que tu as bien fermé ton onglet tous les matins.
S’il n’y a pas de déclencheur suffisamment évident, tu peux en crée un, simplement en te mettant une alarme sur ton téléphone ou en associant ta nouvelle règle à un évènement précis et constant de ta journée (dans les transports, quand tu t’assois à ton bureau le matin, juste avant ou après ta pause déjeuner, etc.).

Pour t’aider, tu peux mettre en place au préalable ce dont tu auras besoin pour accomplir ton engagement. Par exemple, si tu veux prendre l’habitude d’écrire, garde ton papier et stylo à porter de main. Si c’est de boire minimum un verre d’eau toutes les heures, remplis toi une carafe ou une bouteille que tu gardes sur ton bureau et marque les traits que tu devras avoir atteints à chaque heure, etc.

Tu peux éventuellement te renseigner sur les obstacles possibles à la mise en place de cette nouvelle habitude, les pièges à éviter. Typiquement, il suffit d’une recherche rapide sur Google pour trouver d’excellentes raisons d’adopter une quelconque habitude.
Par exemple, tu as besoin de te convaincre que diminuer la fréquence de vérification des mails est plus que bénéfique ? Hop et hop ! Et en bonus, tu récoltes quelques astuces pour y arriver

4) Fais en un jeu

Si tu trouves que c’est la croix et la bannière pour survivre à ta nouvelle règle même au stade miniature, il y a peu de chance que tu tiennes la distance.

D’abord, n’en fais pas une traversée du désert. Si tu veux, par exemple, arrêter de boire 5 tasses de café par jour, plutôt que de le remplacer par du thé vert que tu n’apprécies pas, trouve une boisson saine que tu as plaisir à boire.
Insuffle un peu de fun dans ta nouvelle habitude.
Par exemple, parie avec toi-même combien de nouveaux mails tu auras reçus après ton heure de coupure.
Consigne tes progrès : compte chaque fois que tu auras pensé à ouvrir tes mails et que tu te seras retenu.e. Noter chaque fois que tu as tenu ton engagement (ou pas !) peut t’aider à rester motivé.e, et constant.e en t’apportant des petites bouffées de fierté  et en te responsabilisant envers toi-même.
Fais un concours avec tes collègues qui ont la même manie que toi et qui veulent aussi changer cette habitude.

Et récompense-toi lorsque tu as réussi à tenir ton engagement envers toi-même. Par exemple, une pause de 5mn pour t’aérer à 10h30. Une récompense positive et saine, bien sûr, ne va pas enchainer cette nouvelle habitude par une mauvaise.

5) Fais-le pour toi

Changer une habitude juste par principe, ou parce que tu as lu quelque part que c’était une mauvaise manie (comme arrêter le gluten ou les produits laitiers parce que c’est tendance même si tu n’as jamais constaté aucun effet négatif sur ton corps) n’est probablement pas une motivation suffisante pour t’inciter à persévérer.
L’envie de changement doit venir de toi, d’un besoin que tu ressens réellement, et avoir suffisamment de sens pour que tu aies envie de te donner à fond. Si tu n’y crois qu’à moitié, que tu n’en ressens pas le besoin absolu, tu vas finir par abandonner parce que la part de toi qui n’est pas persuadée va reprendre le dessus. Essaie de ne pas voir cette nouvelle habitude comme une contrainte, mais comme une porte vers plus d’épanouissement, de bien-être, comme un cadeau que tu te fais à toi-même plutôt que comme une punition que tu t’infliges.
Par exemple, tu veux arrêter de vérifier tes mails toutes les 4mn parce que tu te rends compte que tu t’interromps en permanence dans tes tâches et que ça nuit à ton travail, ou que tu sens bien que ça te stresse de voir les emails arriver en temps réel.

Parfois, on est son plus grand obstacle. Si tu démarres une nouvelle habitude avec en tête la pensée que c’est déjà la 10e fois que tu essaies de la mettre en place sans succès, et que cette fois-ci, ce sera probablement la même, tu ne mets pas vraiment toutes les chances de ton côté ! Au contraire, entame le premier jour en te disant que tu peux le faire, que ce n’est qu’une question de volonté et que tu es vraiment déterminé.e (si ce n’est pas le cas, autant trouver une habitude qui te convainc vraiment !). Si tu apprécies les citations ou les affirmations, trouve une phrase positive à écrire sur un post-it qui te donnera un coup de boost chaque fois que tu la liras comme : « Jour après jour, je reprends le contrôle sur mes habitudes », ou “J’avance vers mon objectif, lentement mais sûrement” ou “Je suis en train de changer ma vie de façon positive” ou encore “Je me libère petit à petit de mes habitudes passées”.

Essaie de visualiser ton succès. Si tu arrives à visualiser ce que tu auras accompli et comment tu te sentira une fois que tu auras adopté cette nouvelle habitude, en l’associant avec des sensations positives, tu auras plus de chance d’y arriver. Le pouvoir de la visualisation est immense. Quels sont les bénéfices que ce changement va t’apporter ? Comment tu te sentiras une fois que ce sera en place ? Efficace ? Moins stressé ? Fièr.e? Satisfait.e ? Plus disponible ?

6) Engage-toi !

Engage-toi à tenir tes nouvelles règles. D’abord, envers toi-même. Le meilleur moyen dans ce cas est de l’écrire noir sur blanc : prends une feuille de papier et note ce que tu t’engages à faire, pendant combien de temps, à quelle fréquence, de quand à quand, pourquoi, l’enchainement exact de ce que tu dois faire, qu’est ce qui se passera si tu y arrives, quels sont les déclencheurs.

Par exemple:

Je m’engage à ne plus regarder mes mails, ni sur mon ordinateur ni sur mon smartphone, tous les matins de 9h30 à 10h30 et ce dès demain et pour tout le mois de juillet. A 9h30 tous les jours, après avoir bu mon café, je fermerai l’onglet dans mon navigateur et je couperai la synchronisation de mes mails sur mon téléphone. Je noterai d’une croix sur cette feuille chaque matin où j’ai réussi à tenir cet engagement et d’un cercle lorsque cela n’a pas été le cas, en expliquant pourquoi.

Si possible, engage-toi publiquement aussi. Auprès de tes collègues, de tes managers…explique leur par exemple que de 9h30 à 10h30, tu ne répondras plus à leur mail pour pouvoir être au maximum de ta concentration, et ce pendant 30 jours. Invite-les à en faire autant si tu penses que ça peut leur être utile. C’est plus facile de se lancer un défi à plusieurs (la preuve avec les Défis du Lundi ! ).

Sois indulgent envers toi même. Tu vas flancher, sauter des jours, avoir envie de baisser les bras…mais persévère ! Reconnais que tu as dérapé, et fais table rase.Ce n’est pas dramatique de rater une journée, en revanche, évite de rater deux jours d’affilée. Tu auras du mal à reprendre sinon. Et à l’inverse, félicite-toi de tenir tes engagements, offre-toi une récompense sympa tous les 5 jours.

N’hésite pas à ajuster tes actions à accomplir pour qu’elles te procurent plus de satisfaction, que tu les accomplisses plus facilement. Mieux vaut un changement moins radical mais constant sur la durée, que pas de changement du tout parce que tu auras abandonné au bout de quelques jours.
Donc comme d’habitude, sois à l’écoute de toi-même, quand ça marche pas, essaie de comprendre pourquoi et regarde comment faire en sorte que ça marche la prochaine fois.

* Pour en savoir plus, tu peux lire cet article (en anglais) sur Brainpickings : How Long It Takes to Form a New Habit


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Chaque lundi, tu recevras un mail te proposant un défi pour la semaine sur une thématique spécifique, pour exploiter au mieux ton énergie et devenir la meilleure version de toi-même au travail.

(Pssst : plus on est de fous, plus ça motive ! Invite tes amis à se joindre à l’aventure)

 

Défis du lundi #4 : et moi, et moi, et moi

Au cours de ces trois premiers Défis, Hélène Schmit, de Exploring Happy, nous a poussés à mettre en place des rituels pour mieux s’organiser.

Cette semaine, on reste dans le même esprit pour clore le cycle « routine » mais cette fois-ci, ce qui est au coeur de ce rituel, c’est nous ! Finis les to do, les objectifs, la planification : on se bi-chonne. 

Hélène vous présente le Défi, moi je vous retrouve dimanche pour le bilan ! Enjoy et n’oubliez pas : on se retrouve sur le groupe Facebook pour partager nos avancées.


Bonjour à tous!

Bienvenue dans le dernier épisode du 1er cycle des défis du lundi!

Au cours de ce premier cycle de quatre Défis, je vous ai invités à vous concentrer sur vos routines professionnelles. Au-delà de la productivité, vous avez pu voir que j’insiste constamment pour vous mettre au centre de votre réflexion. D’ajuster les choses en fonction de votre énergie, d’essayer de comprendre les leçons à tirer de certaines situations, et d’une manière générale d’apporter de la douceur dans votre vie professionnelle.
Nous allons aller plus en profondeur sur comment utiliser votre connaissance de vous-même pour créer une vie professionnelle plus équilibrée et productive dans les défis à venir.

Mais pour le moment, nous allons clôturer ce premier cycle. Le cycle des routines. Elles sont là pour créer une structure minimale dans laquelle vous allez pouvoir vous mouvoir avec plus de liberté. La structure comme clé de la liberté… je sais que cela peut sembler contre-intuitif, mais croyez moi ces deux notions ne sont pas antinomiques.
Trop de flexibilité et de liberté sans structure peut être utile par moments, mais sur le long terme cela présente un vrai risque de se perdre en route, surtout quand on est travailleur indépendant. A l’inverse, trop de structure sans liberté et flexibilité va créer de la frustration, va vous endormir, et diminuer grandement votre capacité à innover, être créatif, et votre spontanéité.

Ainsi dans le cycle suivant, nous allons contrebalancer cette structure en introduisant l’écoute de soi pour l’adaptation de son rythme et de son environnement de travail. Apporter de la flexibilité, de la diversité et de l’originalité dans votre quotidien. Vous apprendre à dessiner votre quotidien avec différentes couleurs qui vous vont mieux au teint car elles respectent votre nature et l’état de votre énergie.

Mais revenons à ce dernier défi !
Très naturellement lors du 2e défi, Noémie a mis l’accent sur le développement de rituels personnels pour démarrer sa journée. Je trouve ça super, j’avais volontairement laissé ce point de coté pour le moment pour ne pas rendre le défi trop important et pour vous laisser explorer cette option vous-même si le coeur vous en disait.

Ceci illustre un point très important dans la construction d’une vie équilibrée : lorsqu’on crée de la structure dans sa vie, il ne s’agit pas uniquement de se concentrer sur sa vie professionnelle et son agenda professionnel !
Les RDV avec vous-même ou pour vous-mêmes sont tout aussi importants que ces réunions, ces appels, ces deadlines.
Vous occuper de vous est non seulement important pour votre santé mentale et physique, et votre bien-être général, mais présente également des avantages importants professionnellement : vous serez bien plus au top de votre productivité, innovation, disponibilité si vous prenez soin de vous.

Le Défi du Lundi #4

Ainsi, votre défi de cette semaine va être très « simple » :
Inclure dans votre agenda des RDV avec vous-mêmes. Une heure, deux fois par semaine. Si vous avez vraiment un agenda serré, commencez par une fois. Mais posez-vous cette question : votre agenda est t’il si serré que vous ne pouvez par vous accorder 2 heures à vous dans la semaine? Si la réponse est oui, il y a un petit diagnostic à faire en termes d’organisation personnelle et d’exploration des options.

Une chose est sure : j’insiste sur le fait que ce RDV avec vous-mêmes figure dans votre agenda professionnel autant que personnel.

Ce moment peut avoir lieu le matin, le soir, en milieu de journée.

Cela peut être une marche, une activité sportive ou culturelle, un café ou déjeuner avec un(e) ami(e), une séance de yoga et/ou méditation, la lecture d’un bon livre, l’écriture de vos pensées,…

Ce rendez-vous doit être considéré comme non négociable. Au debut il sera peut être figé, puis, avec l’habitude, vous le ferez se passer de manière très naturelle.

Une seule consigne : profitez et prenez soin de vous!

Dans le prochaine défi, je vous ferais explorer les « mini-breaks » pour améliorer votre productivité. Ils ont une dynamique différente mais la finalité est la même : préserver ou renouveler votre énergie. Et ils ont une explication scientifique.
En attendant, gardez une chose en tête : le temps est « fini », l’énergie quand à elle se renouvelle!

 

N’hesitez pas à partager votre expérience sur le groupe Facebook « Les défis du lundi ».


Retrouvez tous Les Défis du lundi


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Défi #3 : dénouement – La boucle est bouclée

Troisième compte rendu suite au Défi du lundi de cette semaine, lancé par Hélène.

Si toi aussi tu l’as suivi, partage tes impressions et ce que tu en as tiré dans les commentaires ou sur le groupe Facebook dédié


Si vous avez suivi mes précédents bilans vous savez ce que je vais vous dire. Mettre en place une routine en fin de journée de travail : aie aie aie !

Cette fois-ci encore, pour une raison liée à mon organisation et à mon rythme: le soir, je remballe tout a 15h45 pour aller chercher mon fils a 16h. Comme je suis souvent en plein pic de productivité, concentrée sur une tâche, je suis réticente a lâcher ce que je suis en train de faire plus tôt. Je grapille chaque minute qui me reste et généralement, je pars dans la précipitation avec 2 ou 3mn de retard, le temps de fermer mon mac, attraper mes clés et courir jusqu’à la porte.
Surtout que je retravaille le soir deux à trois fois par semaine. Donc techniquement ces journées ne s’arrêtent pas à 15h45..

Donc il a fallu que je me fasse un peu violence pour tout stopper à 15h30.
Voici ma routine de fin de journée de travail.

1. Je célèbre mes accomplissements (5mn)

Je ne sais pas si ça vous le fait, mais ça m’arrive souvent d’avoir l’impression de crouler sous les projets à finir en me demandant comment je vais pouvoir m’en sortir, et quelques jours productifs plus tard de me rendre compte qu’en fait si, je m’en suis sortie je ne sais pas trop comment !

Diviser ses projets en mini-bouchées bien plus abordables est un des conseils classiques de productivité. C’est en avançant tâche par tâche, petite part par petite part, qu’on finit par arriver à bout du gâteau. Et c’est en reconnaissant et en célébrant chaque accomplissement qu’on peut voir notre progrès au quotidien, ce qui aide considérablement à garder la motiv’.

Même les journées où on n’a eu l’impression de ramer et de se trainer, on n’a rarement rien fait.
Passer en revue ce qu’on a terminé chaque soir permet de s’auto-féliciter, et de se taper soi-même dans le dos avec un petit mot d’encouragement. Quoi de plus jouissif que de marquer comme “fait” les tâches accomplies !

En vrai, je le fais aussi au fur et à mesure de la journée. Quand je finis quelque chose je le raye de ma todo. Donc le soir c’est assez rapide, je repasse la liste en revue, et je ne m’interdis pas de rajouter quelque chose de que je n’avais pas prévu à l’origine mais que j’ai fait pour pouvoir le rayer aussi tôt.

2. Je réfléchis sur ma journée (5mn)

L’idée, comme conseillé par Hélène, est de prendre quelques minutes chaque soir pour repasser le film de sa journée, et analyser ce qui a fonctionné, pas fonctionné, à quel moment on s’est senti bien, dans le flow, qu’est ce qu’on faisait, dans quelles conditions on était, si ça a bloqué, pourquoi, etc.

Cette analyse m’aide à collecter des indices au fil des jours pour mieux comprendre comment je fonctionne, et pour pouvoir faire des ajustements qui collent à ce qui semble marcher pour moi.

3. Je range (5mn)

Pas hyper excitant vous allez me dire, mais en même temps quel plaisir d’arriver le matin devant un bureau tout beau tout propre. Et a contrario c’est déjà quelques barres d’énergie et de motivation en moins quand il faut pousser trois piles de papier, débarrasser les miettes, nettoyer les tasses et aérer la pièce dès les premières minutes de la journée. Préparer son espace pour le lendemain, c’est faire un cadeau à son futur soi, c’est s’accueillir à bras ouverts chaque matin.
Au delà d’avoir un espace de travail propre, c’est aussi important de préparer ses outils de travail, quels qu’ils soient :
Ciseaux à bois, poinçon et autres rabots pour les ébénistes,
Agenda et assortiment de stylos pour les instituteurs,
Intérieur de la voiture pour les chauffeurs de taxi,
Ordinateurs pou beaucoup d’autres…
Préparez-les la veille de sorte que vous ayez plaisir à vous en servir dès votre arrivée.

Pour ma part, ça veut dire :
– Sauvegarder mes travaux en cours
– Fermer les onglets qui ne me serviront pas le lendemain matin
– Ouvrir ce dont j’aurais besoin
– Fermer les applications en cours
– Débarrasser mon bureau de ce qui est inutile
– Passer un coup de chiffon

Note : Planifier le lendemain
Le soir peut être un bon moment pour planifier sa journée du lendemain : revoir son agenda, définir sa to do, ses objectifs…
Pour ma part j’ai choisi de garde cette planification au matin pour l’instant. J’expérimenterais sûrement dans le futur pour voir ce que ça donne si je planifie mes journées la veille pour observer l’impact sur ma motivation et ma capacité à entrer plus rapidement dans le flow le matin.

Au final cette routine se case en 15mn. Je pense qu’au delà du fait qu’elle aide à se sentir bien en reconnaissant le travail accompli et à progresser en analysant ses journées, c’est aussi une habitude qui peut favoriser l’équilibre vie pro/vie perso, en permettant de clôturer la journée pour passer à autre chose. On ferme la page de la journée de travail pour ouvrir la page de la journée avec sa moitié, ses enfants, ses amis, ou juste soi. C’est une façon de fermer le tiroir dans son cerveau pour éviter de “ramener le travail à la maison” ce qui arrive souvent.


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Défis du lundi #3 : routine du soir, bonsoir

Le Défi du Jour lancé par Hélène Schmit de Exploring Happy est la suite logique des deux Défis précédents qui s’attaquaient aux routines hebdomadaires puis du matin ces deux dernière semaines.

Il s’agit cette fois-ci de se pencher sur la routine du soir, celle qui permettra non seulement de bien finir sa journée mais aussi de pouvoir entamer la suivante sereinement. 

Je laisse Hélène vous le présenter et vous dit à dimanche pour le bilan ! Enjoy et n’oubliez pas : on se retrouve sur le groupe Facebook pour partager nos avancées.


Bonjour à tous, et bon lundi!

Pour cette 3e semaine des Défis du lundi, nous allons boucler la boucle des routines en nous intéressant à la clôture de votre journée de travail.

Nous connaissons tous ce scénario : après une longue et fastidieuse journée de travail, passée dans une sorte de semi apnée, voici venu le moment de la dernière tâche. On n’en peut plus, on n’a qu’une envie c’est de rentrer à la maison, de foncer au yoga (pour arriver à la dernière minute tout stressé.e – of course) ou d’aller rejoindre des amis pour diner. Pour les parents s’ajoute le chronomètre dans le ventre d’arriver à l’heure chez la nounou pour commencer en quelque sorte la deuxième journée…
Bref, même si ce n’est pas tous les jours, c’est un scénario assez familier, n’est-ce pas?

Sans remettre en question votre charge de travail, il y a une chose que j’ai comprise avec le temps : prendre le temps de s’organiser un peu chaque jour et aussi en début et fin de semaine (votre premier défi) permet assez rapidement de gagner du temps, de la clarté, et de faire plus facilement la part des choses pour éviter d’être « dans le jus » tout le temps.

La routine matinale est très utile pour cela, mais l’est tout autant, sinon plus, la routine du soir. A ce moment vous avez toute votre journée en tête, c’est un excellent moment pour faire le point.

Le Défi du Lundi #3

Pour découvrir ce Défi, comme d’habitude, vous pouvez regarder la vidéo dans laquelle je vous explique tout ou lire les explications plus bas.

Comme je vous l’explique dans la vidéo, chaque personne va avoir une routine différente. Je vais partager la mienne avec vous, et pourquoi ces différentes actions sont utiles :

  1. Faire le point sur les taches accomplies et revenir sur les objectifs du jour. Je note et raye tout ce que j’ai fait dans la journée. Objectif : reconnaissance du travail accompli.
  2. Aller plus en profondeur et réfléchir à ma journée : ai-je respecté mes objectifs ? Qu’ai-je fait, ou pas fait ? Pour quelles raisons ? J’essaye de tirer les 3 leçons principales de ma journée. Ici encore, je les écris ou les verbalise pour leur donner une existence. Et clairement certains jours il y a beaucoup à dire et d’autres, absolument rien, je ne force pas l’exercice coute que coute mais pour les journées significatives, je le fais. Objectif : augmenter la compréhension de mes mécanismes de productivité et/ou de procrastination.
  3. Ajuster ma to-do list et mes priorités en fonction des événements de la journée : des tâches ont pu être générées suite à une réunion, un mail, un appel, ou au contraire peuvent ne plus s’avérer nécessaires. Objectifs : gestion dynamique des taches et priorités.
  4. Faire le point sur mon agenda du lendemain, pro et perso, et si besoin régler mon alarme en conséquence pour le matin si j’en ai besoin. Mon mode par défaut est de ne pas mettre d’alarme sauf si réel besoin et faire confiance à mon rythme naturel (nous en parlerons bientôt au cours d’un défi). Objectif : tranquillité d’esprit le soir venu et assurer que je prends en considération ma vie personnelle.
  5. Si des opportunités ou idées se sont présentées dans ma journée, je les ajoute sur la liste ad-hoc. Si vraiment il y a une balle à saisir au bon, je programme un créneau dans mon agenda dans les jours qui suivent. Objectif : réactivité aux opportunités.

Le tout me prend maximum 10 à 15 minutes chaque jour, et est TRÈS précieux.
En cas de journée forte en enseignements, cela peut me prendre plus de temps, mais c’est assez rare.

Voila, à vous de jouer. Votre défi de cette semaine est de créer votre propre routine du soir et de la mettre en place.

Vous n’êtes pas obligés d’aller chaque jour en profondeur sur une très longue routine. Identifiez les 3 points minimum sur lesquels vous pouvez vous engager chaque jour et mettez un rendez-vous dans votre agenda !

Comme chaque semaine, je reste disponible en cas de question, et n’hésitez pas à partager votre avancement sur le groupe Facebook « Les défis du lundi ».


Retrouvez tous Les Défis du lundi


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Défis du lundi #2 – Dénouement : I’ve got the power !

Deuxième compte rendu suite au Défi du lundi de cette semaine, lancé par Hélène.

Si toi aussi tu l’as suivi, partage tes impressions et ce que tu en as tiré dans les commentaires ou sur le groupe Facebook dédié


Souvent quand on parle de routine matinale, on parle de celle qui se met en place dès le réveil, du moment où il sonne jusqu’au moment de démarrer sa journée de travail. Les ingrédients qu’on peut inclure dans cette routine sont nombreux : lever tôt (trèèès populaire chez les mordus de productivité), méditation, sport, écriture, relaxation, douche, petit-déjeuner, lecture, etc.
Cette routine, qui ne concerne pas uniquement l’aspect pro, peut aussi jouer beaucoup sur la journée qui va suivre. Mais ce n’est pas tout à fait le thème de ce défi, puisque celui-ci porte sur la routine qui démarre dans les 10-15 mn avant de se lancer dans ses premières tâches au travail. A ne pas confondre !

Le but du jour est donc de mettre en place une routine quotidienne pour entrer du bon pied dans sa journée.

Routine adaptée = plus de productivité

Une routine du matin adaptée à soi permet de gagner en productivité. Elle aide à planifier sa journée, et à l’orienter vers des tâches à haute valeur ajoutée. Elle permet aussi de ne pas tergiverser sur ce qu’on va faire…et donc d’éviter les temps morts ou la procrastination (ce qui ne veut pas dire, zéro pause ! ). Avec une bonne routine, on reprend le contrôle sur sa journée plutôt que de laisser les demandes des autres et ce qui nous tombe dessus dicter ce qu’on va faire.
Surtout, la routine matinale permet de mieux vivre sa journée, d’une part parce qu’elle aide à l’entamer du bon pied, avec le bon état d’esprit, et d’autre part parce qu’elle nous encourage à tenir nos objectifs, et donc à progresser et à vivre des journées plus satisfaisantes.

Ce n’est pas la première fois que je m’attaque à ce moment crucial qu’est la routine matinale. J’ai déjà testé plusieurs choses, et pu expérimenter dans différents contextes.
Lorsque je travaillais dans une startup en Irlande, j’arrivais la première, à 8h. J’aimais ce moment de calme absolu dans le bureau. Pendant quelques semaines, j’ai maintenu une routine d’écriture : je me faisais mon café et ensuite je notais dans un carnet mes ressentis sur la journée de la veille, mes intentions et objectifs de celle qui commençait, et mon planning détaillé, heure par heure. Sauf que je tenais rarement ce planning malgré toute ma bonne volonté, ce qui était plus décourageant qu’autre chose, et j’ai fini par abandonner cette habitude.

Ensuite, pendant quelques mois avant la naissance de mon fils, je travaillais de chez moi. J’étais en Hongrie et le reste de l’équipe Bloomr à Paris, donc je travaillais seule. Pas évident de garder le cap ! J’ai essayé beaucoup de choses, là encore, pour m’aider à tenir mes engagements envers moi-même, à rester efficace avec constance. J’ai testé les affirmations à relire le matin, les pages d’écriture, les todo lists rigoureuses, les objectifs quotidiens…Mais à l’époque je voyageais beaucoup et chaque fois ma routine volait en éclats. Je n’ai pas réussi à en trouver une que je parvienne à maintenir.

Aujourd’hui, c’est encore différent : tous les mains, j’emmène mon fils de un an chez l’assistante maternelle à 8h45. Donc avant 9h30, impossible pour moi de prévoir quelque chose. Au final, le temps que je me mette vraiment en route, il est souvent 10h/10h30.

Bref, la routine matinale est une de mes bêtes noires que je me traine depuis un petit moment et ce défi est l’occasion parfaite de me replonger dans le sujet.

L’objectif de cette nouvelle routine matinale pour ce Défi était donc pour moi de me permettre de :
1) Me plonger plus vite dans le boulot sans tourner autour du pot pendant 1h
2) Réussir à accomplir plus de choses importantes dans une journée et au final tirait plus de satisfaction de mes accomplissements

Ma nouvelle routine du matin

Déclencheur : après m’être préparé mon café

C’est primordial d’avoir un déclencheur quand on met en place une routine, c’est à dire un évènement qui va signaler le démarrage de la routine. Pour moi c’est après avoir fait mon café, mais ça peut aussi être dès qu’on s’installe à son bureau, ou juste avant la première réunion du matin.

1/ Mise en condition (2 mn)

Idéalement, j’aimerais inclure 5 ou 10 minutes de méditation avant de commencer ma routine. Mais comme je sais ce que ça donne si j’essaie de changer trop de choses à la fois (c’est de toute façon déconseillé quand on cherche à prendre de nouvelles habitudes), je ne vais pas être trop ambitieuse. Je l’intègrerai plus tard.
En attendant, j’essaie quand même de me mettre dans de bonnes conditions, c’est à dire d’être centrée, et apaisée. Je coupe mon téléphone le temps de la routine, et je prends quelques secondes pour bien respirer et faire le vide dans ma tête.

2/ Ecriture libre (10 mn)

L’écriture libre quotidienne est une habitude que je cherche à adopter depuis un moment. Ça a pris plusieurs forme par le passé : mes impressions de la veille comme mentionné plus haut, quelques lignes de ce qui me passait par la tête, n’importe quoi, mes impressions du jour… C’est quand je pouvais le faire dès le réveil que ça fonctionnait le mieux pour moi, malheureusement la fenêtre pendant laquelle ça a été possible a été très courte. Aujourd’hui, à moins d’avancer mon réveil qui sonne déjà bien tôt, et je ne suis pas disposée à le faire, ce n’est pas possible.
J’ai donc décidé de l’intégrer à ma routine matinale.

3/ La question à un million (10 mn)

Lors de son discours* à l’occasion de la remise des diplômes de Stanford le 12 juin 2005, Steve Jobs a déclaré : “Au cours des 33 dernières années, je me suis regardé dans le miroir chaque matin et je me suis dit : « Si c’était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que j’ai à faire aujourd’hui ? » Et à chaque fois que la réponse est « Non » plusieurs matins d’affilée, je sais que je dois changer quelque chose.”

Cette citation m’a donné l’idée d’un exercice pour ma routine du matin.
Cela consiste à visualiser ma journée idéale, en me demandant : “Je viens de terminer ma journée, je pars chercher mon fils avec une pleine satisfaction d’avoir accompli quelque chose d’important aujourd’hui. De quoi s’agit-il ? »

Ce que j’aime dans cet exercice c’est que ce n’est pas aussi méthodique ou rationnel que “je choisis une des tâches de ma todo”. Je peux choisir un objectif qui me rendra fière de moi-même, satisfaite de ma journée même si je n’accomplis que ça. Cela permet au contraire de se réaligner chaque jour, en fonction à la fois de ce qui est important par rapport aux objectifs qu’on s’est fixés mais aussi par rapport à soi. Parce que si j’accomplis quelque chose que je DOIS faire sans que cela ne me procure satisfaction, sur la durée je risque de me démotiver. Il ne s’agit pas non plus de ne suivre que mes envies, parce que de la même façon, si cela ne sert pas ma mission globale, je ne serai pas non plus satisfaite de moi-même.

Avec cet exercice, j’obtiens mon objectif de la journée. La réponse doit du coup être suffisamment spécifique et, contrairement à ce qu’on pourrait croire, elle peut varier beaucoup d’un jour à l’autre. Cette semaine il y a eu : “trouver un thème pour le nouveau blog de Bloomr”, “finir mes recherches pour mon prochain article” et “m’accorder au moins 3h de lecture d’articles”.
Bien sûr, c’est important que ces objectifs soient raccord avec mes intentions et objectifs de la semaine, donc je prends quelques secondes pour relire mes objectifs hebdomadaires avant de répondre à la question. Ceci dit, je m’autorise à avoir un objectif qui ne rentre pas complètement dedans si je sens que j’en ai besoin pour me réaligner.

Une alternative serait de faire cet exercice la veille, au moment de boucler la journée. L’avantage dans ce cas est qu’on n’a pas, justement, à y réfléchir le matin, on n’a pas à décider. On peut attaquer sa journée sans plus attendre, on a juste à relire. L’inconvénient est qu’en une nuit, il peut s’en passer des choses. Peut être qu’on ne se sent plus d’humeur de faire ce qu’on s’était fixé ou qu’entre temps on eu un flash de quelque chose d’encore plus utile et important.

Ce qui est sur c’est qu’on peut optimiser la routine du matin dès la veille. Par exemple en s’assurant un espace de travail “prêt à l’emploi”. C’’est l’objet du prochain Défi (spoiler !).

4) Liste de tâches : 10 mn

En fonction de ma réponse à l’étape précédente et de mes obligations, engagements, et RDV de la journée, je dresse ma liste de tâches.

On a tendance à charger beaucoup trop la barque, en se fixant trop de tâches, qu’on n’arrive pas à atteindre, qu’on reporte au lendemain, ce qui est une façon très efficace de se saper le moral. Je suis très souvent tombée dans ce travers, me retrouvant avec des listes de tâches plus longues à la fin de la journée qu’au début ! Je m’efforce maintenant de me fixer moins de tâches, mais plus pertinentes, quitte à avoir de la place pour plus si je suis super efficace.

Et voilà !

Cette routine n’est pas gravée dans le marbre. Je vais l’ajuster au fil de l’eau, observer ce qui se passer, expérimenter.
C’est une routine plutôt longue puisqu’elle fait plus de 30 mn. Chacun aura besoin de plus ou moins de temps pour se mettre en condition. Moi qui aie tendance à procrastiner, je préfère une routine un peu plus longue mais qui me permet d’attaquer ma journée avec le meilleur état d’esprit possible.

Tout de suite après avoir bouclé cette routine, j’essaie d’attaquer par mon objectif principal de la journée (ma réponse à ma super question), pour tirer parti de l’impulsion et la motivation qu’elle me donne.

Ce qui compte le plus dans cette routine matinale, c’est d’y mettre ce qui nous fait sentir bien, ce qui nous booste, nous donne le moral et le bon ton pour le reste de la journée et trouver ce qui marche pour soi. Pour moi c’est l’écriture, la créativité et l’alignement, d’où mon choix de ma question et de mes 10mn d’écriture libre.

Il n’y a pas de formule magique. D’autant qu’en fonction de votre situation perso et de vos conditions de travail (open space, bureau fermé, chez vous, dans une boutique…) votre marge de manoeuvre et vos besoins vont beaucoup variés.

En tout cas, souvenez vous : mettre en place une routine demande du temps, de la discipline, de la persévérance et beaucoup de volonté. Ne soyez pas trop durs avec vous-mêmes si vous dérapez de temps en temps. Soyez patients, mais sans vous forcer à intégrer une routine si vous ne “la sentez pas”. De mon côté, ces quelques jours de test se sont avérés prometteurs !

Et vous, qu’est ce que ça a donné ce premier Défi ?

Dites-nous tout dans les commentaires ou sur le groupe Facebook dédié aux Défis du Lundi !

* Pour voir l’intégralité du discours, c’est par ici.


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[Entreprenariat] Céline, co-fondatrice d’une agence de conseil en communication : cultiver le plaisir au travail

Céline Puff Ardichvili est une fervente défenseur du plaisir au travail. D’ailleurs, Bloomr peut compter sur son soutien depuis ses débuts.

Elle a eu envie de nous raconter son parcours pour transmettre le message que tout le monde peut (re)prendre sa vie professionnelle en main, et qu’il faut oser prendre des risques car ils sont porteurs d’opportunités.


J’étais co-directrice générale d’une agence de RP, dans la filiale française d’un réseau international, qui a une réelle expertise en RP dans les technologies. Avec l’ancienneté et la montée en grade, mon rôle avait évolué du conseil vers la gestion de personnel et financière de la filiale. Au fil du temps, je quittais mes sujets et mon métier de conseil et d’accompagnement pour un autre, et je me suis rendue compte que je ne l’avais pas choisi. Le constat était que cela ne me correspondait pas.

Depuis très longtemps, l’un de mes sujets de prédilection est le développement durable. Un père dans le secteur de la dépollution des sols et des études secondaires en commerce international spécialisation éco-industrie m’ont donné le goût et surtout l’intérêt pour ces sujets – majeurs, comme l’histoire le démontre aujourd’hui. Et malheureusement, dans les années 2000, je sentais que le sujet n’était pas vraiment pris en compte par mon agence.

En conséquences, les consultants ne savaient pas réellement conseiller les clients dans leurs communications sur ces thématiques : quand certains avaient des velléités de s’y aventurer en parlant de green IT, de bénéfices sociétaux ou d’économies d’énergie ou de papier, j’avais le sentiment que l’on était à côté de la plaque, voire en plein greenwashing. En bref, le conseil sur ces sujets n’était selon moi pas de qualité. Or, je pense que c’est la responsabilité d’une agence de se mettre au niveau afin de proposer un vrai conseil – parce que l’on est payé pour cela, d’une part, et parce que ce que l’on dit aux journalistes et influenceurs n’est pas anodin, au contraire. Tout a un impact, et le communiquant a une vraie responsabilité. Plutôt que de risquer de devenir frustrée par cette problématique, j’ai décidé de prendre le sujet en main.

Une formation et une remise en question

J’ai d’abord proposé à mon entreprise un plan pour me former sur les sujets liés au développement durable afin d’en faire directement bénéficier les clients et les équipes au sein de l’agence, et, en gagnant en expertise, de convaincre des clients de nous confier des missions plus spécialisées notamment en cleantech. J’ai expliqué que selon moi, c’était indispensable pour la crédibilité de l’agence, et j’ai même proposé de prendre entièrement à ma charge cette formation pendant un congé sabbatique – auquel je pouvais prétendre au vu de mon ancienneté. Cependant, j’ai surtout expliqué que pour moi la transformation qui s’opérait était majeure et que le risque, pour l’agence, de ne pas s’inscrire dans le mouvement était grand. J’ai exposé les risques et opportunités business… et mon agence a proposé de financer ma formation et d’adapter mes horaires.

J’ai donc quitté la direction générale. Sauf que ça ne s’est pas passé comme prévu. Je revenais de formation avec un nouvel univers, nous avons gagné des clients en mettant en avant de nouvelles compétences, mais la greffe ne prenait pas vraiment. Je sentais que, de la part de la direction comme de nombre de mes collègues, c’était business as usual, et que pour tout le monde, le « green » ou « l’éthique » était une brique en plus, mais absolument pas le fondement de la communication.

J’ai une part de responsabilité : de toute évidence, je n’ai pas su convaincre de l’importance de ces sujets en interne, et je n’ai pas su passer le relais – un comble. Je me suis remise en question, et j’ai beaucoup appris de ce semi échec. Mon attitude face au scepticisme ou à l’indifférence a énormément changée depuis, notamment à travers le travail que j’ai pu faire aux côtés de gens qui sont « dans le dur » de la transition environnementale et sociétale. Car acquérir des compétences en développement durable et savoir les partager sont deux choses différentes.

J’ai donné des cours sur la communication et le développement durable à cette période, notamment à des Master 2 et à des 3ème année d’école de commerce. Et cette expérience a été très formatrice dans mon parcours. A cette période, j’ai rencontré beaucoup de personnes dans la communication (plus) responsable, et le fossé a fatalement grandit entre le rôle que je voulais prendre dans la société et celui que j’avais. A nouveau, pas question de devenir frustrée pour autant ! J’ai donc décidé de quitter l’agence dans laquelle j’avais passé 10 ans.

Du salariat à l’entreprenariat

C’est à cette période que je me suis rapprochée de Béatrice Lévèque, que j’avais connue 20 ans auparavant alors que nous travaillions toutes les deux dans une autre agence de RP tech et avec qui j’avais gardé contact. Elle venait tout juste de monter sa structure, et elle m’a appelée en me proposant de venir l’aider sur des sujets de communication liés à l’énergie pour l’un de ses clients.

Voyant nos complémentarités et surtout constatant que nous avions la même vision du métier – qualité, sans concession, conseil ouvert et honnête – on s’est tout de suite associées et c’est un mariage génial. On s’entend très bien, on adore notre boulot, et surtout, on connait nos priorités. Aujourd’hui, nous avons quatre salariées – oui, uniquement des filles pour l’instant, mais ce n’est pas volontaire !

A titre personnel, je peux cultiver mon expertise dans le développement durable, et je me considère en formation permanente. Par exemple j’ai fait le MOOC New Energy, une formation très technique sur les énergies renouvelables de l’EM Grenoble, parce qu’un de nos clients nous posait toujours des questions très pointues – et parce que, fondamentalement, cela m’intéresse de comprendre le monde dans lequel nous vivons ! C’est un sujet qui, par définition, est en constante évolution.

Grâce à mon master, j’ai développé un réseau fantastique, j’ai creusé les relations avec les promos précédentes et suivantes, j’ai décroché des missions par effet domino, je me suis fait des amis pour la vie. C’est un effet Kiss Cool que je n’avais pas du tout calculé : le master m’a permis de gagner des contacts business et amicaux de personnes qui partagent mes valeurs et avec qui la confiance est déjà acquise.

Cultiver le plaisir au travail

Quand on a monté notre projet professionnel avec Béatrice, on a décidé qu’on ne voulait rien s’interdire pour réussir à faire le travail que l’on estime être de qualité. Avec Look Sharp on s’autorise à faire des propositions un peu différentes à nos clients. On ne répond pas toujours au brief, on le challenge.

On considère l’influence au sens large, à l’anglo saxonne : quand on nous demande des relations presse, on répond, en ajoutant le fait de créer des conférences d’experts pour toucher des cibles complémentaires, on fait se rencontrer des cercles d’influence qui ont des intérêts potentiels croisés, et on utilise beaucoup les réseaux sociaux en B2B bien sûr. On a tissé un réseau de partenaires dans divers secteurs d’activité – événements, image, stratégie de marque, en France et à l’étranger. L’important, c’est de retrouver avec eux un état d’esprit positif. C’est comme cela que l’on peut challenger nos clients parfois : si on ne croit pas à leur storytelling, on remonte aux sources, on retravaille, ensemble, en collaborant. Et souvent, le client reconnaît que le processus est productif de leur côté ! Ma grande fierté est que nos clients nous considèrent comme un partenaire.

Il n’y a pas de secret : on ne se ménage pas. Mes collègues et moi, nous ne restons pas collées à nos chaises derrière notre téléphone. Nous sommes tous les jours en conférences, sur des salons, dans des lieux où se construit le business de nos clients via des réseaux d’influences. Notre réseau devient leur réseau et vice versa. Notre métier évolue naturellement en fonction des besoins de nos clients. La transformation nous touche aussi, nous la vivons !

Le plaisir au travail se cultive. On essaie de passer cet état d’esprit auprès de nos salariés aussi, de leur communiquer notre passion et de partager les leurs aussi ! Notre agence évoluera forcément avec les aspirations de nos collaborateurs. On a la chance d’avoir des personnes absolument brillantes, le genre de personnes avec qui on a envie de travailler mais aussi de passer un moment à discuter et à prendre l’apéro ! On déjeune souvent ensemble, on a un abonnement de gym au même endroit – très utile pour la motivation…

Bien sûr, on leur demande aussi de se former sur de nouveaux sujets, participer à des conférences, aller aux soirées networking. Mais ce qui est surtout important c’est que l’on réussisse à les encourager à prendre des initiatives, à tester des choses, à ne pas se mettre de barrière, à être fier dans leur travail, à oser. On espère que notre enthousiasme est contagieux.

Prendre son épanouissement professionnel en main

Il n’y a pas de fatalité dans le travail. C’est une conviction pour moi. Aujourd’hui, les expressions comme “ça va comme un lundi” ont le don de m’irriter parce que je considère qu’on n’est pas obligé de rester là-dedans. Pour moi il n’y a pas d’obligation à rester malheureux dans son job. Certes, il y a du chômage, sans même parler de reconversion, trouver un autre job n’est pas facile. Mais il faut considérer que le monde est grand. On peut quitter une entreprise, on n’y est pas chevillé à vie. Et ça sera mieux pour soi-même.

Bien sûr, je ne vais pas dire que reprendre des études ne représente pas un investissement conséquent et un risque potentiel. Mais dans mon cas – et dans le cas de tous les gens que j’ai pu croiser et qui ont eu une démarche similaire – le bénéfice est grand. On sera toujours meilleur si on fait quelque chose dont on a vraiment envie. On convaincra toujours mieux quand on a nous-même vécu l’expérience. Ce qui compte, c’est se donner les moyens. Il n’y a pas d’âge pour prendre des risques. J’ai moi-même pris un risque assez monumental mais, avec le recul, nécessaire et salvateur. Selon moi tout risque est une opportunité.

Aujourd’hui je pense que pour mes enfants, c’est un superbe exemple de pouvoir leur dire que je suis contente d’aller au boulot, que je suis fière de ce que je fais… Je pense qu’en 5 ans mes enfants ne m’ont jamais vu aller au travail en trainant des pieds et je trouve ça très important. Je leur donne confiance.

Des clés pour changer sa vie en changeant de job

Quand on ressent le besoin de changer de job, une chose qui peut aider, c’est de rechercher un regard extérieur bienveillant. Pour ma part, j’ai fait un bilan de compétences en marge de ma négociation avec mon entreprise, avec le Fongecif. Parfois c’est bien de pouvoir remettre à plat sa carrière, les moments qui ont été capitaux pour soi, avec une personne extérieure qui n’est pas le compagnon ou la compagne et qui va jouer le rôle de miroir objectif pour éclaire son parcours. Pour moi, cette étape a été aussi l’opportunité de reprendre confiance en moi.

Et en parallèle, il faut aussi chercher des réponses en soi sans les attendre tout le temps de quelqu’un d’autre, trouver ce qui te convient sans chercher à suivre un modèle. Les deux démarches sont complémentaires.

On peut aussi se lancer dans des projets en parallèle de son job pour se nourrir soi-même, donner un sens à ce que l’on fait et ne pas dépérir en attendant la retraite ! On ne sait pas où les passions peuvent nous mener.

En tout cas, je suis persuadée que l’entreprise attend des propositions de la part de ses collaborateurs. J’ai été – et je suis toujours – manager : les managers veulent que quelqu’un vienne faire des propositions, avec l’envie de prendre en main un projet, ils veulent entendre que la personne est prête à prendre les rênes. Dans les grandes entreprises il peut y avoir des projets et des opportunités magnifiques car elles sont en attente de solutions.

Certes, il y a le frein au changement et l’inertie du système mais si proposer une telle évolution représente une solution, l’entreprise le reconnaît ! Plusieurs voies existent aujourd’hui : la formation continue mais aussi l’essaimage, l’intrapreneuriat… rêver d’une autre façon de travailler ne devrait pas être un luxe.

Il y a beaucoup de voies possibles pour se reconvertir. Dans mon cas, je sais bien que c’est un luxe de pouvoir choisir nos clients, d’avoir fait un Master, de travailler avec des gens que j’estime, côté collaborateurs comme côté clients, etc. J’ai eu la chance de pouvoir vivre une transition en douceur, avec un mari et une famille qui m’ont beaucoup aidée et soutenue. Je conçois que tout le monde ne peut pas prendre le risque financier, les formations sont chères si elles ne sont pas payées par une entreprise. Mais il n’y a pas de raison de ne pas essayer !

Prendre la vie du bon côté

Je suis très obstinée, je garde le contact et j’entretiens les liens avec les personnes que j’aime bien, je m’arrange pour les voir, même une fois par an. Et je pense que c’est ce lien et cet intérêt qui, sur le long terme, paie. On ne sait pas qui seront nos clients, amis, collaborateurs demain ! Tout est ouvert. Aujourd’hui, il y a des clients avec qui je n’avais pas travaillé depuis longtemps et qui reviennent, pour parler, échanger des idées, ou pour que l’on retravaille ensemble.

J’ai un optimisme communicatif. Au début, je ne m’en rendais pas compte mais on me l’a souvent dit. Quand ça ne va pas, je le garde pour moi, je travaille et je corrige le tir. Et quand ça va bien, je partage. Je pense que, c’est naturel, tout le monde a envie d’être entouré de personnes optimistes et positives. Personne n’a pas envie d’être avec des personnes qui tirent la tronche toute la journée. J’ai aussi remarqué après coup que lorsque j’ai été malheureuse au travail, la qualité de ce que je rendais mais aussi ce que je dégageais en tant que personne, étaient différents. Et que je n’en étais pas fière. C’est un cercle vicieux ! Mon constat est que : être heureux au travail rend meilleur – personnellement et professionnellement !

Je ne peux que parler de mon expérience et de celle des gens qui auront bien voulu partager la leur avec moi. Je ne veux pas en tirer des généralités, chaque cas est différent. Mais pour moi, la chance n’existe pas. Tout est une question d’attitude, de prendre les choses de façon positive. Et il ne faut pas se retrouver à se lever le matin en se disant que « ça ne va jamais » – c’est le signe qu’il faut changer quelque chose en profondeur à sa routine !
La vie est trop courte, on passe un temps de dingue au boulot, si on doit effacer la moitié de sa vie parce qu’on s’ennuie c’est vraiment dommage. Alors courage, essayer de changer les choses au boulot, pour soi et pour les autres, ça vaut le coup !


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Céline est une Bloomeuse ! Lire son portrait sur Bloomr

L’entreprise de Céline : Looksharp.fr
Son profil Linkedin: Céline Puff Ardichvili
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Défis du lundi #2 : pour des matins (et des après-midi) qui chantent

Quand on pense routine, on pense souvent train-train, métro-boulot-dodo et mort à petit feu de la créativité et de l’envie.

Et pourtant, si vous vous êtes déjà intéressés aux méthodes de productivité, il y a un conseil qui revient très souvent : établir sa routine matinale. Non pas pour que tous les matins se ressemblent mais pour partir du bon pied pour des matins hors du commun.

C’est le thème du Défi du Lundi #2 lancé par Hélène Schmit de Exploring Happy. Je la laisse vous le présenter et vous dit à dimanche pour le bilan ! Enjoy et n’oubliez pas : on se retrouve sur le groupe Facebook pour partager nos avancées.


Bonjour à tous, et bienvenue à la 2eme semaine des Défis du Lundi !

Dans la lignée de la semaine précédente, nous allons à présent nous intéresser à comment créer une bonne dynamique dès le démarrage de votre journée de travail, et ce, chaque jour de votre semaine.

Votre défi cette semaine sera donc de mettre au point votre routine matinale. 10 à 15 minutes tous les matins pour préparer votre journée. En somme, une traduction plus détaillée de la routine du lundi matin pour préparer la semaine.

Le piège dans lequel nous tombons souvent en arrivant au bureau est de non seulement regarder nos emails, mais également de commencer à y répondre. Et d’une manière plus générale, de se lancer à tambour battant dans l’action et « l’empilage » de taches. Ou, tout à l’inverse, de procrastiner pendant une paire d’heures.

Bien commencer sa journée de travail avec un petit rituel a plusieurs bienfaits :

  • Donner du sens / prendre de la hauteur
  • Lancer la dynamique qui favorise la productivité et créer les bonnes conditions pour être réellement efficace (et ne pas rester au travail jusqu’à des heures indues par culpabilité)

Le Défi du Lundi #2

Pour découvrir ce Défi, comme d’habitude, vous pouvez regarder la vidéo dans laquelle je vous explique tout ou lire les explications plus bas.

Ce rituel est propre à chacun selon la réalité de son poste, mais inclut idéalement les points suivants :

  • Regardez votre agenda pour avoir un aperçu de comment va se passer votre journée (et verifier que vous n’avez pas oublié cette réunion tôt le matin). De la meme manière que pour le lundi, autorisez-vous à questionner, et éventuellement à replanifier ce qui était prévu si cela ne fait pas sens.
  • Scannez rapidement vos emails pour voir s’il y a un point à traiter en priorité / urgence – ne commencez pas à y répondre.
  • Fixez une intention personnelle pour votre journée en fonction de comment vous vous sentez et des éléments que le scan de votre agenda et vos emails a porté à votre connaissance.
  • Fixez vous trois objectifs « SMART » pour votre journée. Trois taches/actions qui ont une réelle valeur ajoutée et idéalement qui vont dans le sens de vos objectifs de la semaine, ceux fixés le lundi matin. Cela ne veut pas dire que vous n’allez faire que ça selon le temps à dédier à ces trois points. Ces objectifs, en plus de contribuer activement à un objectif plus global, servent à faire un deal avec vous meme : si à la fin de la journée vous n’avez fait que ces trois actions, vous serez satisfait de votre journée.
  • Commencez votre journée par la tache sur laquelle vous êtes le plus enclin à procrastiner!
  • Dernier élément (mais pas des moindres) qui est intéressant à intégrer pour éventuellement soutenir votre intention personnelle du jour: définissez à quelle heure vous voulez au plus tard finir votre journée de travail en l’état actuel de votre énergie et de vos projets personnels

C’est à vous à présent! vous pouvez soit répliquer ce rituel, soi en créer un autre. Vous avez une semaine pour expérimenter et observer les bénéfices!

N’hesitez pas à partager votre expérience sur le groupe Facebook « Les défis du lundi ».


Retrouvez tous Les Défis du lundi


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Défis du lundi #1 : dénouement

Voici mon premier compte rendu suite au Défi du lundi de cette semaine, lancé par Hélène, que j’ai tant bien que mal relevé.

Si toi aussi tu l’as suivi, partage tes impressions et ce que tu en as tiré dans les commentaires ou sur le groupe Facebook dédié


Je suis bien contente de cette collaboration avec Hélène pour les Défis du Lundi.

Tout l’objectif de Bloomr, de nos programmes et de ce blog, c’est de proposer des solutions concrètes pour s’épanouir dans son job (ou dans un autre), et c’est justement l’idée de ces défis : de prendre des actions, chaque semaine, chaque jour, pour booster son quotidien.

Je suis d’autant plus enthousiaste que ces Défis vont me permettre, moi, de prendre en main certains aspects auxquels j’ai du mal à m’attaquer. Et l’organisation en est indéniablement un !

C’est un vrai challenge pour moi, d’une part parce que je fonctionne beaucoup à l’envie et à l’intuition pour avancer au jour le jour et d’autre part parce que mes semaines sont plutôt chaotiques.
Et en même temps, je suis une fana de stratégie. Autrement dit, j’adore faire des to do list mais quand il s’agit de les suivre fidèlement, il n’y a plus personne. Je finis toujours avec 10 casseroles sur le feu dont 9 qui n’était pas prévues au menu. Si j’ai décidé d’arrêter de lutter contre ça le jour où j’ai compris que c’était ma façon naturelle de fonctionner, je suis d’avis qu’il est toujours bon de se fixer un cap pour éviter de partir dans tous les sens, tout en restant flexible sur le chemin à prendre pour l’atteindre.

Ce premier Défi tombait donc à pic pour me sortir de cette fâcheuse tendance à me disperser.

Attention alerte : dans ces posts de bilan des Défis, je vais raconter ma vie. Une fois n’est pas coutume.

Voici donc mes impressions et apprentissages suite à ce premier Défi du Lundi : une semaine bien cadrée.

RDV du Lundi Matin

Lundi matin, je me suis fixé mon premier RDV vers 10h. J’aurais préféré le faire plus tôt mais plus tôt, il fallait que je finalise l’envoi du Défi en priorité. Les semaines suivantes, je préparerai la publication du nouveau Défi le dimanche soir pour garder mes lundi matin libres.

J’ai commencé à faire le tri dans ma tête sous la douche. On y réfléchit souvent bien mieux qu’assis face à sa feuille blanche. Je me suis remémoré ma liste de choses à faire, mes sujets prioritaires du moment.

En ce moment je focalise pas mal mon énergie sur le B2B, puisque nous cherchons à affiner, renforcer et mettre en avant notre offre aux entreprises. Du coup, j’avais un peu la tête dans le guidon. Le fait de me concentrer sur un seul sujet me faire perdre pieds sur le reste, notamment sur tout ce qui touche à la création de contenu, au blog, etc.
La créativité et les idées sont comme un feu de bois : si on cesse de les alimenter, elles s’éteignent. Et dernièrement, j’ai manqué de temps pour l’écriture, la lecture, le partage de contenu et ma flamme c’est un peu éteinte.
Cette semaine, mon intention est donc double : continuer sur ma lancée B2B pour finir les projets en cours, tout en reprenant un peu de hauteur sur mes autres sujets pour rallumer la flamme et me reconnecter à ma créativité.

Intentions : reconnexion et concentration

Au niveau des objectifs, j’en ai trois en ce moment :
– Finaliser du contenu pour nos offres B2B
– Lancer ce premier défi comme il se doit
– Reprendre contact avec Les Carnets de Bloomr

A la fin de cette mise au point, je me sens bien et confiante, cette semaine va être terrible.

RDV du Mercredi aprem

Mon début de semaine a effectivement était terrible mais plutôt terriblement inconstant que terriblement efficace.
Pour commencer, le lundi j’étais en weekend prolongé donc à part le lundi matin, je n’ai pas travaillé. Ensuite mardi j’ai eu deux RDV que je ne pouvais pas annuler qui m’ont coupé ma journée.

Au final mercredi aprem, me voilà bien éloignée de mes intentions même si je reste dans les clous sur deux de mes trois objectifs.
Je regarde mon emploi du temps de fin de semaine : ce ne sera pas mieux. J’ai quelques obligations qui vont hacher mes journées.

RDV du vendredi aprem: bilan de la semaine

Cette semaine j’ai vraiment eu l’impression de n’avoir le temps de rien et c’est frustrant.
Malgré tout, j’ai réussi à remplir plus ou moins mes objectifs : un nouvel article de blog, contenu B2B finalisé, premier défi lancé.

Mais je ne suis pas très satisfaite de la façon dont tout cela s’est déroulé.

Cette semaine était l’exemple par excellence des revers du travail à son compte et à domicile : quand des obligations personnelles viennent s’insérer au milieu des journées sans qu’on ne puisse y couper, on se laisse facilement happer.

Ceci dit, ce que je retiens de ce Défi c’est que :
1) Fixer des intentions fait du bien, parce que ça permet de se reconnecter à ce qu’on ressent pas juste à ce qu’on a à faire. Et ça c’est primordial pour maintenir son énergie
2) Le fait de se donner uniquement trois objectifs donne plus de chance de les atteindre à la fin de la semaine ce qui est beaucoup moins déprimant que lorsqu’on a fait 25% d’une to do list de 15 actions. Libre à qui veut de faire aussi une to do list plus détaillée pour atteindre ces objectifs.
3) Les RDV réguliers permettent de savoir où on en est, de se remettre en selle si besoin et même si on est loin, de prendre acte sans pour autant s’auto-flageller.

De mon côté, ce qui m’a manqué c’est plus de constance dans la façon dont je gère au jour le jour…mais ça tombe bien, je crois que c’est le sujet du prochain défi !

Et puis j’ai pu clore ma semaine en beauté sur le thème reconnexion/concentration puisque j’ai passé une bonne partie du weekend sur un voilier. En mer, le temps s’arrête, laissant beaucoup de place à la contemplation. Sur le chemin du retour, samedi soir, j’étais à la barre et l’horizon était parsemé de nuages très dessinés (un peu comme ça, mais en mieux et sur une mer moins turquoise). J’ai passé une demi-heure à jouer toute seule dans ma tête à “à quoi ce nuage ressemble” et à trouver des réponses improbables (une licorne avec un mouton sur le dos). Bref, mon imagination a bien tourné. Joie et bonheur dans mon coeur.

La suite de ma vie au prochain épisode.

Et vous, qu’est ce que ça a donné ce premier Défi ?

Dites-nous tout dans les commentaires ou sur le groupe Facebook dédié aux Défis du Lundi !


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Laure, Les Aventurières : à chacune son succès, à chacune son aventure

Laure Jouteau a lancé son blog Les Aventurières il y a 3 ans.
Convaincue que chaque personne cache une pépite intérieure, et frustrée de voir autant de talents inexploités chez les femmes autour d’elle, elle se donne pour mission de libérer le génie des femmes.
Les Aventurières, c’est une communauté décomplexée de femmes qui tracent leur chemin en réinventant la définition du succès, guidées avant tout par le plaisir et l’intuition. A sa tête, Laure motive, agite et libère avec un pep’s communicatif et sans se prendre la tête.
Elle m’a raconté son parcours, ses convictions, et ses rêves pour toutes les femmes qui veulent vivre selon leurs propres règles.


La spontanéité comme guide

Quand j’ai lancé Les Aventurières, je ne savais pas quelle forme finirait par prendre ce projet. J’avais simplement envie de donner les outils et la motivation pour permettre aux femmes de faire sortir les pépites cachées quelque part en elles. Je me suis mise à raconter ce qui m’avait touché, tout ce que j’avais envie de dire et de partager, sans programmer quoique ce soit. Je me suis toujours laissée guider par la spontanéité, ce qui m’amène à constamment faire évoluer la forme que prend Les Aventurières.

J’ai par exemple fait beaucoup d’accompagnements individuels et aujourd’hui, j’ai envie de trouver d’autres formats pour transmettre. Je viens notamment de lancer L’anti-école d’entrepreneuriat pour accompagner les entrepreneures à conjuguer plaisir et succès (dans cet ordre)

Faire les choses à sa sauce

Il y a tellement de façons de faire, on a souvent tendance à se noyer dans la recherche de LA bonne façon. Mon message, c’est que ça peut très bien marcher de faire les choses à sa sauce, plutôt que de suivre les règles et méthodes établies. Pour ça, il faut vouloir s’écouter, et comprendre ce qui marche pour soi.

Quand on se lance dans un projet, c’est un positionnement qui peut être difficile à tenir, parce que les choses prennent du temps, qu’on a souvent envie d’aller vite, et qu’on est du coup tentée d’appliquer les méthodes éprouvées. Mais on peut aussi vite se perdre dans la course aux chiffres, se laisser happer par la peur de manquer, et au final perdre le contact avec ce qui nous fait vibrer.

D’ailleurs, je coach aussi des entrepreneures qui ont une boite qui marche mais qui s’ennuient parce qu’elles ne font pas ce qu’elles ont envie de faire au quotidien. On pense parfois qu’une fois qu’on aura un business établi et qui roule, on sera “arrivées”. En réalité, les phases de croissance, de doute, de remise en question, sont nécessaires pour maintenir la flamme.

Transmettre des émotions comme stratégie

J’ai beaucoup lutté contre l’impératif de trouver un positionnement très stratégique, une niche. Au fil du temps, j’ai réalisé que les marques, les personnes que je suis sont celles qui me procurent quelque chose de plus profond que juste répondre à mon besoin à un instant T.
Ce sont celles qui me transmettent quelque chose par les émotions, par une ambiance.
C’est ce que j’appelle la signature émotionnelle. C’est l’idée que les gens vont se reconnaitre dans un univers émotionnel, et donc que l’essentiel c’est de se demander : comment est-ce que je veux que les gens se sentent, qu’est ce que j’ai envie d’apporter, à quelle conversation j’ai envie de participer. Ça a beaucoup impacté ma façon d’aborder les choses, moi qui est un processus créatif très intuitif.
L’avantage, c’est que tu peux pas t’ennuyer dans univers émotionnel, même si tu peux avoir envie de le faire évoluer.

Ce que j’essaie le plus de transmettre c’est d’allier plaisir et succès, c’est-à-dire à la fois de ne pas juste se dire “je me fais plaisir donc je n’ai pas besoin d’argent”, et de ne pas non plus finir par jouer le jeu de l’argent sans se préoccuper du sens qu’on donne à tout ça.

Une pour toutes…toutes pour une

Je suis devenue féministe quand je me suis rendue compte, il y a une dizaine d’années peut-être, qu’il y avait des choses qui m’arrivaient simplement parce que j’étais une femme.
D’un côté, de nombreuses barrières s’élèvent devant nous, et d’un autre côté, il y a une réelle envie, portée par les femmes, de réinventer le succès.
Aujourd’hui, elles manquent de modèles. Par défaut, on fonctionne pour les hommes. ELes femmes sont constamment mises face à des stéréotypes de femmes parfaites impossible à tenir. D’ailleurs, contrairement aux hommes, c’est quasiment impossible pour une femme de gagner sur tous les plans, professionnel et personnel. Le statut de femme au foyer n’est plus vraiment valorisé, celles qui font passer leur carrière avant le reste sont pointées du doigt, et aujourd’hui encore, ce sont les femmes qui portent la responsabilité de la majorité des tâches ménagères et de la prise en charge des enfants. Difficile du coup de trouver un équilibre sain.

Et pourtant, il y a tellement de femmes qui revendiquent aujourd’hui la volonté d’avoir à la fois une boite qui cartonne et une vie perso, de couple, de famille, épanouissante, sans avoir à choisir entre les deux. Et qui ne voient absolument pas pourquoi ce ne serait pas possible !

Je pense que ce sont les femmes qui vont pouvoir porter ce renouveau, réinventer la définition d’une vie réussie, le sens qu’on donne au succès. Elles ont un temps d’avance sur ces sujets qui finiront d’ailleurs par bénéficier aux hommes.

Ce qui m’intéresse c’est la diversité dans les voies de réussite, et de faire sauter les blocages chez les femmes.
Être au contact de toutes ces femmes qui cartonnent a d’ailleurs fait tomber plein d’idées reçues que j’avais moi-même.
Les Aventurières, c’est une façon de faire émerger des femmes dans plein de domaines différents qui cartonnent et représentent du coup une belle variété de modèles inspirants.

Je crois beaucoup à l’esprit de collaboration. Je vois énormément de femmes qui ont envie de collaborer et de créer une vision du succès qui n’est pas celle qu’on nous a vendue, et elles ont envie de s’entraider là dedans.
Moi, j’ai envie que Les Aventurières puisse favoriser ça.


En savoir plus

Retrouve le blog de Laure, et ses différentes offres d’accompagnement : Les aventurières

Pour tout savoir sur L’Anti-école d’entrepreneuriat, c’est par ici.

Si le concept de Signature Emotionnelle a piqué ta curiosité, tu peux regarder le webinaire passionnant de Laure.

Si tu te sens l’âme d’une aventurière, tu peux aussi rejoindre le groupe Facebook Les Aventurières.

Crédit photo : Fabrice Jaume


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Défis du lundi #1 : une semaine bien cadrée

Hélène Schmit de Exploring Happy nous lance ce premier Défi du Lundi.  De mon côté, je suis dans les starting block ! 


Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, je vous propose cette semaine d’apporter plus de structure à vos semaines.

Comment ? En jalonnant votre semaine de trois rendez-vous avec vous-même, à trois moments clés de la semaine : le lundi, le mercredi et le vendredi.

Ces moments ont vocation à vous faire prendre de la hauteur sur votre travail, à vous sortir du « faire » pour vous connecter à vous-mêmes et aux objectifs moyen et long terme que vous poursuivez actuellement.
C’est ce qu’on a le plus tendance à négliger, et pourtant cela fait toute la différence en terme de gestion de votre énergie et en termes de sens et d’engagement.

Mais avant de vous lancer le défi de cette semaine, je vous propose de rejoindre le groupe Facebook dédié aux Défis du Lundi. Vous pourrez partager votre avancement, nous poser des questions, à Noëmie de Bloomr et moi, et donner votre feedback sur les Défis.

Rejoindre le groupe Facebook

Le Défi du Lundi #1

Pour découvrir ce premier défi, vous pouvez regarder la vidéo dans laquelle je vous explique tout ou lire les explications plus bas.

1e RDV : Lundi matin

Lundi, en tout début de journée, prenez 15 minutes pour réfléchir aux 3 points suivants :

1/ Fixez une intention personnelle pour la semaine, en fonction de comment vous vous sentez (fatigue, stress, doutes, ou au contraire entrain, excitation, confiance,…).
Par exemple : « je veux que ma semaine soit stimulante et dynamique », ou au contraire « je veux que ma semaine soit dédiée au calme pour le travail de fond » ou encore « je veux prendre 2 heures de pause chaque jour et rentrer chez moi au plus tard à 18h » …

2/ Au vu des priorités du moment, mais aussi de vos objectifs long terme, fixez trois objectifs pour la semaine. Exemples : faire avancer un projet donné, initier une collaboration, lancer des actions commerciales, résoudre un blocage avec un client ou un .
Faites en sorte que ces objectifs soient suffisamment précis, et réalistes.
-> Ces points seront ensuite quotidiennement traduit en objectifs journaliers chaque matin (sujet de la semaine prochaine)

3/ Faites le point sur votre agenda de la semaine et questionnez les réunions programmées de manière constructive.
Autorisez la flexibilité et soyez pro-actif. N’hésitez pas à re-planifier ou annuler une réunion, ou proposer une alternative, si vous le jugez nécessaire.

Dans les semaines qui viennent, en complément, intégrez ces deux points pour les lundi matins:
– Evitez de traiter vos emails dès la première minute le lundi matin, à moins qu’il y ait une immense urgence. Commencez pas ce temps pour vous avant de vous plongez dedans. Assurez-vous juste que vous avez le temps d’arriver.
– Prenez l’habitude de ne pas mettre de réunion avant 10h du matin le lundi

2e RDV : Mercredi après-midi ou fin de journée

Ce rendez-vous de mi-semaine est là pour faire le point sur votre état personnel, l’état d’avancement de vos objectifs, et le déroulement des trois premiers jours de la semaine.

Il consiste en 3 questions :

  1. Comment vous sentez vous? Qu’est ce qui vous a influencé positivement? Négativement
  2. Où en êtes-vous de vos objectifs? Pour quelles raisons?
  3. Que pouvez vous ajuster pour les deux jours restants pour être efficace tout en vous respectant ?
    Exemples : alléger votre agenda; programmer ou annuler une réunion; vous assurer plus de plages sans interruptions pour le travail de fond; arriver un peu plus tard (ou tôt) le matin; prendre une plus longue pause déjeuner…

3e RDV : Vendredi après-midi ou fin de journée

Il s’agit ici de clôturer sa semaine en prenant de la hauteur avec 3 actions :

  1. Listez vos réussites et difficultés de la semaine. Quelles sont les leçons à en tirer ou les choses à ajuster en conséquence?
  2. Vos priorités ont elles évoluées du fait d’événements survenus dans la semaine? Si oui, ajustez-les en conséquence pour la semaine à venir.
  3. Faites le point sur votre agenda de la semaine suivante et assurez vous que votre lundi matin est libre, au moins jusqu’à 10h.

Plus généralement, le vendredi est un bon moment pour réfléchir à vos objectifs, priorités, stratégie. Faire le point sur la semaine et préparer celle à venir. Dans la mesure du possible, au-delà d’un rapide point de clôture de la semaine (et préparation de la suivante), le vendredi après midi est un moment propice à un changement de cadre, à une exploration des opportunités, de votre stratégie…

Le vendredi, évitez de mettre une réunion après 14h et, idéalement, prévoyez un peu plus de temps pour ce 3e rendez-vous que pour les précédents. N’hésitez pas à changer d’environnement de travail pour favoriser la réflexion et la créativité

Passez une excellente semaine et n’hésitez pas à partager vos expériences et questions sur le groupe Facebook dédié aux défis du lundi!

On lance ‘Les défis du lundi’ !

Voilà quelque temps que je caressais l’idée de lancer une nouvelle rubrique style ‘laboratoire’, pour tester moi-même des exercices, méthodes et outils pour me développer et être encore mieux dans mon job au quotidien, et partager avec vous ce que ça a donné.
Autrement dit, l’idée était de me servir de toi, chers Bloomr’z, pour m’aider à tenir mes engagements face à toutes ces choses que j’ai vraiment envie d’essayer mais que j’ai bien souvent du mal à tenir, prise dans mon tourbillon quotidien.

Et justement, je repoussais le lancement de la rubrique depuis quelques semaines, trouvant que ce n’était jamais ‘le bon moment’ pour me lancer le premier défi.

Jusqu’à ce que je rencontre Hélène Schmit.

La première fois que nous nous sommes (virtuellement) rencontrées, Hélène sirotait une noix de coco dans un coworking à Bali. Le cadre était posé.
Nous avons eu une longue conversation, à l’image de cette entrée en matière : rafraîchissante comme de l’eau de coco et chaleureuse comme l’île des dieux.

Hélène Schmit est une ‘activiste du bonheur au travail’. Elle a crée Exploring Happy. Elle propose notamment des accompagnements pour apprendre à mieux gérer sa propre énergie dans son travail et ainsi s’épanouir plus et mieux s’organiser, et aide également les entreprises à faire en sorte que leurs équipes travaillent ensemble en bonne intelligence.

Après quelques minutes de discussion, j’ai eu un éclair de génie (si, carrément) : ce serait Hélène qui me lancerait les défis hebdomadaires.

Je lui ai proposé, elle a dit oui.

Et cette nouvelle rubrique ‘Les défis du lundi’ à vu le jour dans la foulée.

Tous les lundi matin donc, Hélène me lancera un défi sur une thématique spécifique.
Le défi aura pour objectif de m’aider à améliorer ma façon de travailler ou d’envisager mon travail au quotidien, avec toujours comme but de me sentir encore mieux dans ce que je fais. Les thématiques peuvent être très variées : créativité, efficacité, respect de son tempo, gestion de l’énergie, perfectionnisme, etc.

Le défi se déclinera soit sous forme d’un exercice à répéter quotidiennement pendant une semaine, soit sous forme de plusieurs exercices sur un même thème. Les exercices resteront courts, de l’ordre d’une quinzaine de minutes max par jour.

Hélène vous a fait une petite vidéo de présentation d’elle-même et de cette nouvelle rubrique :

Retrouve Hélène sur Instagram et Facebook.

A la fin de la semaine, je partagerai mes impressions et l’impact du défi sur mon quotidien.

Le tout en espérant que tu m’accompagneras dans ces challenges ! Plus on est de fous…

On démarre lundi prochain, le 19 juin !

Inscris-toi maintenant pour recevoir dès lundi prochain le premier challenge dans ta boîte aux lettres.


 

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Tu as tout essayé pour trouver ta voie…en vain ?

Tu as tout lu, tout testé. Tu en es à ton énième programme, bouquin, questionnaire, atelier, pour savoir quoi faire de ta vie. Tu as écumé tout le web à la recherche du super guide en 6 étapes pour trouver le job de tes rêves ou découvrir tes passions.
Tu as déjà fait 10 tests de personnalités, affiné 5 fois la liste de tes valeurs, listé toutes tes compétences et passé en revue ton enfance dans les moindre détails pour te reconnecter à tes passions.

Et pourtant, tu as la désagréable impression de n’arriver à rien dans ta réflexion sur ton avenir professionnel.

Alors pourquoi ça coince ? Pourquoi tu n’avances pas ?

J’ai souvent remarqué que mes envies de changer suivent une sorte de cycle. Malgré tous mes efforts, je finis souvent par opérer un virage…à 360°.
J’identifie un problème que j’aimerais résoudre dans ma façon d’être, de travailler, d’apprendre, donc je cherche des solutions et des outils pour m’attaquer à la question. Pleine d’entrain, je teste tout un tas de choses, et puis je m’essouffle, je reprends mes bonnes vieilles habitudes et retour à la case départ.
Jusqu’à la prochaine fois où je me redirai qu’il faut vraiment que j’y remédie, je rechercherai des nouvelles solutions, et pleine d’entrain…tu connais la suite.

Au final j’ai l’impression de tourner en rond et de ne jamais réussir à me débarrasser de mes vieux démons.

Prenons le cas de ma procrastination chronique.

J’ai tout essayé pour y mettre fin et booster ma productivité : les routines matinales, les applis pour gérer ses to do list, le journaling… j’ai lu des centaines d’articles et des piles de bouquins.
Chaque lecture me redonne une dose de motivation mais qui s’épuise au bout de quelques jours…et je me fait culpabiliser de plus belle.

Jusqu’à ce que je réalise qu’au final, cette recherche frénétique de l’outil parfait qui mettrait fin à cette tare sapait mon moral plus qu’autre chose et que si ça ne marchait pas, ce n’est pas que j’étais nulle ou mauvaise, mais parce que ce n’était pas moi. Toutes ces méthodes et ces outils allaient à l’encontre de ma façon de fonctionner.

Quel intérêt de lire les conseils de quelqu’un super efficace, capable de se lever à 4h du matin, d’abattre 80% de son travail avant 9h du matin, et de respecter à la lettre une to do list de 3 actions par jour si tout dans ma façon de fonctionner naturelle va à l’encontre de ces habitudes ?

Je n’arrive pas à tenir une routine matinale parce que ces deux mots sont chez moi des oxymores : jamais deux matins ne se ressemblent dans ma maison.
Toutes mes todo lists finissent par faire des kilomètres parce qu’elles me servent de décharge à idées plus qu’autre chose et que je priorise ce que je fais chaque jour à l’instinct plutôt que rationnellement.
Bref, je ne deviendrais probablement jamais cette personne et au fond, je n’ai pas tellement envie de le devenir.

Vive la frugalité informative

J’ai donc fini par prendre mon courage à deux mains et me suis désabonnée de toutes les newsletters que je n’ouvrais plus, y compris celles des superstars de la productivité qui me promettaient toutes les astuces pour, au choix, multiplier mes ventes par 100 et devenir millionnaire en deux jours, ou écrire 3 articles par jour et bien sûr devenir millionnaire en deux jours ou rassembler une communauté de 100000 personnes et, vous l’avez deviné, devenir millionnaire en deux jours.

J’ai filtré tous les discours qui me faisaient culpabiliser parce qu’ils me donnaient l’impression de n’être pas assez ceci ou pas assez cela, ceux qui me disaient que la réussite m’attendait au coin de la rue et qu’il ne tenait qu’à moi de saisir ma chance.

A la place, je n’ai gardé que ce qui me porte et m’anime, ce qui est en phase avec mes valeurs, ce qui me donne envie d’aller de l’avant, ce qui m’inspire pour avancer dans toutes mes imperfections, et agir.

Alors, tu vas me demander : est-ce que tu as réglé ton problème de procrastination pour autant ? Ben non.
Mais à vrai dire, j’ai la secrète conviction que c’est ma façon bien à moi de fonctionner et j’ai décidé de l’accepter. Si je procrastine, c’est que quelque chose coince, et je sais maintenant qu’il vaut mieux que cherche à débloquer le schmilblick plutôt que de me replonger dans mes to do de to do lists.

Alors, si tu te sens toujours bloqué.e malgré tout ce que tu as tenté pour avancer dans ton projet professionnel, peut-être que pourrais-tu toi aussi adopter la « frugalité informative » ?

Autrement dit, accepte qui tu es, arrête de lire ce qui te déprime au lieu de te donner des ailes et choisis soigneusement le contenu sur lequel tu vas porter ton attention.
Qu’est-ce que tu as besoin d’entendre ? Qu’est-ce qui nourrit ta motivation, ton optimisme ?
Quel discours fait chanter ton coeur ?

Dote-toi des bons outils

Ensuite réfléchis à ta façon de fonctionner pour identifier des outils qui peuvent réellement t’aider.
Est-ce que tu arrives à avancer seul.e ou est-ce que tu as tellement tourné et retourné le problème dans ta tête, que ce dont tu as besoin aujourd’hui c’est de quelqu’un pour faire miroir ? Ou une façon vraiment différente d’aborder la question parce que tu as déjà essayé tous les grands classiques ?
Est-ce que tu sens que tu as besoin de coucher tes idées sur le papier pour les structurer, les classer ou est ce que tu as besoin de réapprendre à rêver et de sortir de tes schémas de pensées habituels ? Ou de te laisser du temps pour mûrir tes sujets ?
Est-ce que tu préfères réfléchir à ton bureau face à une feuille blanche ou prendre l’air et laisser les pensées venir ?

Si tu es quelqu’un de très créatif et que tu n’as fait que des tests qui te mettent dans des cases…
Si tu es quelqu’un qui a besoin de voir un résultat immédiatement et que tu as choisi un programme sur 6 mois…
Si tu avances dans l’échange et que tu n’as lu que des bouquins…
Si tu as suivi un programme qui te promettait de te rendre riche alors que tu cherches avant tout à être zen, qui te montrait comment créer ta boite alors que tu as besoin de la sécurité du salariat, ou qui était rédigé de façon très familière qui te faisait grincer des dents…
Il n’y a rien d’étonnant à ce que tu n’en aies pas tiré tous les bénéfices, voire que tu ne sois pas allé.e jusqu’au bout.

Entre les livres, les programmes en ligne, le coaching, les ateliers collectifs, les bootcamps, les MOOC, les webinars, entre ceux qui se concentrent sur la recherche d’un job, sur la création de son entreprise, sur comment apprendre à “se vendre”…la palette des outils disponibles pour t’aider à te construire un parcours professionnel qui te ressemble est vaste.
Or, aucun outil ne peut plaire à tout le monde.
Si tu ne veux pas t’épuiser à essayer tout ce que tu trouves dans l’espoir de trouver la bonne solution, réfléchis à ce qui correspondrait vraiment à ton besoin.

Parfois aussi, le problème ne vient pas forcément de l’outil. Parfois il y a un petit grain de sable qui bloque la machine à penser et à avancer. Une peur, un obstacle, une croyance, qui enraye tout.
Dans ce cas, il s’agit de trouver ce qui t’aidera à déloger ce grain de sable pour mener à bien ta réflexion. Ça veut dire travailler ta confiance en toi pour ouvrir ensuite tes horizons, ou apprendre à surmonter une peur de l’échec pour pouvoir te lancer ou encore te libérer de certaines idées reçues sur l’argent ou à quoi “devrait” ressembler la réussite pour pouvoir tracer ton propre chemin.

Dans tous les cas, ne désespère pas ! Même si tu as l’impression de ne pas avancer, chaque petite action que tu as entreprise t’as permis de faire au moins un micro pas de plus dans la bonne direction.


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[Reconversion] Ariane, diététicienne : pimenter sa vie professionnelle en alliant nourriture et contact humain

Ariane Grumbach est une des diététiciennes les plus populaires du web français. Et pour cause : sur son blog, pas d’injonctions culpabilisantes ni de super astuces régimes, Ariane milite pour le plaisir de manger. Si sa passion pour la nourriture a toujours fait partie de sa vie, ce n’est qu’à 37 ans qu’elle en fait l’ingrédient principal de son métier, et se reconvertit dans la diététique après plusieurs années dans le marketing, la communication et le conseil. Elle nous raconte ce virage audacieux et réussi.

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Je suis diététicienne nutritionniste, j’accompagne les personnes pour modifier leur alimentation. Mais quand je me présente, j’utilise toujours un oxymore : ‘diététicienne gourmande’ ou ‘diététicienne du plaisir de manger”. Je suis un peu atypique par rapport à l’image qu’on a de la diététicienne parce que je suis pour le plaisir de manger et contre les régimes.

Un de mes credo c’est vive la liberté alimentaire ! S’écouter soi, écouter ses envies et ne pas écouter tout ce qu’on entend sur ce qu’il faudrait manger et ne pas manger. Je prône la tolérance entre mangeurs et le respect des choix de chacun. Je parle beaucoup de donner de la souplesse, pour trouver une façon de faire adaptée aux rythmes de vie de chacun. Je suis pour prendre les personnes dans leur individualité et les accompagner vers un changement durable.

C’est justement ce que je préfère dans mon métier : la rencontre individuelle avec les patients, la singularité de chaque personne et le fait de pouvoir les aider à être en paix avec la nourriture en prenant en compte leur particularité. C’est très satisfaisant et gratifiant, d’arriver à remettre la nourriture à sa place dans la vie de quelqu’un.

Des débuts sans vocation

J’étais bonne élève mais sans aucune vocation. Je n’avais pas d’idée de ce que je voulais faire donc j’ai suivi un cursus bac scientifique, prépa puis HEC et je suis rentrée par hasard chez Air France. J’y ai fait de la communication et du marketing, à l’époque c’était une entreprise qui offrait de bonnes opportunités d’évolution. Au bout de 11 ans, j’ai eu envie de voir autre chose et j’ai fini par partir. Je suis rentrée dans un cabinet de conseil pour m’occuper des relations clients, puis j’ai fait de l’accompagnement du changement mais côté humain, dans des projets informatiques. Je suis restée 5 ans dans ce cabinet de conseil mais je n’étais pas très heureuse et en 2005, à 37 ans, j’ai commencé à réfléchir à un changement de métier.

Rencontre à point nommé avec le métier de diététicienne

En fait ce qui m’a toujours intéressée, et je m’en suis aperçue au fil du temps, c’est les gens, l’humain. J’ai décidé de faire un bilan de compétences, pour voir si je ne pouvais pas me tourner vers les ressources humaines ou l’accompagnement de carrière.
Une amie m’avait conseillée d’aller à la cité des métiers pour passer en revue l’éventail des possibilités. Comme je suis un peu paresseuse, je me suis rabattue sur une liste de métiers d’un site d’orientation sur internet et c’est comme ça que je suis tombée un peu par hasard sur le métier de diététicienne. J’ai réalisé que la nourriture était quelque chose qui était central dans ma vie depuis longtemps et que ce métier me permettrait de concilier personnes et nourriture.

C’est un métier qui ne faisait pas du tout partie de mon paysage mental.

Je n’y avais jamais pensé parce que c’était très loin de moi, même si j’avais déjà eu des fantasmes d’ouvrir un restaurant, un salon de thé, de faire quelque chose autour de la nourriture.

Un virage audacieux mais serein

Je me suis donc lancée dans la diététique et ça a été comme une révélation. J’ai entamé les études par correspondance parce que financièrement je n’avais pas les moyens d’arrêter de travailler. Le programme sur 2 ans était énorme, c’était un peu fou, je travaillais le soir et le weekend. Mais j’avais décidé de ne pas me mettre trop de pression, que ça prendrait le temps que ça prendrait, et finalement, j’ai eu mon diplôme du premier coup.

Je me suis d’abord installée à mi-temps, il y a 10 ans, le temps de démarrer mon activité et au bout d’un an et demi j’ai basculé à plein temps.

Ce parcours était sans doute nécessaire, d’abord pour me donner confiance en ma capacité à accompagner des personnes, à comprendre certains comportements complexes et me donner une certaine assurance que je n’avais pas plus jeune. Aujourd’hui, j’adore la liberté et l’indépendance d’être ma propre patronne mais je ne crois pas que j’en aurais été capable à 20 ans. Et puis, ça ne me serait pas venu à l’idée je pense, étant brillante élève au lycée, de faire un BTS.

A la découverte de nouveaux outils

Je me suis rapidement rendue compte que le sujet était encore bien plus complexe et passionnant que ce que j’imaginais au départ et j’ai complété mon apprentissage avec d’autres formations pour découvrir de nouveaux outils. Je me suis formée auprès de l’association le G.R.O.S.* (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids) qui ont une approche globale du comportement alimentaire qui intègre une dimension psychologique, et j’ai suivi des formations sur les émotions, sur certaines thérapies d’acceptation…
Ce qui est complètement dingue, même si les études sont en train de changer, c’est que c’est un BTS en 2 ans avec 0% de psychologie alors que le métier c’est 80% de psychologie.

Par la nourriture on a accès à beaucoup de clés de compréhension affective, relationnelle, autour de l’estime de soi, etc.

Transmettre son message avec passion

Au delà des personnes qui viennent en consultation, j’avais envie de toucher un public plus large pour les aider à destresser par rapport à l’alimentation, à mieux accepter leur corps. J’avais envie d’apporter ce message de tranquillité au plus grand nombre. J’utilise pour cela tous les moyens possibles, dont mon blog que j’ai démarré pour me faire connaitre, valoriser ce que je faisais et défendre mon point de vue sur l’alimentation, puis les livres qui ont suivi. C’est aussi cette diversité qui rend mon métier riche et intéressant.

Je pense que c’est parce que je suis passionnée par mon métier que j’ai réussi à prendre cette place là sur internet.

Avant, je ne savais pas communiquer sur ce que je faisais, je ne réseautais pas, j’avais du mal à parler de mon métier, parce que ça m’intéressait moins. Maintenant, je me sens a ma place et je sens que j’ai des messages à faire passer, donc ça se fait naturellement sans que j’ai besoin de me forcer.

Le fait d’être passionnée par ce que je fais m’a permis de surmonter une certaine timidité.
Par exemple je me suis inscrite sur Twitter et tout le réseautage mi-virtuel/mi-réel me plait énormément et m’apporte beaucoup dans les rencontres que ça suscite.

Les clés du succès : patience, zen attitude et écoute de soi

J’ai une grande capacité a être dans le présent et a faire une chose après l’autre, à ne pas être dans le fantasme, mais à travailler au jour le jour, avancer étape par étape. Je me suis dis « d’abord réussis tes études après on verra », ensuite une fois que j’ai eu mon diplôme je me suis installée, etc. J’avance en me concentrant sur le présent et ce qu’il y a à faire, une chose après les autres.
J’ai aussi une assez bonne capacité à ne pas me stresser, ne pas m’angoisser. C’est un chemin, qui est venu avec l’âge. A 20 ou 25 ans je n’étais pas vraiment comme ça même si j’ai toujours su résister à la pression, dire non et poser des limites. Je vous l’ai dit, je suis un peu paresseuse, alors je ne me mets jamais trop de pression.

Je dis toujours qu’il faut écouter son intuition pour se détacher un peu de ce que disent les autres parce que l’environnement peut devenir un frein si on est entouré de personnes qui projettent un peu leurs angoisses, qui nous disent que ce n’est pas forcément le bon moment, qu’on ne va pas y arriver, etc.

C’est important de se recentrer sur soi, de s’écouter et si on se dit que c’est le bon moment, d’y aller.

Et prendre son temps. Même si ça prend 2, 3, 5 ans, à l’échelle d’une vie ça vaut le coup.


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Ariane est une Bloomeuse ! Lire son portrait sur Bloomr

Le site d’Ariane : Arianegrumbach.com
Le blog d’Ariane : L’art de manger
Son profil Twitter : Arianegrumbach

Ariane a écrit un livre, publié aux éditions Carnets Nord : La gourmandise ne fait pas grossir ! 

* Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids : gros.org


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Comment combiner toutes ses passions dans un même métier ?

Quand on a plusieurs passions ou centres d’intérêts, le premier réflexe est souvent de réfléchir à un métier qui pourrait toutes les rassembler.

On se retrouve à chercher le métier qui combine dans une alchimie parfaite notre passion pour le jardinage, la cuisine, les voyages et l’organisation d’évènements. Ou alors on cherche frénétiquement le fil rouge qui relie tous ces centres d’intérêt autour duquel on pourrait articuler notre métier. Sauf qu’il n’existe pas forcément.

Le risque c’est de se retrouver bloqué sur la recherche de l’idée qui ne vient pas. Les multipotentiels peuvent être particulièrement confrontés à ce problème.

Oui, allier son métier et ses centres d’intérêts peut être une bonne idée (sans que ce ça devienne une injonction) et je t’encourage fortement à réfléchir à ce qui te fait vibrer en général pour avancer dans ton projet professionnel, mais pas pour chercher à tout caser dans un métier.

A la place, deux stratégies sont possibles:

  • La première est de choisir de tirer un seul fil, de limiter tes choix. Certains passe-temps sont plus faciles à traduire en métier que d’autres. Si tu adores la traduction et le macramé, peut être qu’il vaudrait mieux garder le macramé comme hobby au départ (mais peut être pas !).
  • Choisis ce qui te parle le plus, ce qui est le plus “toi”, ce qui est prioritaire dans ta vie.

L’autre stratégie est de prendre de la hauteur pour chercher un dénominateur commun global entre tous tes centres d’intérêts (le fameux fil rouge). Prendre du recul est toujours utile, parce que cela permet de changer de niveau logique, et de ne plus penser en terme d’activités précises, mais plutôt en terme de valeurs essentielles qu’elles véhiculent. Cela permet de sortir du faire, pour aller dans l’être et générer de nouvelles idées.
L’exercice n’est pas évident, parce qu’il faut souvent creuser au delà de l’évidence.

Voici un petit exercice pour t’aider :

Etape 1 : Creuser

Partons du principe que tu as réfléchi à tout ce qui te fait vibrer au sens large (activités, sujets, domaines…).

Tu te retrouves probablement avec des mots clés qui, de prime abord, sont difficiles à relier à un métier. J’aime la cuisine, chiner, passer du temps avec mes enfants, lire, faire de la randonnée en montagne, développer mes connaissances en psychologie positive…
Ces éléments ne sont pas toujours une matière suffisante pour identifier comment les traduire en un projet professionnel concret. Ce n’est pas parce que tu aimes la rando que tu as envie de devenir guide de haute montagne !

Pour extraire les pépites de ces différents éléments, tu vas devoir creuser, pour aller chercher ce qu’ils cachent en profondeur.

Pour chaque élément, demande-toi :
Qu’est ce qui t’incite à faire ces activités, qu’est ce qui te motive ? Qu’est ce que tu préfères ? Qu’est ce que tu en retires ?

Par exemple, tu aimes la randonnée. Pourquoi ? Concrètement, qu’est ce qui te donne la patate quand tu marches en montagne ? Qu’est ce qui te pousse à faire de la rando ? Qu’est-ce que ça t’apporte tant dans ta relation à toi même qu’aux autres ? Qu’est-ce que tu mets en oeuvre comme aptitudes ? Quel sens est-ce que ça a pour toi ? Quelles valeurs mets-tu en oeuvre ?

Est ce que c’est de découvrir de nouveaux chemins ? De prendre de la hauteur sur le paysage ? D’être au contact de la nature ? De te surpasser ? De te concentrer sur ta respiration et tes pas sans penser à rien d’autre et de pouvoir faire le vide ? De t’isoler du reste du monde ? D’accéder à des lieux autrement inaccessibles ? D’encourager ceux qui ont du mal en fermant la marche ? De partager les sentiers que tu as découverts avec d’autres randonneurs ?

Tu peux encore creuser plus loin. Qu’est ce que tu aimes dans le fait de te surpasser ? Que c’est entre toi et toi même ? Que ça te demande de trouver le rythme parfait ? Que tu as un objectif concret à atteindre (le sommet) ?
Se surpasser dans la randonnée ne signifie pas la même chose que se surpasser en escalade, en natation, ou en sport d’équipe.

Après cette première étape, tu devrais déjà avoir une matière beaucoup plus riche.
Si tu fais cet exercice pour chaque élément de ta liste, tu commenceras peut être à entrevoir des connexions.

Etape 2 : chercher les liens

L’heure est venue d’enfiler ton habit d’examinateur objectif pour observer cette liste à la loupe. Essaie de faire comme si cette liste ne parlait pas de toi mais de quelqu’un d’autre, pour faire taire les petites voix qui te disent que vivre du macramé, c’est impossible.

Ta mission est d’identifier une trame, un fil rouge qui connecte ces idées entre elles.

Par exemple, pour la cuisine comme pour la randonnée, on peut envisager ces activités comme des défis qui exigent de progresser par étapes bien définis vers un objectif clair : un plat bien présenté ou le sommet d’une montagne.

Un indice à en extraire peut donc être que tu gagnerais à trouver un métier qui te permette d’avancer étape vers étape avec à l’horizon un résultat bien précis attendu.

Pour trouver la trame, cherche des modes de fonctionnement qui reviennent, des valeurs motrices, des types de personnes, des domaines d’activités, des bénéfices retirés, une vision de particulière de la vie, une cause commune…

Tu trouveras peut être un fil rouge très spécifique : par exemple, tout ce qui touche à l’aviation. Ou au contraire quelque chose de beaucoup plus large, par exemple, s’amuser, réparer, utiliser ton corps, créer…

Si tu as l’impression que ton fil rouge est trop large, essaie de continuer à creuser.

A la fin de cette étape, tu auras peut être identifié une trame commune ou au contraire, tu en auras plusieurs que tu ne parviens pas à connecter.

Etape 3 : générer des idées

Si tu as trouvé un fil rouge unique, qui connecte tout ce qui te plait :
Mène l’enquête pour identifier tout ce qui peut exister comme métiers autour de ce fil rouge.
Dis-toi que tu n’as pas besoin d’avoir une idée parfaitement aboutie de cette ligne conductrice. Tu peux commencer par tirer un fil, et voir où ça te mène, l’affiner avec le temps, le préciser, en parler autour de toi, poser une colle à ton entourage (si je te dis « un métier pour lequel on avance étape par étape vers un objectif », à quoi tu penses ?)

Si tu as plusieurs trames :
Tu peux essayer de les combiner, ou en privilégier une qui te semble plus épanouissante, plus importante pour toi aujourd’hui.

Cet exercice va t’aider à ouvrir tes horizons, et à ne pas te focaliser sur une ou deux passions pour les transformer à tout prix en métier.


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[Reconversion] Claudia, prof de yoga : redonner le sourire

A 28 ans, Claudia a déjà opéré une reconversion réussie. Aujourd’hui prof de yoga épanouie, elle a d’abord travaillé comme attachée culturelle avant de s’autoriser à suivre sa passion. Elle qui était plutôt du genre angoissé, elle a su surmonter ses peurs et son stress et se lancer dans ses projets avec aplomb et énergie. C’est riche de cette expérience qu’elle aide ses élèves à retrouver à leur tour plus de calme et de sérénité. Pour Bloomr, elle revient sur son parcours.

—————————–

Je suis prof de yoga depuis un peu plus de 2 ans. Je combine deux volets : du présentiel avec les cours que je donne à Paris et du virtuel, à travers mon blog et les programmes en ligne et ebooks que je vends, ce qui me permet de toucher des gens partout dans le monde.

J’adore mon métier, je me lève pleine d’enthousiasme le matin. Je sens que ce que je fais a de la valeur et des effets, je me sens à ma place et c’est super précieux. Je pense que j’ai trouvé mon socle et je ne me vois pas m’en lasser.

Le moment que je préfère, c’est le soir, quand je retrouve les élèves pour mon cours. C’est une belle gratification de les voir évoluer, de voir ce que la pratique du yoga change en eux, surtout que je suis à Paris, qui est une ville plutôt stressante, et c’est une sensation géniale de les voir repartir avec le sourire.

Entre la fierté d’avoir un job et le sentiment de ne pas être à sa place

Je suis arrivée là par des chemins de traverse et quelques bifurcations.
J’ai fait des études de lettres, de langues et de culture et patrimoine et je suis devenue attachée culturelle pour une mairie. Pendant 2 ans, je me suis occupée d’organiser des expos, concerts, événements etc.
Mais même si j’étais fière d’avoir un job, des responsabilités et la chance d’avoir des collègues sympa, au bout d’un moment la lassitude s’est installée, d’autant que le rapport hiérarchique ne me convenait pas. J’ai commencé à me remettre en question, à lire sur les métiers du bien être, et à réfléchir à autre chose.

J’étais en CDD de la fonction publique. Quand on m’a demandé si je renouvelais mon contrat, j’ai dit non. Personne ne s’y attendait mais je sentais que je ne m’épanouissais pas, que ce n’était pas ma voie, j’ai préféré arrêter.

Le déclic grâce au bilan de compétences

Sur les recommandations d’un ami, j’ai fait un bilan de compétences juste avant mes 25 ans, financé par la région. Ça m’a vraiment fait du bien et apporté de la clarté. J’avais des difficultés à trouver des soutiens auprès de mes proches, donc la psychologue du travail m’a vraiment épaulée.
C’est elle qui m’a fait remarquer que je parlais de yoga tout le temps et qui m’a permis de considérer une reconversion dans ce domaine. J’avais commencé le yoga deux ans plus tôt et je le pratiquais le plus possible. Moi qui était cadre dans les métiers de la com’, je n’avais pas osé envisager autre chose, ce bilan m’a permis de débloquer ça.

S’orienter dans la jungle des formations

Le yoga n’est pas une profession encadrée. Il n’y a pas de brevet d’état puisqu’on est rattachés au ministère de la culture, aucun diplôme n’est obligatoire, n’importe qui peut s’improviser prof de yoga.

Du coup c’est un peu la jungle, il y a beaucoup de formations pour devenir prof : des formations longues, en 4 ans, sur des weekends, ou des formations intensives, en général entre 1 et 3 mois. Les formations coûtent d’ailleurs de plus en plus cher, aujourd’hui on est autour de 2000€ donc c’est un gros investissement. A Paris, on se retrouve souvent avec des groupes de 40 ou 50 personnes par cycle de formation. Il y a des associations qui se sont regroupées, notamment une association américaine, Yoga Alliance, qui certifie les profs de yoga.

J’ai finalement choisi une formation étendue sur 3 mois à Paris, mais à la fin de la formation, je ne me sentais pas encore prête à enseigner. J’ai décidé de partir en Inde pour une autre formation d’un mois intensive. C’était génial ! Je suis rentrée en août 2015 et j’ai lancé mes cours en septembre, en me donnant 2 ans pour y arriver.

Prof de yoga, un métier à plusieurs casquettes

Le yoga a beaucoup gagné en popularité, et le nombre de profs augmente. Ce n’est pas toujours évident de se positionner, mais il y a aussi une augmentation de la demande avec des élèves qui commencent le yoga de plus en plus jeunes et dans tous les univers que ce soit en hôpital, en entreprise ou même en prison…

Pour moi il n’y a pas vraiment de compétition, on est tous dans le même métier. D’ailleurs j’ai créé un groupe Facebook de profs de yoga parce que je me sentais un peu isolée.
Pour me démarquer, j’ai une stratégie plutôt digitale et j’ai la chance d’être positionnée dans les premiers blogs français, ce qui m’amène du trafic.

A l’origine je n’étais pas très réseaux sociaux ni même très digital. J’ai investi pour me faire accompagner par une attachée de presse, j’ai appris avec un spécialiste du marketing web tout ce dont on a besoin quand on veut professionnaliser son activité et je continue à apprendre tout le temps, en continu. Par exemple en ce moment j’améliore les liens entre les articles de mon blog (le maillage interne pour les geeks !).

C’est un peu comme si j’avais plein de casquettes: la casquette compta, la casquette communication, la casquette préparation de cours, etc. Il y a plusieurs compétences à réunir pour mener son activité de prof de yoga, il faut apprendre à gérer les différents aspects ou engager quelqu’un pour s’en occuper. J’ai par exemple confié toute la partie administration à une assistante.

Se faire accompagner par un professionnel pour découvrir le métier

J’avais une image très édulcorée du prof de yoga, toujours souriant et réconfortant. On ne se rend pas toujours compte de tout le travail qu’il y a derrière. On idéalise toujours un métier tant qu’on n’est pas dedans mais dans tous les métiers il y a des compromis. Par exemple je rentre très tard le soir, après mes cours.

Avant de me lancer et de choisir ma formation, j’ai passé une demi-journée avec une prof de yoga que j’avais trouvée via Jobs en Boite* et ça m’a beaucoup aidée. Elle a répondu à mes questions principales, elle m’a expliqué en quoi consistait exactement le métier et aidée à comprendre les différentes formations. Si je ne l’avais pas fait, je n’aurais jamais choisi ma formation à force de chercher la meilleure solution possible.
J’ai trouvé ça tellement utile que je propose maintenant des accompagnements pour les futurs profs de yoga, pour leur éviter de passer des heures à chercher la bonne formation. J’ai notamment écrit un ebook** pour choisir sa formation et je passe du temps avec certaines personnes pour répondre à leurs questions.

S’autoriser à aller vers ce qu’on aime pour libérer son potentiel

J’axe beaucoup mes cours sur le stress et la confiance en soi parce que j’étais quelqu’un d’angoissé, j’avais le stress de réussir, j’ai dû travailler là-dessus. Je partage mon parcours parce que je pense que d’autres personnes s’identifient à cette expérience.

A partir du moment ou je me suis autorisée à faire un métier que j’aime et à ne pas me préoccuper des apparences, ou de plaire à mes parents, j’ai pu lâcher prise. Et aujourd’hui mes parents, qui avaient quelques réserves au départ, sont heureux de voir que je vais bien.

J’arrive à oser des choses sans me mettre des limites et des censures. Je ne suis pas du genre à bosser sur mon projet en secret sans en parler à personne. Je n’ai pas peur non plus de lancer quelque chose même si ce n’est pas parfait et ensuite de l’améliorer au fil de l’eau. Même quand j’ai lancé mon blog, je ne me suis pas laissé arrêter par les critiques potentielles ou par le désir de vouloir plaire à tout prix. J’ai préféré rester naturelle, et cette authenticité là plait. C’est comme ça aussi que j’attire des élèves avec qui je vais avoir une connexion.

Trouver l’équilibre entre réflexion et passage à l’action

Un de mes conseils c’est de ne pas faire une reconversion par simple rejet du boulot actuel. Aujourd’hui il y a une telle injonction au bonheur qu’on a tendance à passer d’une chose à l’autre, à la recherche frénétique de ce qui pourrait nous plaire. Je pense que c’est important d’essayer de construire un projet profond, même si on peut se tromper ou pivoter à nouveau. C’est un juste équilibre à trouver entre ne pas tout plaquer sur un coup de tête et ne pas non plus trop réfléchir au point de ne plus oser bouger.

Je conseille vraiment de s’entourer de professionnels, par exemple ce que vous faites avec Bloomr, ou un coach, un professionnel de la reconversion ou des personnes qui font le métier qu’on veut faire..mais en tout cas ne pas rester seul à cogiter. Je trouve l’idée de tester un métier en accompagnant un professionnel très utile pour en apprendre plus sur un métier.


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Claudia est une Bloomeuse ! Lire son portrait sur Bloomr

Le blog de Claudia : Yoga Passion
Son profil Facebook : Yogapassion

* Retrouve une liste de 8 services pour tester un métier sur notre blog

** Tu songes à devenir prof de yoga ? Télécharge l’ebook de Claudia : Devenir un prof de yoga à succès


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Le côté obscur de tes forces

(Oui, j’ai osé le titre ! Un peu éculé je te l’accorde, mais le jeu de mot convenait si bien).

Martin Seligman et Christopher Peterson ont dressé la liste des 24 traits de caractère positifs, ou forces, qui sont présents, à plus ou moins haute dose, en chacun d’entre nous.

Ces forces sont directement liées à notre niveau d’épanouissement puisque les utiliser nous procure plaisir et satisfaction.
Seligman nous encourage donc à ‘muscler’ nos forces et à les développer chaque jour.

Oui mais, voilà, est-il bon de maximiser ses forces ? Peut-on trop les utiliser, y a-t’il un seuil à ne pas franchir ?

Chaque force a sa part d’ombre

Que se passe-t’il si on pousse trop loin l’utilisation d’une force ?
Cela peut avoir un impact négatif, sur soi ou sur les autres, même si on n’en abuse que légèrement. Par exemple, quelqu’un qui aurait tendance à faire un peu trop d’humour peut finir par n’être plus pris au sérieux.
Cette force risque alors de se transformer en faiblesse, en handicap*.

Chaque force peut potentiellement être exagérée et se transformer en faiblesse.
Par exemple, à être trop prudent, on risque de devenir frileux.
A avoir une trop grande maîtrise de soi ou une autorégulation trop forte, on risque d’être dans le contrôle extrême des émotions et dans la rigidité.
Trop de curiosité peut pousser à l’indiscrétion.
Trop de courage, à l’imprudence.
Trop d’optimisme à la naïveté.
Trop de jugement à la froideur.
Trop d’humilité à l’autodénigrement.

Il y a trois crans d’utilisation des forces :

  • Le cran inférieur, lorsqu’on sous-utilise une force qui ne peut s’exprimer à sa pleine puissance. L’objectif est alors de la travailler pour la développer
  • Le cran supérieur, lorsqu’on abuse d’une force qui n’en est alors plus une.
  • Entre les deux, le cran d’équilibre, lorsqu’on fait une utilisation optimale de ses forces. C’est ce cran qu’il faut viser.

On a tendance à abuser particulièrement de nos forces dominantes*, parce que ce sont celles qu’on utilise avec le plus de naturel. C’est à elles qu’on va faire appel le plus souvent dans une situation difficile, quand on est fatigué ou stressé, ou quand on va chercher à être très efficace.

Pour que nos forces soient réellement source d’épanouissement et d’efficacité, l’objectif est donc d’apprendre non pas à les maximiser mais à les utiliser de façon optimale, sans tomber dans l’excès.

Mode d’emploi pour viser une utilisation optimale de tes forces

L’objectif est de prendre conscience non seulement que tu utilises peut-être certaines forces à l’excès ou à mauvais escient mais aussi l’impact de cette utilisation abusive, sur toi et sur les autres, pour pouvoir ensuite ajuster ta façon de t’en servir en fonction des situations.

1e étape : reconnaître le côté sombre de tes forces principales

Choisis une de tes forces principales, et réfléchis à ce que cela donne si elle exprimée à chacun des trois crans. Que se passe t’il quand elle n’est pas suffisamment développée ? Que se passe t’il quand elle l’est trop ? Que se passe t’il quand elle est utilisée juste comme il faut ?

Par exemple, pour l’honnêteté :
– Un manque d’honnêteté peut entraîner tromperie, tricherie, déloyauté
– Utilisée de façon optimale, cette force permet de se comporter de façon authentique, d’être sincère, de respecter ses engagements et d’exprimer ses opinions mais tout en respectant la personnalité, les valeurs, les sensibilités et les opinions des autres, sans les froisser.
– Poussée à l’excès, l’honnêteté peut conduire à l’intolérance, voire à la méchanceté. Comme dit le dicton, toute vérité n’est pas bonne à dire. Il faut parfois savoir retenir ses pensées et ses mots.

2e étape : se situer sur l’échelle

Comment utilises-tu chacune de tes forces ? A quel cran te situes-tu ? Dans quelles situations ?
Par exemple, si une de tes forces est le travail d’équipe, tu trouveras peut être que tu arrives à bien doser ton implication lorsque tu travailles en binôme, mais que dans un projet avec plusieurs personnes, ton dévouement est tel que tu finis par accepter trop de responsabilités et par t’épuiser.

Au-délà de la quantité utilisée, il s’agit aussi de se pencher sur la qualité. Est ce que tu utilises tes forces à bon escient ? Pour cela, c’est important de vérifier l’effet sur soi et sur les autres. Si tu sens que c’est bénéfique, c’est que c’est la bonne dose. Sinon, il y a quelque chose à revoir soit dans la façon dont tu les utilises soit dans l’intensité.

Quel est l’impact quand tu utilises tes forces ?

2e étape : trouver son diapason

Cherche un exemple dans ta vie où tu as utilisé tes forces principales pile au bon niveau, de façon tout à fait juste. Comment t’es tu senti.e ?
Sers-toi de ces expériences comme de diapason.

3e étape : rééquilibrer ta force

Si tu t’aperçois que ton utilisation d’une de tes forces est telle qu’elle en devient parfois une faiblesse, il est temps de la rééquilibrer.

Atténuer une force quand cela s’avère nécessaire pour éviter d’en abuser ou modifier ta façon de l’utiliser exige une approche différente que le développement des forces. Il s’agit d’affiner l’utilisation de ta force, de trouver le bon dosage.

Voici quelques conseils pour y arriver :

1) Compense avec d’autres forces

Par exemple, compense un excès d’honnêteté par de la gentillesse pour éviter de blesser l’autre, et par de la prudence pour détecter les situations où il vaut mieux retenir tes mots pour ne pas te retrouver dans des situations délicates.

2) Compenser avec une force opposée

Par exemple, faire preuve de réserve si tu as tendance à être trop franc.

3) Choisir dans quelles situations utiliser tes forces

C’est important de bien choisir dans quelles situations utiliser tes forces à pleine puissance, et quand les réfréner. Quand faire de l’humour et quand rester plus sérieux, quand chercher un consensus et quand trancher…
Cela demande de bien se connaître, d’être capable de prendre du recul sur une situation, d’évaluer les personnes impliquées, et de juger quel est le degré approprié.

Par exemple, si tu es en rendez-vous client avec un collègue qui adopte un discours avec lequel tu n’es pas tout à fait en phase, peut être est-il plus judicieux de ne pas le contredire devant le client et d’attendre d’être seul à seul avec lui (tant que, bien sûr, son discours ne va pas à l’encontre de ton code éthique).

En conclusion, même si il est important de chercher à développer et à utiliser quotidiennement tes forces, parce que cela contribue à ton épanouissement, prends garde à ne pas verser dans l’excès pour ne pas que cette force se transforme en faiblesse, et à toujours utiliser tes forces à bon escient.

L’idée est d’ajuster l’utilisation de tes forces comme avec une table de mixage, en réglant l’intensité et les modalités en fonction de la situation, de la mise en sourdine au volume maximal.

* Strengths, strengths overused, and lopsided leadership. Kaiser, Robert B.; Overfield, Darren V.


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[Dossier Talents] Le rôle du talent dans la performance

La réflexion sur les talents est indissociable de celle sur la performance.
Qu’est ce qui permet à une personne d’atteindre l’excellence ? Quel rôle joue le talent sur la performance ?

Sommes-nous génétiquement conditionnés à réussir ou non dans un domaine ? Sommes-nous capables de développer n’importe quelle compétence à partir du moment où nous y mettons suffisamment d’effort et d’heures de travail ? Ou faut il l’ingrédient magique – le talent – pour devenir exceptionnel ?
C’est le grand débat entre le camp des “nature” et celui des “culture” (ou “nurture” en anglais), sur l’influence de l’inné et celle de l’acquis.

Le point de vue “nature” : le talent a un impact majeur sur la performance

Selon le point de vue “nature”, nous naissons câblés d’une certaine manière, avec notre propre combinaison de forces, de faiblesses, de traits de caractère. Nos talents nous confèrent des facilités naturelles qui nous permettent d’exceller dans un domaine.

On le remarque souvent mieux chez les autres. Par exemple, il y a ceux qui ont “un don” pour les langues et l’oreille pour percevoir un accent et réussir à l’imiter et pourront donc atteindre facilement le niveau d’un natif. Et il y a ceux qui malgré tous leurs efforts, pourront acquérir le vocabulaire mais ne parviendront jamais à se départir de leur accent à couper au couteau.

Difficile de réfuter que certaines personnes ont plus d’aisance que d’autres, sans avoir à faire d’effort, et ce dans tous les domaines : l’art, le sport, les facultés intellectuelles, relationnelles…

Tu l’as probablement toi-même constaté, à l’école, au travail ou dans ta vie quotidienne : il y a des sujets que tu comprends tout de suite, que tu apprends facilement sans avoir à fournir beaucoup de travail et d’autres que tu as plus de mal à saisir même en passant de longues heures dessus. Il suffit d’ailleurs d’observer jouer un groupe d’enfants de 2 ans pour s’apercevoir que dès la tendre enfance, nous avons des inclinaisons naturelles, des comportements et des modes de fonctionnement singuliers.

Puisque le talent influence la rapidité et la facilité avec lesquelles on apprend, il va nous permettre d’atteindre un niveau d’excellence plus élevé, plus vite.
C’est en quelque sorte l’étincelle qui allume l’incendie et qui nous rend brillant, hors du commun, au point de forcer l’admiration.

Pour autant, le talent garantit-il l’excellence et la réussite ? S’il suffit à assurer une performance exceptionnelle, dans ce cas, à quoi bon fournir des efforts ? Soit j’ai du talent et tout ira bien, soit je n’en n’ai pas et dans ce cas, c’est perdu d’avance, ça ne sert à rien que je tente quoi que ce soit dans ce domaine puisque je ne pourrai jamais être bon.
Le talent facilite la maîtrise, même s’il ne fait pas tout. Mais est-il nécessaire pour atteindre l’excellence ?

Le point de vue “culture” : le talent n’est pas un facteur de la performance

Pour le camp de la “culture”, le talent n’a pas d’impact -ou un très minime- sur la performance : tout se joue à la sueur du front.
C’est K. Ericsson, professeur de psychologie à Florida State University, qui a popularisé cette théorie grâce à son étude menée en 1993 sur le lien entre performance, talent et pratique, reprise par Malcolm Gladwell dans son livre Outliers, dans lequel il introduit la “règle des 10000 heures”. Le Pr. Ericsson a étudié pendant de nombreuses années les performances de musiciens, d’athlètes ou de joueurs d’échec pour comprendre les facteurs qui permettent d’atteindre l’excellence. Il en a conclu que le talent ou les différences génétiques n’ont que très peu d’impact sur la performance.

Selon lui, c’est la pratique, et plus précisément la “pratique délibérée” c’est à dire un entraînement structuré et spécifiquement pensé pour progresser et développer des aspects bien précis des compétences, qui permet d’atteindre un niveau hors du commun dans un domaine. Il a établi à environ 10 ans la durée de pratique nécessaire pour exceller. Ce travail demandant un engagement extraordinaire sur le long terme et un certain renoncement que peu d’entre nous se révèlent capables de fournir. Cette pratique est contraignante, éprouvante, c’est la raison pour laquelle peu de personnes atteignent un tel niveau d’excellence.

Autrement dit, avec beaucoup de travail acharné et prolongé, n’importe qui peut maîtriser n’importe quel domaine, quelles que soient ses aptitudes naturelles. La génétique ne rentre pas en ligne de compte.

Notre système éducatif repose beaucoup sur la théorie “culture” plutôt que “nature”. Comme si chacun est une page blanche qu’il convient de noircir d’un même socle de connaissances absolument nécessaires sans prendre en compte notre unicité et nos inclinaisons. Nous devons maîtriser tous les domaines et travailler dur à pallier nos lacunes si ce n’est pas le cas.

Cette théorie présente aussi des pièges. Retirer le talent de l’équation de la performance revient à dire que seul le travail compte, qu’importe le potentiel ou le mode de fonctionnement de chacun. La suite logique est que si je peux tout apprendre, je peux atteindre n’importe quel objectif que je me fixe tant que je fournis suffisamment d’efforts ; si j’échoue ou que je suis moins bon que les autres, c’est donc entièrement de ma faute. De quoi saper facilement la confiance en soi en cas d’échec.
Comment trouver un équilibre entre ces deux philosophies ?

Culture et nature vont main dans la main.

Si le talent n’avait aucune influence sur la performance, comment expliquer que deux personnes qui passent exactement le même nombre d’heures sur un sujet en faisant exactement les mêmes exercices n’atteignent pas le même niveau ?
Et si seul le talent comptait, comment expliquer qu’une personne dotée d’une magnifique voix de soprano ne puisse égaler Maria Callas chantant La Traviata ?
Talent et pratique, nature et culture, vont main dans la main. C’est un échange constant entre les deux qui permet une performance hors du commun.

Le talent prend du temps à se développer. Rares sont ceux qui réussissent sans effort, chance du débutant mise à part. On ne va pas pouvoir reproduire un paysage avec la précision d’une photographie la première fois qu’on tient un crayon dans la main, simplement parce qu’on a un talent pour le dessin. Le talent est comme une graine, pour devenir un bel arbre, il lui faut la bonne nourriture. Cette nourriture, c’est la pratique.

Le Pr. Hambrick, professeur en psychologie à l’Université du Michigan (MSU), a mené des recherches qui montrent que c’est la nature qui nous pousse vers notre objectif, même si c’est la pratique qui nous permet d’atteindre un certain niveau de performance. Et que nature et culture sont donc intimement liées.
En effet, il s’est aperçu que les musiciens talentueux passaient plus d’heures à pratiquer, comme mûs par leur talent, et que le résultat de leur travail était décuplé par rapport à ceux qui n’avaient pas de talent.
Dans son étude, le différentiel dans la performance entre les individus ne s’expliquait que très peu par la pratique. Par ailleurs, l’impact de la pratique variait considérablement d’un domaine à l’autre. Par exemple, la pratique a beaucoup moins d’effet dans les domaines liés à l’éducation (4%) ou aux métiers (1%) que dans la musique (21%) ou le sport (18%). Autrement dit, plus une activité est prévisible, plus la pratique compte.
David Shenk, auteur de The Genius in All of Us, affirme lui aussi que nature et culture sont intimement liées. Selon lui, il faut voir le talent comme un processus plutôt que comme quelque chose qu’on possède ou non. Le talent se développe au contact de l’environnement, au cours des expériences.

Le talent favorise la performance parce qu’il accélère l’apprentissage et permet donc d’arriver à la maîtrise plus rapidement. En 1950, une étude* auprès d’étudiants a montré qu’avec de l’entraînement, tous les étudiants pouvaient augmenter leur vitesse de lecture mais que ceux qui démarraient avec une bonne vitesse (300 mots par minute) et avaient donc une aptitude naturelle dans ce domaine faisaient plus de progrès (2900 mots à la minute à la fin de l’étude) que les autres.

Par ailleurs, s’adonner à une activité qui mobilise nos talents procure généralement du plaisir et de la satisfaction puisqu’on fait les choses avec facilité et naturel, ce qui va nous pousser à poursuivre l’activité pour se perfectionner. Il peut néanmoins arriver qu’on n’éprouve pas de plaisir à utiliser certains talents. Dans ce cas, nous n’aurons pas envie de les exploiter ni de les développer parce qu’on ne ressent pas de satisfaction à le faire.

Enfin, notre motivation à exceller va être boostée par les encouragements des autres, qui vont repérer notre potentiel et nos talents et nous inciter à les utiliser et à les développer. On va encourager la personne qui a une belle voix à chanter, celle qui aime imiter à faire du théâtre, l’enfant qui a une belle plume à écrire.
C’est comme monter une côte à vélo. La présence du talent permet de choisir la bonne vitesse pour faciliter la montée et atteindre le sommet plus rapidement et avec moins d’effort. Avec du talent, le retour sur investissement en temps et en énergie est bien meilleur.

Mais c’est bien à travers la pratique intentionnelle, réfléchie, structurée et pensée selon des objectifs précis d’amélioration qu’on va pouvoir développer ses talents. Pour atteindre un haut niveau de performance, il faut donc identifier ce talent à activer, puis décider qu’il est vital de le développer et s’y atteler dans la pratique.

Cette pratique intentionnelle s’accompagne d’autres facteurs qui vont nous aider à poursuivre nos efforts sur le long terme.

Csikszentmihalyi distinguent huit facteurs qui conditionnent le développement d’un talent**:
1) la reconnaissance sociale des habiletés et des aptitudes
b) la présence de traits de personnalité contribuant à la concentration et à l’ouverture d’esprit
c) l’apprentissage d’habitudes de travail
d) le choix d’une orientation de l’énergie psychique vers le travail dans le domaine de compétence
e) l’importance de la famille dans son rôle de soutien, de construction de défis, de facilitateur d’accès à un état de flow
f) l’influence de l’enseignant favorisant le plaisir et assurant un soutien
g) la présence simultanée de plaisirs immédiats incorporés dans une projection de récompenses futures
h) le talent est encouragé par les expériences optimales (flow) associées au domaine d’excellence

Pour qu’un talent se développe, il faut donc qu’aptitudes naturelles et facteurs environnementaux se combinent.
Et pour alimenter le moteur et garder sa motivation, la discipline, la persévérance, le goût de l’effort et de l’apprentissage, l’attitude, la personnalité, l’enseignement, l’environnement, les opportunités aussi, vont être autant d’éléments qui ont un impact sur les fruits de son travail sur le long terme.

Le talent est donc le tremplin qui va nous permettre, à force de pratique soutenue, d’exceller dans un domaine, en combinant nature et culture.
Bien connaître ses talents permet de capitaliser son potentiel et de s’orienter vers un domaine dans lequel on va pouvoir mettre notre énergie et notre effort dans des activités pour lesquelles notre aisance naturelle va nous sortir du lot.

Cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut rien oser sous prétexte qu’on considère ne pas avoir de talent. Au contraire, c’est en explorant et en expérimentant de nouvelles activités qu’on pourra découvrir de nouveaux talents en fonction des facilités qu’on aura repérées.

« The Rewarding Work of Turning Talents Into Strengths », étude Gallup par Tom Matson and Jennifer Robison, Janvier 2017

** Les significations accordées aux événements et aux aléas d’une carrière sportive : des sources du développement de l’expertise par Jean-Luc Tomás and Philippe Fleurance, 2007, revue l’Orientation scolaire et professionnelle (O.S.P)


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[Métier] Adrien, responsable digital à la Web School Factory : le marketing au service d’un produit utile

Dans l’imaginaire collectif, le marketing incarne toutes les dérives de la société de consommation, on l’associe aux stratégies de manipulation les plus immorales pour faire du chiffre à tout prix. Et pourtant, le marketing ce n’est pas que ça. Utilisé à bon escient et dans le respect de certaines valeurs, le marketing sert à favoriser la rencontre entre un utilisateur et un produit qui lui rendra réellement service.

Adrien Pepin, responsable digital de La Web School Factory, a la chance d’utiliser ses compétences en marketing pour les mettre au service d’un produit qu’il juge utile, et noble. Chaque jour, il trouve du sens dans son travail en aidant les jeunes à s’orienter et à trouver leur voie dans le monde changeant du web.

Portrait.


Depuis 3 ans, je suis responsable digital de La Web School Factory, une école à taille humaine qui propose une pédagogie nouvelle autour des métiers du web.

La Web School se positionne à la croisée entre les écoles de commerce, écoles d’ingénieur, écoles multimédia…

Elle propose des nouvelles pédagogies très pragmatiques, collaboratives, tournées vers le projet. Les étudiants mettent en pratique la théorie enseignée en cours à travers de nombreux projets avec des entreprises.

L’objectif est de former des futurs managers du numérique, qui ont mis les mains dans le cambouis au tout début et qui ont aussi énormément de compétences autour du management, du business, de la gestion d’équipe.

Je m’occupe de toute la partie communication et web marketing. J’ai en charge l’ensemble de l’acquisition online à travers ses différents leviers (réseaux sociaux, adwords, emailing…) ainsi que la communication de l’école (rédaction, marketing de contenu, social media…).

C’est une petite école, avec une petite équipe, où tout le monde s’entraide. C’est pour ça que j’interviens ponctuellement avec la responsable des admissions. Par exemple, je vais participer au salon, intervenir lors des journées portes ouvertes pour raconter mon parcours aux jeunes qui viennent nous voir et échanger avec eux…

Mon objectif est vraiment de les conseiller, de leur présenter ce qu’on fait, et de chercher à  comprendre ce qui les intéresse vraiment pour leur recommander plusieurs typologies de parcours.

Je ne m’étais pas destiné à des missions d’orientation et au monde de l’éducation, pour aider les jeunes à trouver leur voie. Je suis tombé dessus un peu par hasard, mais j’y ai vraiment pris goût, ça me passionne. J’aide les jeunes à s’orienter dans les métiers du web. Je les aide à réaliser que, certes c’est un choix difficile, mais qu’en même temps ils peuvent enfin suivre leurs envies. Il faut prendre l’orientation comme une chance et pas comme une contrainte pour faire plaisir à papa et maman.

Une voie toute trouvée

J’ai eu la chance de trouver ma voie sans encombre. J’ai toujours eu des facilités jusqu’en première. Cette année-là, j’ai négligé un peu le lycée parce que je passais beaucoup de temps sur mon ordinateur à faire des sites web, une web radio en ligne…

Du coup, j’ai failli redoublé. Ça m’a réveillé et j’ai mis les bouchées doubles en terminale pour obtenir mon bac S. J’ai ensuite regardé toutes les orientations possibles pour me lancer dans l’informatique, et j’ai découvert ce qui à l’époque s’appelait DUT SRC et qui s’appelle maintenant DUT MMI (Métiers du Multimédia et de l’Internet). C’est une super formation publique, car très polyvalente : design, développement, marketing, vidéo…

Au départ je m’étais plutôt orienté vers la technique avec deux stages dans le développement web. Puis la dernière année, j’ai réalisé un projet tutoré qui consistait à créer le webzine du DUT. Je me suis rendu compte que l’aspect communication, média, réseaux sociaux me plaisait énormément et que je n’avais pas vraiment envie de programmer et voir des lignes de codes toute la journée.

A la fin de mon DUT, j’ai décidé de poursuivre mes études vers un BAC+5. J’ai donc cherché un école tournée vers le projet et le concret. J’ai décidé de rejoindre HETIC, qui était une des premières écoles privées dans le web. Ça m’a énormément plu. J’ai fait des stages dans la communication et les réseaux sociaux, notamment chez We Are Social. Puis j’ai enchainé en stage, alternance puis CDI chez FrenchWeb, magazine des professionnels du web.

Les projets en parallèle, terrain de jeu pour développer ses compétences

Je suis quelqu’un d’assez curieux qui a toujours aimé avoir des activités à côté. J’ai deux petits projets en parallèle de mon job à La Web School, que je développe quand j’arrive à trouver du temps.

Il y a AvecMonCafé que j’ai lancé pendant la période où je cherchais du boulot, entre mon ancien job chez Frenchweb et mon recrutement à La Web School. J’avais du temps en plus de ma recherche d’emploi et je n’avais pas envie de me tourner les pouces. Donc j’ai créé une newsletter hebdomadaire pour les passionnés du web avec une sélection de sujets qui parlent du digital au sens large (marketing, innovation, design, etc).

J’ai aussi un blog dont le nom parle de lui-même : Partir De Paris. C’est un terrain de jeu, avec un sujet qui m’intéresse, et qui me permet de m’amuser, de faire des expériences, sans pression, de tester quelques techniques sur le web.

Je pense qu’avoir ce genre de projets est très utile pour décrocher un job et nourrir son job actuel. Ça permet de rester en alerte, de se tenir au courant. C’est d’autant plus important dans un domaine comme le web et le numérique.

Un travail qui a du sens

Je m’épanouis dans mon travail parce que j’apprends plein de choses, que je crois en ce que je fais. Je peux aussi utiliser ma propre expérience personnelle pour aider des jeunes qui sont souvent dans des périodes de flou, et qui ne savent pas forcément qu’il y a énormément de métiers possibles dans le web et de formations différentes pour y arriver.

Je ne serais pas capable de mettre mes compétences en marketing au service de quelque chose en lequel je ne crois pas. Aujourd’hui, je trouve beaucoup de sens en ce que je fais. C’est extrêmement gratifiant de voir des jeunes, que l’on a conseillés et qui intègrent l’école s’éclater dans ce qu’ils font. C’est la preuve que je les ai correctement aidés et que l’école les aident à se révéler.

Je conseille toujours les jeunes avec sincérité avec pour objectif de m’assurer que c’est bien l’école qu’il leur faut. Je ne suis pas du tout dans un discours commercial qui force, mais dans un accompagnement intelligent. On parle de leur avenir, j’estime qu’on a une part de responsabilité avec laquelle il ne faut pas jouer.

S’orienter dans les métiers du web

Le digital, ce n’est pas tant une filière comme l’hôtellerie par exemple, mais plutôt un domaine qui irrigue les différents secteurs. Il faut aussi remettre quelques notions au clair. Il y a l’informatique qui est très technique. Il y a le web qui englobe la technique mais aussi le design, le marketing… Et plus loin encore, le numérique qui relie le web, qui est virtuel, au physique.

Selon moi, une bonne école dans le web c’est une école qui est capable d’évoluer, et qui est aussi capable d’inculquer à ses élèves comment travailler en équipe, de leur fournir les clés de compréhension du domaine dans son ensemble. C’est une école qui forme à travers le projet, le pragmatique, pour apprendre à adopter la bonne attitude en entreprise, à rebondir, à s’adapter… Parce que la technique devient très vite obsolète dans ces métiers qui évoluent à vitesse grand V. Ce sont les stages, l’alternance et les projets qui permettent de se confronter directement à l’entreprise, d’apprendre à fonctionner dans cet environnement, à prendre les initiatives.

Personnellement, ce que m’a apporté l’HETIC, ce n’est pas tant les compétences techniques que la capacité à m’adapter, et à être curieux. C’est ce qui m’a permis de me construire, de trouver ma voie, de me rendre indispensable dans une entreprise.

Le paysage des écoles dans le numérique est de plus en plus large avec des différences de positionnement: Bac+2, Bac+5, privé, public…

Je ne pense pas qu’il y ait une meilleure école du web parce que ça dépend vraiment des besoins de chacun et chaque école a ses spécificités.

Pour trouver l’école la plus adaptée, il faut creuser un maximum et surtout parler le plus possible avec les écoles, les étudiants, les professionnels, aller aux portes ouvertes, en salon et ensuite avoir un minimum de recul pour évaluer si le discours est sincère ou pas. Pour évaluer une école on peut regarder les entreprises partenaires, les débouchés, ce que font les diplômés après l’école…


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Adrien est un Bloomeur ! Retrouve son témoignage sur Bloomr.

Le web t’intéressse ? Adrien a publié une présentation pour tout savoir sur les écoles, les formations et les métiers du web 

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Multipotentiels : s’accepter pour se construire une vie professionnelle cohérente

Le terme de multipotentialité est de plus en plus populaire, beaucoup de personnes semblent se reconnaitre dans ce mode de fonctionnement. Peut être qu’avec l’émergence de nouveaux modes de travail, on s’autorise enfin à accueillir et accepter cette multiplicité sans la considérer “anormale” ou embarrassante, après avoir été conditionnés à nous spécialiser. On peut enfin laisser libre cours à nos élans naturels qui nous poussent à butiner et à s’intéresser à plusieurs choses.

Pour mieux cerner ce qui se cache derrière la notion de multipotentiels, j’ai interviewé Laure Brignone, multipotentielle, bien sûr, et spécialiste (si, si, c’est compatible) de l’accompagnement de ce type de profils, pour les aider notamment à se construire une vie professionnelle à leur image. Voici le meilleur de notre discussion passionnante. 

Signes distinctifs des multipotentiels : intêrets multiples, curiosité ultra-développée, créativité et enthousiasme survolté

La définition de base des multipotentiels est simple: ce sont des personnes ayant de multiples intérêts, qu’ils pratiquent soit en parallèle, soit séquentiellement, les uns après les autres. Dans le second cas, elles peuvent être à fond sur un sujet pendant 6 mois, un an voire 6 ou 7 ans et à un moment donné, elles vont switcher et passer completement à un autre domaine.
On associe souvent multipotentiels et profils généralistes, mais il peut aussi y avoir des spécialistes, qui sont experts par exemple dans un ou deux domaines et vont ensuite papillonner sur plein d’autres sujets.

Ce qui caractérise les multipotentiels, c’est une curiosité forte, qui s’accompagne d’un côté créatif. La créativité ne se limite pas à l’artistique, c’est bien plus large que cela et elle intervient à plein de niveaux : comment on va générer des idées, mettre en oeuvre les choses, résoudre des problèmes… Et troisième signe distinctif, c’est une forme particulière d’enthousiasme, un peu comme un gamin qui découvre quelque chose, avec une grande soif d’apprendre et l’excitation de la nouveauté.

Le terme multipotentiels a été popularisé par l’américaine Emilie Wapnick*. D’autres termes existent comme Renaissance Soul de Margaret Lobenstine ou Scanner, utilisé par Barbara Sher, mais c’est plutôt multipotentialité qui a été repris en français.

Il n’y a pas de diagnostic scientifique pour l’instant pour identifier les multipotentiels, ce qui n’est pas plus mal car c’est aux personnes de se reconnaître et non pas de passer la responsabilité à une tierce personne. Le terme a avant tout pour intérêt que les personnes puissent mettre des mots sur leur façon de fonctionner et se reconnaître, pour s’accepter et éventuellement se rencontrent entre eux.

Trouver sa place professionnelle, un défi pour les multipotentiels

L’activité professionnelle est souvent un challenge de taille pour les multipotentiels, parce que c’est difficile de se fixer quand on a plein d’envies. Il y a ceux qui s’ennuient parce qu’ils s’obligent à rester dans quelque chose qui ne leur plait pas, ceux qui n’arrivent pas à se fixer parce qu’ils essaient plein de choses et qui sont étiquetés d’instables. Il y aussi ceux qui n’arrivent pas à commencer et ont des difficultés à passer à l’action, ou à l’inverse ceux qui ont l’impression de ne jamais rien finir parce qu’ils gèrent tellement de projets en parallèle…

La problématique professionnelle est donc souvent la demande première, sur laquelle je travaille notamment sur la notion de fil rouge qui permet de dégager sa propre cohérence.

Apprendre à se reconnecter à soi

On est sur des profils où on a besoin de se connaitre très bien, peut être plus que d’autres profils. On a besoin de se chercher, de bien poser les choses pour ne pas partir dans tous les sens. Ce qui peut se faire de plein de manières. C’est important de changer de regard pour renforcer sa confiance en soi et en son environnement. En ce sens j’aime bien parler de redécouvrir la magie, autant celle qui nous entoure que celle qu’on a en nous.

Dans mes accompagnements, j’approche trois dimensions principales : l’Etre, l’environnement physique et sociale, et le temps. Ces trois dimensions sont à prendre en compte simultanément, si l’on ne veut pas, par exemple, être boosté par un travail sur la confiance en soi et être par ailleurs tiré en arrière par son environnement social ou par sa gestion et approche du temps.

Par ailleurs, je travaille beaucoup sur la partie se reconnecter à soi, à ses désirs et à ses envies par les sens, la créativité et la nature pour reprendre conscience de ce qu’on est et de son intuition. J’insiste particulièrement sur le fait d’accepter ses modes de fonctionnement, de s’autoriser à Être Soi car c’est la base pour aller vers une vie qui nous convienne. C’est aussi pour cela que je mets l’accent sur les talents naturels, puisqu’ils permettent de reprendre confiance en soi (très important sur nos profils, la légitimité pouvant être difficile à acquérir), d’aider à trouver son fil rouge et de ressentir du plaisir dans son travail (utiliser ses talents rend heureux et efficace !).

Cartographier son histoire et ses envies pour trouver son fil rouge

Trouver sa cohérence et se persuader soi même de sa valeur demande tout un travail en amont pour regarder son parcours et l’accepter, comprendre qu’il est rarement là pour rien. Souvent les gens me disent que le fait de découvrir leur multipotentialité donne un sens nouveau à leur histoire. Je travaille beaucoup sur l’état d’esprit et l’acceptation de qui on est.

En général, sur la partie fil rouge, je conseille de commencer par tout poser, par faire une cartographie de tout ce qui a été fait dans son parcours. Puis de poser tous les projets et intérêts dont on a envie dans sa vie (autant ce que l’on connait et a déja fait, que ce que l’on ne connait pas encore !) et les regrouper en grandes thématiques. L’esprit enregistre ensuite cette carte et, petit à petit, il peut faire ses liens et des regroupements entre tous ces éléments… C’est une cartographie qui va évoluer dans le temps, c’est une première base !

En revanche, je ne pars pas du tout des compétences dans mes accompagnements, elles peuvent arriver à la fin mais sinon je considère qu’elles ferment l’esprit alors que l’on a souvent besoin d’ouvrir son regard pour trouver les liens entre toutes nos envies

Trouver le bon mode de travail et le bon environnement

Tous les modes de travail peuvent être compatibles avec les profils multipotentiels. C’est à chacun de trouver le mode de fonctionnement et l’environnement qui va lui permettre de s’épanouir.

Certains essaieront de regrouper le plus de choses possibles sous une activité chapeau, d’autres feront plusieurs métiers en parallèle et d’autres chercheront une organisation ouverte d’esprit qui convient bien à leur mode de fonctionnement.
Certains préfèreront être indépendants, d’autres s’épanouiront tout a fait dans le monde de l’entreprise parce qu’ils auront trouvé le bon environnement, que leur rôle leur offrira un mix de choses à faire qui leur conviendra parfaitement.

D’ailleurs, il y a beaucoup de postes polyvalents en entreprise, et beaucoup de postes dits “généralistes”. Un grand nombre de multipotentiels ont cette croyance qu’il faut être spécialiste pour réussir, parce que c’est ce qui est valorisé, mais ceux qui font de la gestion de projet, un grand nombre de managers, les directeurs, ce sont des généralistes.

Pour ne pas s’épuiser, apprendre à gérer son temps

Il y a tout un travail autour de l’’approche du temps à faire parce que tu peux vite te sentir oppressé par le manque de temps quand tu veux faire plein de choses.

Quand on a plusieurs choses en parallèles, on a souvent l’impression qu’on se traine. Ce qui peut aider c’est de se mettre des sous-objectifs abordables rapidement et de les célébrer quand ils sont atteints, de se récompenser.

Concernant la façon de s’organiser, il n’y a pas de recette universelle. Certaines personnes vont aimer faire plusieurs choses dans la même journée, avoir plusieurs briques, alors que d’autres vont préférer se focaliser pendant une ou deux semaines sur un sujet avant de passer à autre chose.

On peut aussi réserver des plages horaires dans la semaine dédiées à une certaine activité, mais tout en restant souple sur ce qui est fait autour de cette activité, en fonction de l’état d’esprit du moment. Par exemple le jour où on se sent très créatif c’est dommage de ne pas en profiter en se forçant à faire quelque chose sous prétexte qu’on l’avait prévu. Donc c’est aussi être à l’écoute de son fonctionnement. Je conseille aussi beaucoup de s’imposer des pauses, de se les mettre dans son agenda et de comprendre qu’elles ne sont pas une perte de temps, au contraire

La gestion du temps c’est savoir allier souplesse et rigueur, en fonction des besoins de chacun.

* Emilie a tenu un Ted Talk (conférence) sur le sujet que je te recommande chaudement pour en apprendre un peu plus sur les multipotentialistes.


En savoir plus

Retrouve le blog de Laure, pour tout savoir sur la multipotentialité (entre autres sujets) : Une étincelle

Je te conseille de commencer ta lecture par son Petit manifeste de la multipotentialité , l’article Multipotentialiste et scanner, à la recherche de son fil rouge et son éloge de la pause.

Laure anime un groupe Facebook « Multipotentialité, pourquoi choisir ? » que je t’encourage à rejoindre si tu te sens multipotentiel (ou par simple curiosité !). Tu y retrouveras plein de personnes qui viennent témoigner, partager leur expérience, leurs découvertes, leurs interrogations, leurs réussites et les épreuves qu’ils ont réussi à traverser.

Laure organise aussi un atelier pour reprendre confiance et identifier ses blocages afin de passer à l’action (le prochain est le 18 mai)

Et pour suivre Laure sur les réseaux sociaux : YouTube et Twitter


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[Dossier Talents] Comprendre ses talents avec le StrengthsFinder (+ guide gratuit de chaque thème de talents en français)

[Ceci est le huitième article de notre Dossier Talents.]

Nous avons l’habitude de reconnaitre et de souligner nos faiblesses beaucoup plus facilement que nos forces. On nous a inculqué que nous pouvions tout faire, tout devenir, tant que nous y investissons l’effort nécessaire.

Pointer les faiblesses du doigt, une mauvaise habitude culturelle

Les études menées par l’organisme Gallup révèlent que dans toutes les cultures, une grande majorité de parents considèrent que les notes les plus basses sont celles qui réclament le plus d’attention. D’ailleurs, le fait qu’un enfant ait de bons résultats à l’école est perçu comme « normal ». En revanche si un 5/10 vient entâcher le bulletin de notes qui ne comporte que des 9/10, c’est sur cette note médiocre qu’enseignants et parents vont s’attarder plus que sur le fait que le bulletin est, ce résultat mis à part, exemplaire.

Bien sûr connaitre ses faiblesses peut être utile, mais pour pouvoir s’en accommoder et les contourner si nécessaire. C’est quand on consacre son énergie à développer ses forces et ses talents qu’on est le plus efficace, le plus performant et le plus satisfait. C’est quand on utilise ses talents qu’on peut exploiter son potentiel et progresser au maximum. C’est aussi dans ces moments qu’on peut être pleinement soit même, engagé dans ce qu’on fait, confiant, audacieux… D’où l’importance de connaitre et de développer ses forces. Or, beaucoup d’entre nous sont incapables de décrire quels sont leurs talents.

34 thèmes pour regrouper les talents possibles

Nous possédons généralement une combinaison de talents reliés par un thème. Par exemple, si on aime partager ses idées, créer des histoires et qu’on trouve toujours le mot juste, ce sont tous des talents qui appartiennent au thème Communiquer.

Notre combinaison de talents reste stable toute notre vie. Même si on change, nos traits de caractères profonds ne varient pas vraiment. Il semblerait même qu’on puisse prévoir la personnalité qu’on aura adulte dès l’âge de 3 ans.

Une équipe de scientifiques de chez Gallup s’est basée sur 40 ans d’études pour créer une liste des 34 thèmes pour regrouper l’éventail de talents possibles.

Les 34 thèmes sont répartis en quatre sous-domaines de leadership : exécution (Execution), influence (Influencing), relation (Relationship), pensée stratégique (Strategic Thinking).

Voir la fin de l’article pour découvrir un résumé des 34 thèmes et télécharger le PDF avec le détail de chaque thème.

Un test pour découvrir ses thèmes de talents

L’organisme Gallup a conçu le test StrengthsFinder® pour nous permettre d’évaluer quels sont les cinq thèmes les plus présents chez nous parmi cette liste.

L’objectif de ce test est d’identifier ses talents, pour pouvoir ensuite les transformer en force, selon l’équation :
Forces = Talents x Investissement (i.e. pratique, compétences, connaissances)
On part de ses talents et de ses aptitudes naturelles pour les amplifier et les magnifier, pour développer une expertise à travers l’apprentissage et la pratique
Le test ne prend en compte ni les connaissances ni les compétences.

Le test StrengthsFinder® coûte 15$. Il comporte une série de questions auxquelles on doit répondre en moins de 20 secondes pour nous éviter de trop réfléchir et nous encourager à répondre instinctivement.

Une fois passé, on reçoit un rapport et un guide personnalisé de ses forces avec des idées pour les développer ainsi que l’accès à une série d’outils et de ressources comme des vidéos et l’explication de chaque force. Le tout en anglais uniquement.

Pour passer le test StrengthsFinder, clique ici

Les résultats du StrengthsFinder® ne sont disponibles qu’en anglais sur le site de Gallup. J’ai donc traduit en français les présentations et explications associées à chaque thème, fournies dans le livre. C’est une traduction libre et avec quelques omissions. Je ne l’ai pas faite valider par Gallup.

Les traductions des appellations données à chaque thème sont aussi libres. Les termes d’origine sont des marques déposées.

Pour accéder aux explications complètes, télécharge le guide des 34 thèmes :

strengthsfinder themes

NB : le rapport fourni après avoir passé le test étant personnalisé, tu ne trouveras pas la traduction dans le PDF.


Résumés des 34 thèmes et leur domaine

Execution (Executing)

Accomplir (Achiever®) : talent pour travailler dur, grande endurance. Retirer beaucoup de satisfaction à être occupé et productif.
Organiser (Arranger®) : talent pour organiser en cherchant à optimiser comment chaque élément s’imbrique
Avoir des convictions (Belief®) : vivre en respectant des valeurs phares qui servent de boussole au quotidien
Egaliser (Consistency™) : avoir conscience que chaque personne mérite d’être traitée de façon égale, et le faire en définissant et en respectant des règles claires
Envisager (Deliberative™) : talent pour prendre des décisions et faire des choix réfléchis, et anticiper les obstacles
Contrôler (Discipline™) : apprécier la routine et la structure, aimer l’ordre
Se concentrer (Focus™) : talent pour prioriser puis agir, pour choisir une direction et s’y tenir tout en faisant les ajustements nécessaires en cours de route pour ne pas dévier de sa course.
S’engager (Responsibility®) : tenir ses engagements, respecter des valeurs comme l’honnêteté et la loyauté
Réparer (Restorative™) : talent pour résoudre des problèmes, comprendre ce qui ne va pas et trouver une solution

Influence (Influencing)

Catalyser (Activator®) : talent pour transformer les pensées en action et donner vie aux choses. Tendance à l’impatience.
Mener (Command®) : talent pour prendre le contrôle d’une situation et prendre des décisions
Communiquer (Communication®) : talent pour exprimer ses pensées, mener des conversations et faire des présentations
Se mesurer (Competition®) : mesurer ses progrès en comparant sa performance à celle des autres, faire tout son possible pour remporter la victoire
Perfectionner (Maximizer®) : se focaliser sur les forces pour stimuler les autres et les aider à exceller
Avoir confiance (Self-Assurance®) : avoir confiance en ses capacités à prendre sa vie en main et à la mener où il faut, pouvoir compter sur sa boussole intérieure pour avoir confiance en ses décisions
Briller (Significance™) : désirer avoir de l’importance aux yeux des autres et chercher à obtenir de la reconnaissance
Séduire (Woo™) : aimer rencontrer de nouvelles personnes et se les mettre dans la poche, éprouver de la satisfaction à briser la glace et à créer de nouveaux liens

Relation (Relationship)

S’adapter (Adaptability®) : aimer prendre les choses comme elles viennent, être dans l’instant présent.
Se connecter (Connectedness®) : faire confiance aux liens entre les choses et les gens, être convaincu que les coincidences sont rares et que chaque évènement a un sens
Développer (Developer®) : talent pour reconnaitre et développer le potentiel chez les autres et détecter les signes de progrès
Compatir (Empathy™) : talent pour ressentir les sentiments et émotions des autres en étant capable de se mettre à leur place
Concilier (Harmony®) : talent pour chercher le consensus, trouver des terrains d’entente et éviter les conflits
Rassembler (Includer®) : talent pour accepter les autres, être conscient des exclus, et s’efforcer de les inclure
Singulariser (Individualization®) : s’attacher aux qualités uniques chez chacun d’entre nous, talent pour faire en sorte qu’un groupe de personnes travaillent ensemble efficacement
Positiver (Positivity®) : avoir un enthousiasme contagieux, être enjoué, talent pour motiver les autres
S’entourer (Relator®) : apprécier les relations intimes, les liens forts

Pensée stratégique (Strategic Thinking)

Analyser (Analytical®) : chercher les raisons et les causes, abilité à prendre en compte tous les facteurs qui pourraient influer sur une situation
Contextualiser (Context® ) : aimer repenser au passé, et s’appuyer sur l’histoire pour comprendre le présent
Prévoir (Futuristic®) : être inspiré par l’avenir et ce qui pourrait être, et partager une vision de l’avenir stimulante
Inventer (Ideation®) : être fasciné.e par les idées, capable de trouver des liens entre des phénomènes en apparence éloignés
Collecter (Input®) : désir ardent d’étendre sans cesse ses connaissances, aimer collectionner et archiver toute sorte d’information
Cogiter (Intellection®) : avoir une activité intellectuelle intense, aimer débattre, talent pour l’introspection
Apprendre (Learner®) : avoir besoin d’apprendre, et de s’améliorer constamment, tirer de la satisfaction dans le processus d’apprentissage plus que dans ses fruits en eux-mêmes
Projeter (Strategic™) : talent pour trouver des façons innovantes et alternatives de faire les choses, être capable d’identifier l’origine d’un problème


Télécharger le guide en français des 34 thèmes du StrengthsFinder

strengthsfinder themes


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Tiens bien la barre et garde le cap !

Ils courent, ils courent…

Pas les furets. Ni la maladie d’amour. Mais nous, toi, moi, beaucoup d’entre nous qui avons l’impression de toujours courir après quelque chose. Le temps, l’inspiration, la bonne idée, la réponse, l’argent, la motivation…

On se lève le matin plein d’entrain et on se couche le soir un peu déçu de ne pas avoir réussi à rattraper toutes ces choses après lesquelles on courait. On culpabilise. On aimerait pouvoir appuyer sur pause, pour que le temps arrête de défiler quelques minutes. Ce projet qu’on n’a pas terminé, cette offre d’emploi à laquelle on n’a pas répondue, ce livre qu’on n’a pas lu, cette formation qu’on n’a pas suivie, cet article qu’on n’a pas écrit, ces mails auxquels on n’a pas répondus, et cette to do qui ne cesse de s’allonger et de s’étirer à l’infini.

Partout autour de nous on nous rappelle que d’autres avancent. On ne sait pas bien comment, mais eux arrivent à produire, créer, livrer, saisir les opportunités, tracer leur route, gagner de l’argent, développer leur entreprise, obtenir une promotion, faire leur place, s’épanouir dans leur job. Pour eux, tout semble ‘fluide’. Et nous, on rame, on rame, on se démène comme des beaux diables pour débroussailler notre chemin à la machette.

On fait des to do de to do, on se fixe de nouveaux objectifs un peu trop hauts, mais tant pis, c’est bien d’être ambitieux, on se galvanise le temps de quelques jours et paf, le soufflé retombe.

Alors, comment faire ?
Comment faire pour se désengluer, pour réussir à décoller, à garder le cap, à ne pas se laisser embarquer dans de vaines comparaisons avec le voisin et la voisine, à ne pas remettre toujours au lendemain et procrastiner, procrastiner parce qu’on ne sait pas par où attaquer cette montagne ?

Eh bien on commence petit. On ne se fixe pas tout de suite l’ascension de l’Everest, on va d’abord sereinement jusqu’au coin de la rue, et puis de la suivante, on gravit la montagne étape par étape. De toute façon, on ne peut pas atteindre “le sommet” parce qu’il n’existe pas, c’est toute la beauté de l’aventure : quelque soit le niveau qu’on atteint, on cherchera toujours à aller plus haut. A la place, on avance marche par marche, pour gravir le premier étage, en ajustant la hauteur de chaque marche de sorte qu’elle soit franchissable.

Pour éviter de procrastiner, on définit une vision qui fait chanter notre coeur. Pour ça, on se recentre sur soi, ses propres envies, ses propres ambitions. A quoi MOI je veux arriver ? Qu’est ce que JE cherche à atteindre ? Est-ce que le plus important pour moi c’est d’être heureux.se, zen, riche, disponible, en mouvement, challengé.e, apprenant.e, entouré.e ?
On fait du ménage pour garder l’essentiel, on écoute ses envies, on suit son plaisir. Comme ça, on évitera de vivre dans le rêve d’un autre.

Ensuite on essaie de se fixer des objectifs concrets, mais accessibles sur le court terme.

Et puis on s’y attaque. On expérimente pour trouver un mode de fonctionnement qui nous correspond et se régler sur la bonne fréquence. Il y a pléthore d’informations, d’outils et de ressources pour améliorer sa productivité, garder la motivation, avancer dans ses projets. Il faut apprendre à faire le tri pour garder ce qui nous convient vraiment et jeter le reste. Inutile de s’escrimer à se lever à 4h du mat’ si on est plutôt du soir, inutile de se forcer à tenir un journal si on déteste écrire.
On tâtonne pour se créer ses propres routines et trouver ce qui marche. Et on fait en sorte chaque jour d’avancer même un petit peu.

On apprend à s’entourer de personnes bienveillantes, qui nous soutiennent, nous portent, nous bousculent un peu quand on en a besoin, nous félicitent et nous incitent à célébrer nos réussites.

On prend soin de soi, en restant exigeant, oui, mais avec amour et indulgence. On ne se flagelle pas chaque fois qu’on n’a pas été aussi performant qu’on aurait voulu mais on est suffisamment ferme avec soi même. On se récompense quand on a bien fait.

On s’accorde des petits bonheurs, des moments de contemplation. On prend le temps de souffler. On médite si ça nous chante, on va se dégourdir les jambes de temps en temps, on déguste son café en regardant cette maman merle avec ces deux petits se gaver de vers de terre dans le jardin.

On prend le temps d’apprécier cette sensation, aussi, que quelque chose demande à sortir, à fleur de pensée. Qu’on est « à ça” de la bonne idée, de démêler sa pelote, de trouver son tempo. Si on n’y est pas encore, c’est peut être qu’il reste un peu de chemin à parcourir mais le déclic viendra.

On change de siège pour adopter un nouvel angle de vue. Vu d’ici, c’est chouette, ce beau projet qu’on couve et qui finira par éclore. Que ce soit trouver une direction professionnelle, monter sa boite, amener son projet plus loin, se reconvertir… Quelles belles promesses d’avenir si on a confiance que ça viendra en temps voulu. Parce que quand on a trouvé sa place, quand on sent qu’on est dans la bonne direction, on sait qu’on ne peut pas lâcher, qu’on doit y aller quoiqu’il arrive.


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[Métier] Nicolas, développeur évangéliste : un métier varié qui a de l’avenir

Nicolas, 26 ans, présente son métier de développeur évangéliste, un métier encore peu connu sorti tout droit de la Silicon Valley.

Allier technique et relationnel

Développeur évangéliste est un métier nouveau dans les nouvelles technologies. Notre mission est de faire connaître et de vendre les services techniques d’une entreprise à la communauté de développeurs, en participant à des événements, en organisant et en parlant à des conférences, en écoutant des entrepreneurs raconter leur histoire pour voir comment les aider…

L’idée derrière ce métier c’est que les développeurs sont les plus réticents aux techniques marketing. Ils détestent qu’on essaie de leur vendre quelque chose. La meilleure façon de les aborder, c’est d’avoir une conversation d’égal à égal autour de leurs sujets de prédilection. Nous, notre objectif premier n’est pas de leur vendre quelque chose de prime abord, mais plutôt de créer des relations et d’être une ressource pour les développeurs.

Ce qui est vraiment cool, et c’est aussi la raison pour laquelle ce métier peut convenir à des profils qui ne sont pas 100% tech, c’est que ce qu’on fait change tous les jours. Il y a une partie très technique pour savoir utiliser le produit, faire des démonstrations intéressantes, tester des nouvelles technologies, faire de la veille. Et ensuite il y a tout un aspect pas du tout lié à la techno qui consiste à participer à des évènements, organiser des conférences, parler à des entrepreneurs pour les aider à se développer. Il y a aussi une partie rédactionnelle pour écrire des articles de blog, et une partie prévisionnelle où il s’agit de visualiser le futur, de prévoir ce qui va se passer et de le partager. Il y a aussi une partie support où des personnes que tu as rencontrées vont te poser des premières questions sur l’utilisation de l’outil. C’est très varié.

Un rôle amené en développement

Le métier est né dans la Silicon Valley. Historiquement, il ne date pas d’hier, puisqu’il y avait apparemment déjà ce genre de rôle chez Apple dans les années 70, mais avec la multiplication des SAAS* ou des applications qui vendent des API** le besoin a augmenté. C’est devenu plus mainstream avec des conférences, des bouquins sur le sujet.

Aujourd’hui c’est un peu un rôle bâtard, le cul entre deux chaises, celles du marketing et de la technique. A l’avenir, les développeurs vont être de plus en plus habitués à interagir avec des évangélistes, et les entreprises à avoir ces rôles dans les équipes. Ça va peut-être entrer dans les moeurs avec la création de départements spécifiques.

Le métier va aussi évoluer au niveau des produits, avec le développement par exemple des intelligences artificielles. Au final, tout le monde va vouloir faire de l’Intelligence Artificielle mais ce ne sera pas à la portée de tout le monde et les évangélistes vont pouvoir expliquer comment s’en servir.

Pas (encore ?) de formations spécifiques

Je ne pense pas qu’il y ait de formation spécifique pour devenir développeur évangéliste. Tu peux venir de plein d’horizons différents. Je pense que ce qui compte pour que ça marche c’est une curiosité dans la technologie et dans les personnes, et d’être à l’écoute, d’être accessible, ouvert, curieux, sympa. C’est un peu brut mais si t’es con et chiant ou que tu la ramènes qu’à toi ça ne marchera pas. Parfois, je dis que je suis payé à boire des bières et à être un bon copain.

Moi j’ai fait des études d’ingénieurs parce que je m’intéressais à la technologie depuis tout petit. J’ai eu une première expérience de stage comme développeur à San Francisco, où je passais ma journée à coder mais j’avais peu d’occasions de rencontrer d’autres gens. Du coup, j’ai commencé à assister à des marathons de code qu’on appelle hackathons, pour rencontrer la communauté de développeurs. C’est là que j’ai rencontré des développeurs évangélistes et que je me suis intéressé à ce qu’ils faisaient au quotidien.

La dernière année de mes études j’ai eu ma première expérience comme développeur évangéliste en freelance pour Mailjet. En 3-4 mois, j’ai visité plein de destinations où je n’étais jamais allées : Tel Aviv, Berlin, Londres, Amsterdam…

A la fin de mes études il y a 4 ans, je suis parti faire un stage à San Francisco pour 3scale, et j’y suis toujours, basé maintenant à Barcelone. J’avais passé un quart d’heure à parler API avec le fondateur à un meetup*** à San Francisco, et 3 ans après, je l’ai recontacté parce que j’ai vu qu’il cherchait à recruter. Il se rappelait de la conversation qu’on avait eu et ça a marché. Du coup un conseil que j’ai c’est de nourrir les rencontres, d’avoir des bonnes conversations et de se faire des connexions pour plus tard.

J’ai eu la chance que mon école fasse partie du réseaux des Universités Technologiques****. Une des bases de son enseignement c’est qu’on ne peut pas être un bon ingénieur en faisant que de la technique, donc il y a plein de choses qui sont faites pour qu’il y ait un enseignement diversifié. A Belfort on avait par exemple des cours par le spécialiste français de la philosophie des jeux vidéos, des cours sur l’art, sur les éthiques de l’industrie, etc. Grâce à cet environnement j’ai pu tester plein de choses sur des compétences qui n’étaient pas liées à la technique et faire un stage dans un domaine où la technique ne représentait que 30% de mon temps.

Des perspectives d’évolution multiples

On dit que les gens qui font ce métier durent généralement un ou deux ans dans une boîte. Ta vie est faite d’aéroport et de chambres d’hôtel donc ça peut devenir un peu compliqué sur le long terme.
Moi, j’en arrive peut être au bout dans ma boite actuelle mais il y a plein d’évolutions possibles. Tu peux par exemple te spécialiser ou gérer une équipe d’évangélistes quand ta boite grossit. Sur certains programmes d’incubation, il y aussi des “hackers in residence” qui sont la ressource sur des questions techniques et font donc juste la partie conseil du métier d’évangéliste.

Peu de femmes dans le métier

Il y a quelques femmes dans le métier, mais pas assez !
Ceci dit, les femmes qui sont développeurs évangélistes font un très bon boulot pour vocaliser les problématiques liées à la place des femmes dans le monde de la tech, parce qu’elles ont l’habitude de prendre la parole.

Elles peuvent faire plus facilement que les hommes le pont auprès d’autres femmes pour leur parler de leur métier, sensibiliser les jeunes filles au code dans les écoles, ou dans des groupes de filles qui sont de plus en plus répandus comme Women who codes.

Je trouve qu’il y a aussi des efforts qui sont faits pour ouvrir les conférences au plus de monde possible par exemple une des conférences les plus inclusives est organisé par Twilio, qui est une très grosse conférence où il y a du sous-titrage, du langage des signes, une garderie pour les enfants…

Tester, tester, tester…en bon programmeur

Si j’avais un conseil pour construire son parcours pro, c’est d’essayer plein de choses et ne pas rester figé sur sa première idée. Tu réussiras comme ça à trouver des ponts entre tes idées. Par exemple moi, ce qui me plait, c’est d’organiser des évènements pour que les gens se rencontrent. Mais si j’étais resté là dedans j’aurais peut être fini par organiser des séminaires pour des vendeurs de machines à laver. Le pont avec la technologie fait que je m’éclate sur des évènements plus intéressants.

NDLR :

* SAAS : Software as a Service, logiciels accessibles au client en ligne
** API : Application Programming Interface : une interface qui permer d’inter-opérer les fonctionnalités de deux systèmes informatiques
*** Meetups : rencontres organisées de façon informelles autour d’un thème spécifique
**** UTBM à Belfort-Montbéliard, l’UTC à Compiègne et l’UTT à Troyes


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Métamorphose d’une vie professionnelle : accepter la période de flou

Un grand nombre d’inscrits au programme Bloomr s’attendent à une réponse rapide à leur questionnement. Ils espèrent qu’en trois tests et deux temps trois mouvements, ils obtiendront la solution à leur casse-tête : quel métier est fait pour moi ?

Mais non. Bien réfléchir à son orientation passe d’abord par une phase d’introspection pour se poser les bonnes questions sur soi et sur ses aspirations et explorer les possibilités. Autrement dit, ça prend du temps.

Ceci dit, une fois la première surprise passée (Ah bon ? C’est pas juste un test ?), la plupart des inscrits mesurent rapidement les bénéfices d’apprendre à mieux se connaître.
Mais un autre phénomène vient en déstabiliser plus d’un : plus ils en apprennent sur eux, plus ils sont dans le flou.

Ils nous expliquent que oui, ils ont avancé dans leur réflexion mais non, ils n’y voient pas plus clair.

C’est un phénomène assez logique. Plus on collecte des informations sur soi, plus on ouvre les horizons. On se découvre des talents auxquels on n’avait jamais songés et des centres d’intérêts endormis.
Là où on n’avait aucune idée de métier possible, on en a maintenant dix. Et comme plus on a de choix, plus c’est difficile d’en faire un, on a le sentiment d’être encore plus perdu qu’au départ.

C’est un sentiment déstabilisant puisque tout l’objectif de la réflexion est justement de trouver une réponse, et de faire un choix.

Parfois, on a l’impression de toucher du doigt ce que l’on cherche, mais sans parvenir à l’attraper. Comme lorsqu’on veut retrouver le nom d’une personne qui est juste là, sur le bout de la langue, mais dont on n’arrive pas à se souvenir. Pour que ça revienne, le plus efficace est souvent d’arrêter d’y penser et d’attendre que le nom remonte à la surface.

Bien sûr, cela ne marche souvent pas exactement comme ça pour l’orientation, mais le principe est le même. D’abord on profite de ce moment où tout est virtuellement possible pour se laisser aller à rêver et l’alimenter d’idées nouvelles. C’est une période cruciale pour enlever ses oeillères et ouvrir le champ des possibles. Puis on s’autorise à lâcher prise, on laisse décanter toutes les informations collectées et emmagasinées, on affûte et on fait de la place à l’intuition et ensuite on sera prêt pour faire le tri, limiter les options et disperser le brouillard.

Cette phase un peu chaotique de bouleversements intérieurs et d’horizons qui s’agrandissent, c’est un peu comme la nymphose qui transforme la chenille en papillon :
pendant cette métamorphose, tout le corps de l’insecte se réorganise, des organes apparaissent, d’autres disparaissent. Une fois le temps nécessaire à ces grands bouleversements passé, un magnifique papillon pourra prendre son envol.


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L’artisan à l’ère du numérique #2 – Maxime, fondateur de Mon Banquet

Pour Maxime Renault, tout est parti du besoin de trouver une boulangerie artisanale depuis son smartphone. Il y a quatre ans, c’était encore mission impossible. Alors il s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale pour dynamiser les artisans de bouche .
Il travaille depuis 4 ans auprès des artisans boulangers d’abord, avec DuBonPain, et plus largement auprès des artisans de bouche avec Monbanquet.
Tous les jours plus passionné, il entend bien mettre les nouvelles technologies au service des artisans boulangers.

Existe-t-il selon toi une communauté d’artisans grâce au numérique ?

S’il existe une véritable solidarité entre artisans, et une proximité, notamment en dehors des grandes villes, cette communauté n’est pas pour autant organisée. Elle peut revêtir de multiples facettes et très souvent, lorsque confrontés à un problème, les artisans ne savent pas forcément vers qui se tourner pour demander de l’aide ou des conseils, même malgré la présence de leurs syndicats. Beaucoup d’artisans cultivent l’esprit débrouillard et ont l’impression d’être très souvent livrés à eux-mêmes. La communauté existe indéniablement au travers d’un état d’esprit artisan et de valeurs partagées.

Le retour aux valeurs de lente de l’authenticité est-il forcément contradictoire avec l’émergence du numérique ?

Le choix de l’artisanat est avant tout l’expression d’une passion. C’est souvent le rapport aux matières premières avec l’envie de les valoriser et les sublimer, tel un alchimiste, qui anime les artisans. Au-delà de ses créations, l’artisan crée également de véritables moments de bonheur et de partage pour ses clients, ce qui n’a pas de prix ! L’artisanat n’est cependant pas à opposer à un métier du numérique car les deux peuvent tout à fait être complémentaires.

Le numérique représente de véritables opportunités pour l’artisanat de bouche. C’est tout d’abord la possibilité d’élargir sa zone de chalandise en exportant son savoir-faire au-delà de sa clientèle régulière grâce à l’impact que peuvent avoir les nouvelles solutions technologiques et les services, notamment de livraison, qui existent aujourd’hui. Au-delà d’un élargissement de la clientèle existante, c’est également la possibilité de se rapprocher de ses clients, de mieux les connaître. Paradoxalement, Internet rapproche là où on le pensait destructeur de lien social. C’est en effet grâce au numérique que les artisans peuvent mieux apprendre des comportements de leurs clients, peuvent mieux cerner leurs attentes, et surtout peuvent être récompensés par les avis passionnés de leurs clients qui ne sont pas toujours communiqués en boutique. L’usage de ces nouveaux outils et services posent aussi de nombreuses questions dans la mesure où tous ne sont pas adaptés aux problématiques et aux modèles économiques de l’artisanat. Saisissant une aubaine, beaucoup d’acteurs se lancent sans comprendre les artisans avec qui ils travaillent. Ils en résultent une grande défiance des artisans de bouche à l’égard des nouveaux services. Ce qui compte, créer une relation de confiance avec les promoteurs de ces nouveaux services et recueillir les avis et retours d’expérience de ses collègues de la profession avant de franchir le pas !

Quel sont les métiers non-artisanaux mais gravitant Dans cet univers, qui sont amenés à se développer ?

De nombreux métiers se développent en périphérie de l’artisanat, notamment dans le domaine du service et du conseil. Les artisans vont pas à pas bénéficier dans l’ensemble des prestations de service que les grandes entreprises peuvent aujourd’hui solliciter ! Attention cependant à bien choisir son prestataire et à bien veiller à ce que ceux-ci aient des fonctionnements et des tarifs adaptés aux problématiques des artisans ! Un seul mot d’ordre : créer une véritable relation de confiance !

Merci Maxime !

[Dossier Talents] 6 pistes pour débusquer tes talents

[Ceci est le septième article de notre Dossier Talents.]

Tes talents se cachent dans ce que tu fais avec aisance, dans les moments où tu sens que tu maîtrises ce que tu fais, où tu agis avec confiance et fais preuve d’audace.
La meilleure façon d’identifier tes talents est donc de te souvenir et d’analyser ces moments et ces expériences-là. Voici quelques pistes pour t’y aider.

Regarder dans l’enfance

Il suffit d’observer les comportements au sein d’un groupe de tout-petits pour s’apercevoir que certains aiment bouger et utiliser leur corps, d’autres vont sans cesse chercher l’interaction avec les personnes autour, tandis que d’autres vont préférer passer des heures à faire des puzzles, à écouter des chansons ou bien encore à jouer avec des petites voitures.

Les enfants, plus que les adultes, suivent leurs élans naturels qui déterminent leur comportement et leurs préférences de jeux et d’activités. D’ailleurs, ils peuvent passer des heures à répéter encore et encore à la même tâche, au même mouvement, pour parvenir à le maîtriser lorsqu’ils en ressentent le besoin. En grandissant, on a tendance à perdre cette spontanéité et cette capacité à suivre son instinct. On rationalise nos choix d’activités, on se laisse influencer par la pression sociale, on s’efforce de se conformer à ce qu’on attend de nous, à ce qu’il convient de faire, on se laisse davantage freiner par nos peurs et on s’éparpille.

Te replonger dans l’enfance peut t’aider à te reconnecter à tes inclinaisons naturelles.
Qu’est-ce que tu aimais faire quand personne ne te regardait ? Qu’est-ce qu’on remarquait chez toi, qui te démarquait des autres enfants ?

Apprendre à reconnaître les expériences optimales

As-tu déjà vécu un de ces moments de concentration intense pendant lesquels le temps est comme suspendu ? Tu as mis une barrière entre toi et le monde extérieur et, en harmonie avec ce que tu fais, d’une énergie débordante, tu sais que tu es à ta place. Tu te sens bien, et tu avances dans ta tâche avec fluidité et avec le sentiment de maîtriser parfaitement la situation, comme si rien ne pouvait t’arrêter ce qui te procure une grande satisfaction.
Ce que tu vis dans ces moments, c’est ce que Csikszentmihalyi a appelé le “flow” ou “expérience optimale”. C’est là que tu es au maximum de ton potentiel, de ton efficacité et de ton engagement.

Selon Stéphane Dieutre, c’est pendant ces moments que s’expriment tes talents. Il a d’ailleurs mis au point une méthode, les ateliers Aristote, pour déceler ces talents en s’appuyant sur l’analyse de ces moments. Il s’agit de se souvenir de ses expériences optimales vécues, que ce soit dans la vie personnelle, professionnelle ou associative, et de les disséquer pour mettre en lumière ce qui s’est exprimé pendant ces expériences, les talents mis en oeuvre. L’idée est d’identifier des traits de personnalité, des adjectifs (méticuleux, logique…) ou des verbes (synthétiser, planifier…), ou des compétences actives (je dessine, je sais manipuler les chiffres…) pour en extraire une combinaison de talents.

Quels ont été tes moments de flow ? Quelles aptitudes exprimais-tu pendant ces moments ?

Ce que tu apprends vite

Tu as certainement remarqué qu’il y a certains domaines dans lesquels tu comprends plus rapidement et assimiles les connaissances plus aisément que dans d’autres. Ils coïncident sans doute avec tes propres domaines d’excellence.

Tu peux aussi te demander dans quelles situations tu te dis que tu ne comprends pas ce que les autres trouvent compliqué parce que pour toi ça semble évident.

Qu’est ce que tu apprends rapidement ? Dans quels domaines ? Quel type d’information ?

Ton aisance et ton audace naturelles

Bien souvent lorsque tes talents sont à l’œuvre, ce que tu fais semble fluide, tu le fais avec aisance et assurance.

Réfléchis à ce que tu fais naturellement bien, ce pour quoi tu reçois le plus de compliments, ou ce qui te semble facile mais qui semble difficile aux autres.

Qu’est-ce que tu ne peux pas t’empêcher de faire spontanément ? .

De la même façon, on est souvent plus audacieux quand on utilise ses talents. Repère les situations où tu fais preuve d’assurance, ou tu sais comment agir ou réagir.

Compter sur le regard des autres

Reconnaître ses propres talents est souvent difficile parce qu’ils nous semblent naturels ou qu’on n’ose pas le faire, par humilité. C’est là que le regard des autres est utile : on peut s’en servir comme d’un miroir.

A quelles occasions as-tu reçu des félicitations ? Des applaudissements ? Quels compliments te fait-on souvent ? Qu’est ce que les autres apprécient chez toi ? Qu’est ce qu’ils admirent chez toi, que tu fais toujours facilement ?

Demande à ton entourage, famille, amis, collègues, quelles qualités, quels points forts ils te trouvent, en les illustrant par des situations concrètes.

Tenir un journal

Se souvenir des événements positifs et de situations où tu étais particulièrement à l’aise n’est pas évident, mais il ne s’agit pas uniquement de regarder dans le passé. C’est un réflexe à avoir au quotidien : relever tes moments de facilité, de réussite, de satisfaction, de flow.

Tenir un journal est une habitude qui peut t’aider à repérer tes talents. Pour chaque activité, aussi bien dans le cadre personnel que professionnel, notes-y son degré de facilité à l’effectuer, les émotions et les sensations procurées, et les résultats que tu en as obtenus.

Grâce à ces moments d’introspection, et à la synthèse faite par écrit, tu verras sûrement progressivement apparaître des schémas et des dénominateurs communs dans les activités que tu fais avec plaisir ou avec facilité ; elles requièrent des aptitudes que tu possèdes, elles activent tes talents.

Autorise-toi à suivre tes élans, tes enthousiasmes, ce qui te procure de l’énergie et te fait vibrer parce que c’est dans ces occasions-là que tu pourras activer tes talents. Une fois que tu auras débusqué l’éventail d’aptitudes qui se sont révélées au cours de tes diverses expériences, il te reste à chercher le fil conducteur qui représente ta combinaison de talents.


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Grâce à Bloomr, j’ai osé

Tony s’est inscrit au programme Bloomr il y a quelques mois pour redonner de l’élan à son parcours professionnel après un burn-out. Très engagé sur le forum, Tony progresse petit à petit dans sa réflexion et finit par nous annoncer que ça y’est, il a trouvé sa prochaine étape ! Je lui ai proposé de nous raconter son cheminement. Récit.

—————————–

Je m’appelle Tony, j’ai presque 35 ans et je viens vous raconter mon expérience avec Bloomr.

Le burn-out, élément déclencheur de ma réflexion

J’ai eu la chance de faire un burnout au mois d’avril 2016.

J’avais pourtant atteint le poste que je souhaitais : Responsable des Infrastructures Informatiques dans une grande organisation (5000 utilisateurs, 4500 postes de travail et 200 serveurs). Pile ce dont je rêvais. Mais le secteur dans lequel je me suis engouffré, celui de la santé, n’était pas ce à quoi je m’attendais. C’est en fait un secteur compliqué, et en tant qu’Administratif dans ce domaine j’ai vu à quel point l’argent partait partout sauf dans le soin, ce qui me hérissait le poil !

J’ai été embauché pour mettre en place la virtualisation des postes de travail afin que chaque employé puisse travailler sur un poste de travail qui lui soit personnel et qui fonctionne en toutes circonstances.
Après coup, je me suis rendu compte que cette mission était infaisable, car cela nécessitait de travailler en équipe avec les personnes en charges des logiciels et ces personnes n’aiment pas changer leurs habitudes de travail.

Je me suis efforcé de bien faire mon travail mais me suis heurté à un désaccord profond en termes de valeurs avec mes collègues : eux étaient focalisés sur leur fiche de paye, se moquaient royalement des utilisateurs et des projets, et même (comble pour un secteur public) gaspillaient l’argent. J’ai désormais compris que j’ai besoin de rester fidèle à mes valeurs, en toutes circonstances et de trouver comment mes valeurs peuvent s’intégrer dans le monde professionnel.

J’ai donc été obligé de lâcher, non pas parce que c’est dans ma nature, mais parce que mon corps et mon mental ont lâché…

Depuis, je suis en arrêt de travail et ai réussi à obtenir une inaptitude pour tout type de poste chez mon employeur.

Les premiers mois ont été très difficiles, je me sous-estimais, remettais en question mes capacités, mes compétences, mes façons d’agir, mes valeurs… J’ai suivi pas mal de thérapie auprès de psychologues, psychosociologues et même une psychiatre qui m’a dit qu’il fallait juste attendre pour revenir dans l’entreprise au bout d’un certain temps, mais ça m’était devenu impossible.Le fait même de passer à proximité en voiture de mon ancien lieu de travail me rendait mal à l’aise. Il m’est arrivé de croiser des anciens collègues et je ne pouvais pas rester dans le même endroit qu’eux et encore moins leur adresser la parole.

Bref, j’ai cru que ma vie était finie, du moins professionnellement parlant.

Entre temps, j’ai essayé de monter des projets avec un ami. Une première fois, pour laquelle nous avons investi beaucoup de temps et d’argent à créer un site, des cartes de visite, etc. mais en passant à côté de l’essentiel: trouver des clients et nous faire connaître. Le projet est tombé à l’eau, on a fini par perdre la motivation, probablement parce qu’on avait pas suffisamment foi en notre projet. Avec le recul, je réalise que nous n’avions pas envie que cela fonctionne : on était tous les deux en poste et dans un relatif confort, pourquoi perdre ce confort à ce moment ?
Quelques mois plus tard, on a essayé encore une fois, avec un nouveau projet mais sans monter de structure, juste pour tester. Mais là encore, même si l’idée était bonne, on n’est pas allés jusqu’au bout.
Il nous fallait d’abord faire un travail sur nous-même, et c’est ce que j’ai choisi de faire.

Une rencontre tombée à pic

Un jour j’ai découvert un site nommé Bloomr qui affichait comme phrase d’accroche : « La vie est trop courte pour s’ennuyer ! » et « Prends ton épanouissement professionnel en main ».
J’ai été interloqué car je ne pensais pas qu’on pouvait prendre en main son épanouissement professionnel, je pensais que c’était aux services des ressources humaines de nous aider sur ce sujet !
J’ai regardé le programme et j’y ai trouvé une logique, des valeurs, une éthique communes aux miennes. J’ai donc foncé, d’autant que ce n’était pas cher.

Au début, j’ai été surpris des premières missions, je les ai trouvées un peu simples… Puis, je m’y suis penché un peu plus. Il s’agissait bien de me remettre en question et de me poser les questions coincées en moi pour avoir des réponses qui m’aideraient à trouver ma voie.

Résistances et amorçage

Quand j’ai lu la mission 1, je me suis dit « Mais dans quoi je me suis embarqué ?». Il s’agissait de choisir un cahier et de noter des choses. Quelle idée, à l’ère du numérique ! Mais je l’ai fait, il faut sortir de sa zone de confort pour arriver à entreprendre de nouvelles choses.

Idem quand j’ai lu la mission 2 qui consistait à se rendre sur le forum privé : « Quoi ? Aller se présenter à des inconnus ? Non mais ça ne va pas ! » et puis je l’ai fait, et qu’est-ce que c’est réconfortant de trouver des personnes qui nous comprennent, qui nous écoutent et nous répondent !
Rebelote à la mission 3 qui proposait de faire le point sur soi : « Ah mais ça m’énerve, un formulaire impersonnel à remplir ». Bon aller, on va se forcer. Et là j’ai compris la force de ce programme : découvrir qui on est.

Grâce à cette mission j’ai découvert pas mal de choses sur moi, des choses auxquelles je n’avais jamais pensé pourtant, qui étaient sous mon nez. J’ai commencé le travail de réflexion que j’attendais sans pour autant savoir de quoi il s’agissait.

Ça y est, j’étais à bord du navire, en vogue à la découverte de moi !

Le temps de l’introspection

Après la mission 3, je me suis mis à fond dans le « jeu » et j’ai trouvé pas mal de réponses à des questions que je n’arrivais pas à me poser.
J’ai pu voir ce pour quoi j’étais fait et qu’il y avait une place pour cela dans la société.
J’ai repris des cours en ligne mais cette fois avec un objectif plus précis et ça a pris, j’étais fier de moi. Maintenant, il ne restait plus qu’à transformer l’essai : trouver ma voie, mon futur métier.

Petit à petit, j’ai commencé à reprendre confiance en moi, à me dire que ce n’était pas moi le problème mais bien l’entreprise qui m’emploie qui m’avait poussé vers la sortie. J’ai compris qu’il ne fallait pas perdre de vue un objectif simple : trouver une vie professionnelle en accord avec soi-même.

Me reconnecter à mes rêves

Avec le programme, j’ai pu me reconnecter à mes rêves. J’ai réalisé que j’avais mis de côtés certains rêves par peur de l’échec, que j’avais préféré le chemin “facile” et rassurant même s’il a été semé de quelques embûches, mais que ces rêves étaient toujours accessibles si je le voulais.

Je me suis rendu compte que ce qui me plaisait vraiment dans l’informatique, c’était la technique : anticiper et résoudre les problèmes, trouver des solutions, faire en sorte que les utilisateurs comprennent le numérique et l’utilise comme le bel outil qu’il est.

La première partie du programme m’a aidé à comprendre qui j’étais, et comment je fonctionnais, et à réfléchir aux nombreuses possibilités qui s’offraient à moi.

La question maintenant était: comment faire le tri ?
Bloomr m’a apporté une réponse simple : faire de petites fiches avec les pour, les contre, les avantages, les inconvénients, les difficultés, pour évaluer les options.

Et là, c’est apparu : une option complètement réalisable s’est démarquée !
Il n’y avait plus qu’à faire un plan d’action. Mais je doutais encore, je suis anxieux de nature et le doute est mon second prénom.

J’ai décidé de profiter de mon arrêt de travail (et donc de mon statut salarié) pour faire un bilan de compétences car il ne manque qu’une seule chose à Bloomr, le « face à face ». J’ai donc fait un bilan avec une psychologue du travail pour confirmer (deux avis valent mieux qu’un) ce que j’avais découvert sur moi.
Tous les tests et discussions que nous avons me mènent au même point. Le plan d’action du bilan est identique à celui de Bloomr ! Me voilà rassuré, le doute s’est (presque) dissipé.

Le passage à l’action

Maintenant je sais :

  • Que je veux devenir Développeur d’application web et mobile en freelance
  • Que je dois parfaire mes compétences car les seules formations en ligne ne me permettent pas d’avoir l’intégralité des automatismes d’un développeur
  • Que je dois trouver un financement pour cette formation.
  • Ce que j’attends de cette formation: j’ai rencontré des anciens élèves, des profs, les personnes qui ont monté ce type de formations…

Je me suis inscrit à pôle emploi, j’attends un RDV pour leur montrer mon projet. J’ai besoin de cette formation, j’ai loupé la session d’avril mais ce n’est pas grave, il y en a une en Mai, puis en Juin, puis en Juillet…
En attendant, je continue de me former en ligne et histoire de bien me connaitre, je refais les missions Bloomr (je les relis, je me repose les questions et je poste plus sur le forum).

Le mot de la fin

Vers la fin du programme Bloomr, je me suis mis à faire pas mal de co-voiturage en tant que conducteur pour me rendre à des meetup, des workshops, des démo-days, et ce faisant j’ai rencontré beaucoup de monde de tous horizons.

Tous ont été unanimes : il faut faire ce que l’on aime et il faut faire ce qu’il faut pour y arriver (et non pas ce que l’on veut). Il faut se donner du mal et sacrifier de son temps et un peu de son argent pour arriver à gravir la première marche de sa nouvelle vie professionnelle. Une nouvelle vie palpitante, géniale, irréelle, difficile, stressante (mais du bon stress), selon ceux que j’ai rencontrés et qui font le métier que je souhaite faire maintenant.

Finalement, sans Bloomr :
Je n’aurais jamais osé faire un bilan de compétences
Je n’aurais jamais osé me remettre en question à ce point
Je n’aurais jamais osé proposer d’organiser un meetup pour que les participants au programme se rencontrent
Je n’aurais jamais osé mettre un blog en ligne et l’alimenter avec mes travaux *
Je n’aurais jamais osé….

On se crée soi-même des freins du fait de notre éducation, de la convention normative de la société alors qu’il suffit de voir l’état de cette dernière pour se dire : il faut que je fasse quelque chose pour que ça s’améliore, que j’apporte ma modeste contribution et que je fasse passer le mot, ainsi peut-être demain le monde sera meilleur. Et ce sera en grande partie grâce à Bloomr.

Merci.

* Le blog de Tony : Mydigital-life


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Conjuguer sa vie au moins-que-parfait

« Mieux vaut être un diamant avec un défaut qu’être un caillou parfait. » – Confucius

Le perfectionnisme : aubaine ou boulet ?

Le perfectionnisme est un monstre à deux faces : une face positive qui nous pousse à faire chaque chose le mieux possible et une face sombre, qui nous conduit à l’immobilisme, la procrastination, l’insatisfaction chronique voire l’épuisement.

Je suis moi même atteinte de perfectionnisme carabiné. Quand je pars en voyage, j’épluche les guides touristiques de destinations potentielles pendant des mois pour trouver celle qui comblera toutes mes attentes. Je trouve toujours quelque chose à redire aux plats que je cuisine, même si on me dit qu’ils sont délicieux. Et je viens de passer 15mn à en apprendre plus sur la nymphose des chenilles pour inclure une simple analogie dans un article.

Les bons jours, ce trait de caractère me permet d’assurer une certaine qualité dans mon travail, et dans ce que j’entreprends, cela m’incite à donner le meilleur de moi-même et à chercher à m’améliorer constamment. Mais les mauvais – et ils sont plus fréquents – mon perfectionnisme m’empêche d’avancer comme je voudrais, m’amène à me remettre en question, à douter de mes capacités et à préférer ne rien faire plutôt que de risquer de le faire mal (ou pas aussi bien que mes attentes démesurées).

Le pire, c’est que je sais que l’idéal de perfection est impossible à atteindre et qu’en plaçant la barre aussi haut, je ne peux qu’être déçue. Ça n’impacte pas seulement le travail que je produis mais aussi mes relations aux autres, mon appréciation des expériences que je vis, ma confiance en moi…
Et je sais qu’aussi que l’énergie que je déploie à passer de 85% à 100% de satisfaction personnelle est disproportionnée par rapport au différentiel réel, surtout qu’en bonne perfectionniste, je n’atteins de toute façon jamais les 100% ! Par exemple, je vais passer 2h à peaufiner une phrase dans un article alors qu’aucun lecteur ne verra la nuance.

Oser se lancer « imparfaitement »

Si je parle de perfectionnisme aujourd’hui, c’est que j’ai constaté que beaucoup se laissent aussi piéger par la recherche d’un idéal de perfection pour leur vie professionnelle. Ils rêvent du job parfait, celui qui remplirait toutes les cases et ils n’osent rien tenter tant qu’ils ne sont pas sûrs que c’est l’option idéale, celle dans laquelle il ne risque pas d’échouer et qui les rendra, à coup sûr, heureux. Ils cherchent frénétiquement une réponse, un signe, un indice qui leur garantirait qu’ils sont sur la bonne voie et, faute d’en trouver, restent bloqués par les doutes et la peur de se tromper ou d’échouer s’ils se lancent « imparfaitement ».

Et si, à la place, on choisissait de vivre au moins-que-parfait ?
Le moins-que-parfait, ce serait un cran au dessous de la perfection. Ce serait se dire qu’on y va quand même, même sans avoir toutes nos cartouches, parce qu’on le sent bien et qu’on fait confiance à notre intuition.
Ce serait abaisser un chouilla nos attentes, considérer que 85%, c’est suffisamment bien pour avancer et s’autoriser à ne pas pousser plus loin quand on sent qu’on les a atteints.
Ce serait se faire un peu violence quand on sent que la face sombre reprend le dessus et y aller quand même, tenter cette aventure, publier cet article, faire cette formation, accepter ce client, répondre à cette offre, parce que c’est en testant et en se confrontant à la réalité qu’on fait les plus grands pas.
Ce serait ne pas attendre le métier parfait, mais accueillir chaque expérience professionnelle dans toutes ses imperfections et se réjouir, même, de la marge de progression possible qui annonce que le meilleur reste à venir.
Ce serait s’efforcer de se satisfaire d’une décision sans se demander sans cesse si il n’y avait pas mieux ailleurs et pouvoir ainsi la vivre pleinement et à fond, quelqu’en soient les conséquences.

Je trouve qu’il n’y a rien de pire pour la motivation que de sentir engluée dans le perfectionnisme, incapable d’avancer. Au final, il vaut mieux se lancer quitte à être un peu déçu, tirer des enseignements de ses erreurs pour faire mieux la prochaine fois, mais au moins ne pas regretter parce qu’on n’a pas osé le faire. En plaçant la barre sur le moins-que-parfait, on s’autorise à lâcher prise, on accepte de ne pas tout contrôler, on se détend un peu et on peut ainsi aborder les évènements et les décisions avec plus de sérénité, de quiétude et de simplicité.


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[Dossier Talents] Reconnaitre son domaine d’excellence pour identifier son fil rouge

[Ceci est le sixième article de notre Dossier Talents.]

C’est Joël Guillon* qui est à l’origine de l’expression “domaine d’excellence”. Pour l’expliquer, il utilise l’analogie avec les super pouvoirs des super héros : chaque super héros possède un super pouvoir qui lui est propre, par exemple, celui de (la boule) dans les 4 fantastiques. Lorsqu’il ne se sert pas de ses pouvoirs, il redevient comme tout le monde, avec des aptitudes “normales”.

Comme un super pouvoir de super héros, nous avons tous un domaine d’excellence qui nous permet d’être exceptionnellement performant dans un domaine précis. Sauf que contrairement aux super héros qui peuvent difficilement passer à côté de leur super pouvoir (difficile de ne pas se rendre compte qu’on se transforme en boule de feu !), le domaine d’excellence ne nous apparaît pas forcément comme une évidence et nous n’en sommes pas toujours conscients.

Ton domaine d’excellence est le mode opératoire unique qui te permet, par son efficacité, d’atteindre des résultats exceptionnels. C’est ta façon bien à toi d’agir pour arriver à tes fins, les automatismes que tu mets en place pour agir. Ce mécanisme puissant se met en place dès l’enfance, inconsciemment, souvent pour trouver une solution aux épreuves traversées. Il combine talents, personnalité et enseignements tirés du vécu et de ce qu’on t’a inculqué.

Pour reconnaître ton domaine d’excellence, il s’agit donc d’identifier dans quelles situations tu te sens parfaitement en contrôle et au meilleur de toi-même ou quelles situations se sont soldées par une réussite, de les décortiquer minutieusement et d’analyser ensuite ton mode de fonctionnement au cours de ces situations.

C’est un exercice difficile parce qu’on met en place ce processus d’action naturellement, sans y penser, un peu comme quand on met un pas devant l’autre pour avancer : on ne sait pas vraiment expliquer ce qui nous permet de le faire, on le fait de façon automatique.
Pour mettre le doigt sur le domaine d’excellence de ses clients, Joël Guillon étudie leurs façon d’appréhender les évènements, de collecter les informations, de s’en servir pour trouver des solutions et agir en fonction. Est ce que je suis plutôt du genre à observer longtemps, à poser beaucoup de questions pour comprendre, à lire, à faire…?

Quand on est capable de mettre en oeuvre son mécanisme d’excellence, on se sent à sa place, ce qu’on entreprend devient plus fluide, on est plus efficace, plus audacieux et plus créatif. On peut désormais identifier plus facilement son fil rouge pour mettre en avant ce qui nous rend unique, ce qui nous différencie des autres et fait notre valeur.

* Pour en savoir plus sur le domaine d’excellence, rendez-vous sur le site de Joël Guillon ou regarde son interview sur Moodstep.


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