[Reconversion] Christine, coach : la force du réseau

Des métiers, elle en a exercés Christine. Un pur produit de la reconversion : du front office dans l’hôtellerie aux Ressources Humaines en passant par la direction d’un Office du Tourisme, la formation, et aujourd’hui le coaching en reconversion. Elle nous raconte ce parcours tout en rebondissements.

Redonner la patate aux autres

Je suis formatrice et coach en reconversion professionnelle. Je travaille en coaching individuel et je fais des ateliers en présentiel, entre Montpellier et Genève.
Je cible de plus en plus les jeunes adultes qui ont suivi un cursus, choisi une orientation, rentrent dans la vie active, travaillent quelques années et se rendent compte que ça ne va pas le faire.

J’aime travailler en individuel parce qu’en entreprise, on travaille moins sur le développement des personnes que sur les objectifs fixés par les RH et le management. J’avais envie de travailler avec des gens qui choisissent de faire la démarche.

Ce que je préfère dans ce métier, c’est réussir à débloquer les situations de personnes engluées dans des croyances limitantes ou qu’on a découragées de prendre des risques, et leur permettre d’avoir plus confiance, leur redonner la patate. C’est un des avantages de ce métier, tu as des retours sur les résultats, tu vois l’évolution chez la personne au fil des séances.

Le réseau, fournisseur d’opportunités

J’ai peu de diplômes, j’ai le bac et j’ai fait l’école de tourisme Tunon parce qu’à 19 ans, j’aimais les langues étrangères et voyager.

J’ai eu la chance de travailler dans un village vacances pendant une saison et j’ai trouvé ça très fun, donc j’ai fait ça pendant 8 ans, mais après la naissance de mon fils c’est devenu un peu compliqué.

Grâce à ma soeur, j’ai commencé à travailler dans des hôtels de luxe, à la réception, en Suisse d’abord, puis en Belgique.
A l’époque, il y avait beaucoup de promotions internes et de formations et je suis montée en grade progressivement. Très naturellement, je prenais du temps pour organiser les horaires, et je suis vite devenue responsable de former les stagiaires. J’ai fait beaucoup d’ouvertures d’hôtel, parce que j’aimais le côté créativité et entreprenariat que requiert la mise en place d’un nouveau projet. Je détestais rentrer dans quelque chose de figé, établi depuis longtemps.

Ensuite j’ai commencé à fatiguer de l’hôtellerie et de ses horaires et à mon retour à Genève, j’ai été contactée grâce à mon réseau pour faire l’ouverture de l’Office de Tourisme du château de Ferney-Voltaire dont j’ai été directrice pendant 3 ans. J’ai adoré le métier en lui-même mais c’était aussi très politique puisque c’était le service public.

Après ça, par le réseau encore, on m’a proposé de prendre en charge l’hébergement d’un hôtel (room division manager), pour restructurer les équipes et régler un problème de turnover important. J’ai fait ça pendant 2 ans, ensuite la RH est tombée enceinte, le directeur m’a demandé de la remplacer et comme elle n’est pas revenue, j’ai pris son poste.

Et là, changement de direction et j’ai été licenciée. J’avais 45 ans. Fatiguée de l’entreprise, j’ai eu envie de travailler pour moi et de mettre à profit toute l’expérience que j’avais accumulée.
Grâce à mon réseau encore, j’ai travaillé 3 ans comme formatrice dans l’insertion professionnelle puis dans une institution qui formait des personnes d’origine étrangère peu diplômées et des chômeurs de longue durée au service, cuisine et étage. J’ai commencé le coaching sans en avoir la formation dans le cadre de mes missions et je m’éclatais à le faire, alors j’ai commencé à développer mon activité de coach en parallèle. J’ai eu une grosse mission avec l’école hôtelière de Genève pour qui je faisais les entretiens d’évaluation d’entrée et de sortie d’école. Il y a 4 ans, je suis revenue à Montpellier.

Un fil rouge : les ressources humaines

J’ai occupé chacun de mes postes avec passion, j’essayais toujours de me faire remarquer positivement, j’avais une conscience professionnelle très forte. Au final, les ressources humaines ont toujours été le fil rouge dans mon parcours, il y avait toujours de l’humain dans ce que je faisais, dans ma façon de recruter, de former.

Même avant d’être coach, j’avais des talents et des capacités que j’ai exploités dans le métier de l’hôtellerie mais que je n’ai pu reconnaître que plus tard : la pédagogie et une véritable conviction que chaque personne est une pépite d’or et que souvent c’est l’environnement qui empêche de développer son plein potentiel.

Rebondir après un licenciement

Quand je me suis faite licenciée c’était brutal, même si je n’y étais pour rien. J’avais beaucoup donné, et j’ai du partir avec deux enfants à charge. Ça a été une période vraiment pas simple. J’ai mis presque un an à pouvoir repasser devant l’hôtel sans que ça ne me fasse rien.

Ce qui m’a permis de surmonter cette épreuve c’est que j’ai décidé de prendre le temps de me reconstruire. Le premier réflexe est souvent de retrouver vite du travail, mais on a la chance d’avoir un temps de chômage quand on est licencié, et j’ai utilisé ce droit pour prendre le temps de réfléchir et de faire le point sur où je voulais aller. Certes, j’ai dû faire des sacrifices financiers. De 2006 à 2009, j’ai quand même bien galéré, mais j’ai pris ce risque parce que j’étais sûre que ça finirait par marcher. Il faut se demander le prix qu’on est prêt à payer pour faire quelque chose.

Avec le recul je me dis que ce licenciement était une opportunité de plus, d’autant qu’il y avait plein d’aspects dans mon job qui ne me convenaient pas. Ce sont les épreuves et les échecs qui te font grandir et mieux te connaitre, à condition de prendre le temps de les digérer.

On devient ce que l’on ose

Ma devise c’est “On devient ce que l’on ose”.
Osez, sans forcément tout faire exploser non plus. De toute façon, la vie te ramène. Si tu vas vers quelque chose qui ne te correspond pas et que tu y restes par engagement, parce que c’est raisonnable, par responsabilité, à un moment donné ça te revient.
Et on revient aux basiques: se connaitre, développer sa confiance en soi, faire ses propres choix.


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[Métier] Chloé, product manager : entre technologie et business

A 26 ans, Chloé Martinot est Product Manager pour une startup web. Elle revient sur son parcours et nous raconte ce métier d’avenir, exigeant et varié.Faire émerger des solutions.

Je suis chef de projet web, souvent appelé Product Manager. Ma mission, c’est de faire évoluer le site web en fonction des attentes des utilisateurs du site et des futurs clients, donc je spécifie pour des développeurs des fonctionnalités techniques pour développer le site. Mon but est de creuser les problèmes évoqués par les utilisateurs pour faire émerger des solutions adaptées.

Je travaille chez Manomano qui est une startup fondée en 2013. Aujourd’hui on est plus d’une centaine et on vend des outils de bricolage et de jardinage, on est un peu comme un Amazon du bricolage.

Ça fait 4 ans que je fais ce métier qui n’a pas plus d’une dizaine d’années. Je l’ai connu à ses débuts et c’est intéressant de voir comment ça se structure petit à petit. C’est un métier qui a vocation à énormément prendre parce qu’on va construire des produits de plus en plus techniquement élaborés tout en devant être de plus en plus simples pour les gens.

Un métier qui ne connait pas la routine

Ce métier fait le pont entre la technologie et le business. J’adore travailler avec des développeurs, qui ont une forme d’esprit différente des gens qu’on peut croiser en école de commerce.
J’aime aussi avoir un impact : ce que j’imagine prend vie sous mes yeux et je peux voir quasi immédiatement comment les clients utilisent ce que j’ai conçu.

Et puis, les projets sont toujours nouveaux. Même si on essaie de mettre des process en place on ne peut jamais les appliquer de la même façon. Du coup, il n’y a jamais de routine, les problématiques sont toujours différentes. D’autant que les projets, une fois construits, ont tendance à devenir tentaculaires donc un vrai casse-tête.

De plus en plus de femmes dans le métier

C’est un métier certes plutôt masculin, mais qui est aussi encore assez méconnu. Avec la nouvelle génération de startupeuses, beaucoup deviennent product manager en se lançant dans l’aventure entrepreneuriale donc il y a cette vague qui change la dessus mais ça reste une petite vague.
Personnellement, je ne me suis jamais confrontée à des développeurs ou des tech misogynes ou qui refusaient de m’écouter parce que je suis une fille. J’ai eu la chance de me former relativement tôt et d’avoir eu cette curiosité de savoir pourquoi les gens font ce qu’ils font et comment ils pourraient mieux les faire. A partir de là, je me suis mise à écouter beaucoup les développeurs.

Trouver l’équilibre entre écouter son marché et suivre son instinct

Il y a deux types d’approche vis à vis de son produit : il y a les product managers passionnés par leur produit et ceux qui ne le sont pas forcément.
Moi à la base, je ne suis même pas une bricoleuse. Ce qui est intéressant dans ces cas là c’est que cela rend nécessaire d’aller en permanence interroger son marché, de rester ouvert sur comment les choses sont faites et comment elles pourraient être améliorées. En contrepartie, on a moins d’instinct.

A l’inverse, il y a ceux que j’appelle les product “gourous” qui sont tellement passionnés par leur produit qu’ils n’écoutent pas autant le marché, ils conçoivent les produits d’abord pour eux-mêmes. Cette attitude a un avantage énorme sur des petites boites parce que tu avances à l’instinct ce qui te permet d’aller très vite. Par contre, dans le temps, pour faire un produit qui convient à une masse plus importante, il ne faut pas que le product gourou s’endorme sur ses lauriers.

Apprendre son métier au contact des autres

J’ai découvert le boulot de chef de produit par hasard puisque j’ai fait du produit sans le savoir et ensuite j’ai accepté un poste de chef de produit sans le savoir, donc c’était pas une super rencontre.

J’ai fait une école de commerce post-bac suivie d’un stage de fin d’études chez Darty à Madrid, en web marketing. De temps en temps, je devais écrire des tickets pour remonter des problèmes liés à notre CMS* et pour suggérer l’ajout de fonctionnalités, donc j’ai fait un peu de produit même si je ne savais pas que ça s’appelait comme ça.

En rentrant d’Espagne, j’ai accepté un poste de chef de produit web en pensant que c’était la même chose que chez Darty et que je serais responsable de produits physiques. Et puis en arrivant on m’a parlé de SCRUM** et je me suis dit “c’est quoi ce machin ?”. Donc j’ai lu beaucoup sur les méthodes agiles et j’ai été hyper cash avec les développeurs en leur expliquant que je ne m’attendais absolument pas à devoir faire ça en acceptant ce poste, que ça avait l’air top mais que je n’avais pas les connaissances pour. Je suis restée un an et demi dans cette entreprise. C’était une petite équipe de 5 personnes et je travaillais avec des développeurs qui n’étaient pas basés dans nos bureaux mais à Grenoble, donc on travaillait souvent par Skype. Ils m’ont énormément formée à des compétences assez poussées. Plus j’étais curieuse et plus ça leur donnait envie de m’en donner plus, ce qui m’a permis d’acquérir une expertise sur ces sujets.

En fin de compte, il y a relativement peu de choses apprises en école de commerce que j’utilise aujourd’hui. Ma formation a plutôt enrichi ma vision business que certains product manager n’ont pas puisque beaucoup sont des ingénieurs qui ont des compétences très techniques.

Savoir saisir les opportunités

Il n’y a que très peu d’écoles de product management. Je suis arrivée dans ce métier par des portes imaginaires, c’était un peu une jungle pour se faire un place.

Il y a parfois des opportunités qu’il faut apprendre à saisir même si de prime abord on ne voit pas forcément comment elles vont nous ouvrir des portes.

Moi, si je m’épanouis aujourd’hui dans ce métier qui est assez nouveau c’est en partie grâce à ma curiosité envers le métier des autres. Il s’agit de ne pas s’arrêter à un secteur, d’avoir un peu des antennes..
D’ailleurs, le propre des métiers transverses c’est qu’il faut être curieux de plein de choses.

Ne pas procrastiner sur sa vie professionnelle

On va passer à peu près 8h par jour au travail, on donne ce qu’on a de plus précieux, qui est notre temps.
Je réalise souvent qu’un jour tout peut s’arrêter. D’où l’importance de se demander chaque jour “Est ce que je suis content de ce que je fais et de moi, est ce que je suis à la meilleure place possible, celle qui me fait le plus plaisir, qui m’accomplit le plus, dans laquelle je suis la meilleure et la plus reconnue ?”. Et ça, c’est une question pas simple parce qu’on n’a pas toujours envie de se la poser. Pourtant c’est une question essentielle à se poser. Je vois des gens se révéler dans des postes insoupçonnés au départ ou s’éteindre quand ils changent de manager ou que quelque chose change dans leur situation.

Finalement, il faut éviter de procrastiner sur sa vie professionnelle. J’ai plein d’amis qui passent leur semaine à attendre le weekend, qui gagnent beaucoup d’argent et se satisfont de leur situation mais un peu pour les mauvaises raisons, et je trouve ça assez triste.

* Content Management System (CMS) : un logiciel qui permet de créer et modifier facilement du contenu sur le web)

** SCRUM : méthode agile utilisée dans la gestion de projet


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[Reconversion] Josette, petit rat devenue coach somatique. La reconversion par l’épreuve

Le corps est la colonne vertébrale du parcours mouvementé de Josette. Outil principal mis à rude épreuve pendant sa carrière de danseuse à l’Opéra, c’est lui qui la force à y mettre brutalement fin. Josette a fait du corps l’élément central de son nouveau métier en créant le coaching somatique : une méthode qui met le corps au service du mental.

Se servir du corps pour aller plus loin, plus vite

Je suis coach depuis de nombreuses années puisque j’ai fait ma formation en 1999, quand le coaching arrivait tout juste des Etats Unis.
J’ai développé le coaching somatique, qui permet d’utiliser son corps comme un témoin pour le mettre au service du mental. Prendre son corps en compte est incontournable, avec le corps, on va plus loin, plus vite ! Heureusement, on s’en occupe de plus en plus, ce qui est une aubaine pour moi.

J’ai initié cette méthode lors d’un congrès de coachs, et ça s’est tellement bien passé que certains coachs m’ont demandé d’aller plus loin. J’ai donc mis au point un petit cours, puis un autre, et de fil en aiguille j’ai fini par écrire un livre sur le sujet*. Depuis, j’ai formé environ 700 personnes en France et à l’étranger.

La danse, une voie imposée

C’est ma maman qui a voulu que je fasse de la danse. Elle avait eu une enfance malheureuse et voulait que j’ai un destin extraordinaire. Elle avait tellement d’ambition pour moi que j’ai aussi fait du piano, du théâtre, du patinage artistique, des photos de mode, des films…

J’ai fait mes classes à l’opéra et j’ai rapidement souffert du joug, des dogmes et des difficultés que représentaient la danse dans son apprentissage.
Il fallait que je sois l’outil, l’instrument, d’un chorégraphe, d’une technique et toutes mes émotions, mes envies, mes plaisirs étaient complètement reniés. Lorsque mon corps devait se modeler à une chorégraphie, je n’étais plus moi, il y avait une sorte de dépersonnalisation pour réussir à reproduire ce que le chorégraphe avait déjà inscrit dans mon corps. Il fallait obéir, obéir, obéir. A l’époque je ne me rendais pas compte de ça, bien sûr, et je ne pouvais de toute façon pas me rebeller, trop désireuse de plaire à ma mère.

Les moments les plus joyeux étaient la scène, qui est l’aboutissement de toutes les épreuves passées.

J’ai passé 30 ans de ma vie à l’opéra et je n’ai acquis mes valeurs que dans ce milieu là. C’était ma maison mère, où j’ai vécu mon apprentissage de la vie, la construction de mon égo.

Quand le corps dit stop

Un jour, la faculté m’a dit que je devais arrêter la danse, pour des raisons de santé. J’avais 32 ans, à 11 ans de l’âge de la retraite. Je perdais soudainement ce terrain de jeu extraordinaire qu’était l’Opéra Garnier, je perdais une famille.

J’étais désemparée, je ne savais pas quoi faire de moi puisque je ne savais que danser.
Après avoir été sous pression à l’Opéra, j’ai vécu une dé-pression terrible. Même mes enfants n’avaient pas suffisamment de poids à ce moment là de ma vie pour m’animer.

Je suis devenue alcoolique et me suis morfondue un moment. Ensuite j’ai commencé une psychanalyse, la seule chose qu’on proposait à l’époque, mais elle me maintenait dans le vide plutôt que de m’aider à en sortir.

Donc j’ai commencé à apprendre. J’étais curieuse de tout, mais ce qui me plaisait le plus, c’était cette complétude quand je faisais travailler mon corps et mon esprit. Petit à petit j’en suis venue au coaching mais j’ai d’abord fait des études de psycho, je suis devenue praticienne Feldenkrais, alcoologue, j’ai fait de l’hypnose, de la graphologie, de la morphopsychologie… Je cherchais confusément quelque chose à l’intérieur de moi qui ne vibrait pas.

Je me suis ensuite formée au coaching, mais j’ai pataugé un moment, parce que je sentais que quelque chose n’allait pas sans que sache d’où venait cette incomplétude. Je m’ennuyais, et mes clients aussi, je sentais que quelque chose en moi sommeillait.

En parallèle du coaching, je faisais des études en alcoologie et toxicologie et je suis partie à Montréal finir mes études. Dans le centre de désintoxication oú j’ai travaillé, j’ai rencontré des coachs heureux, souriants, avenants qui discutaient avec leurs clients, allaient faire les courses avec eux, les emmenaient danser…

Ça a été un déclic. C’est comme si ma formation rigide et dogmatique en psychologie avait rogné mes ailes, et que je retrouvais la liberté. A mon retour, j’ai commencé petit à petit à introduire le corps et le mouvement dans mon coaching et mes clients repartaient désormais avec le sourire. C’est comme ça que j’ai créé le coaching somatique.

Bien se connaitre pour surmonter les épreuves

C’est parce que j’ai appris à bien me connaitre et à croire en moi que j’ai pu surmonter ces épreuves. Plus on s’assure de ses capacités et de ses ressources, plus on trouve le sens de sa vie.

Une bonne connaissance de soi permet de s’assurer qu’on est à sa place et de sentir quand on s’ennuie. C’est important de savoir en quoi on est bon et ce qu’on aime, et comment mettre cela en scène pour l’appliquer dans la joie et aller jusqu’au bout de ses talents.

Cette connaissance de soi passe aussi par le corps. Moi je n’ai pas eu le choix de faire de la danse et il a fallu que ce soit la maladie, mon corps, qui décide pour moi. A chaque fois que je regarde en arrière, ça a toujours été mon corps qui m’a donné la direction. Le corps est l’indicateur de nos émotions et de nos ressentis.

Laisser parler le corps, se sentir soi-même et écouter toutes les sensations, les émotions, les ressentis, tout ce qui brasse à l’intérieur de nous, tout ça converge dans une connaissance de soi et de ce que l’on veut véritablement.

Faire confiance à la vie

Un de mes petits slogans c’est “ce qui vient est bien”. Il faut essayer de garder le meilleur de chaque expérience et se demander ce qu’on peut faire pour améliorer ce qu’on vit, pour le rendre agréable et joyeux, et pour rester sur sa route. On a tous une vie à accomplir, et c’est ce qu’on va mettre dans cette vie qui va nous permettre de nous sentir utile, mais ce n’est pas toujours ce qu’on avait imaginé. La vie nous envoie aussi des messages et il faut rester à l‘écoute de qu’elle a à nous proposer sans rester enfermé dans ce qu’on subit.

Je ne serais pas la Josette que je suis si la danse n’avait pas été sur ma route. J’ai pu être très en colère après ma mère à une certaine époque de ma vie, mais aujourd’hui je la remercie. C’est parce que ça a été si dur et que j’ai autant souffert que j’ai pu découvrir la liberté. Ça a été une merveille et ça m’a motivé à rendre aux autres leur liberté.


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Josette est une Bloomeuse ! Lire son portrait sur Bloomr

Le site de Josette Lepine: Mon Coaching
Josette Lepine a créé deux associations :

* Le Coaching Somatique ou L’intelligence du corps en mouvement, paru début 2012 aux Editions Valeurs d’Avenir
Quelques videos sur sa chaine Youtube


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Bloomr décolle : lancement de notre plateforme de réflexion professionnelle

Ce mois-ci, nous lançons notre nouvelle plateforme d’accompagnement professionnel.

Avancer ensemble, chacun à son rythme

Nous avons conçu cet espace pour que les inscrits à notre programme Bloomr puissent le suivre à leur rythme, accéder à notre boîte à outils, partager leurs idées sur le forum et dialoguer avec des coachs professionnels.

A la différence d’un bilan de compétences traditionnel, le programme Bloomr permet de faire le point sur sa vie professionnelle d’où on veut (smartphone, tablette ou ordianteur), quand on veut.

Bloomr, un cocon bienveillant pour apprendre à s’orienter

A l’école, pendant les études, au chômage, en entreprise ou en indépendant, on est sans cesse jugé et il faut se dépêcher : c’est anxiogène et peu propice à une réflexion éclairée. Chez Bloomr, on propose l’inverse. On se pose, on est accueilli(e)s avec bienveillance, on n’est -enfin !- plus seul(e)s avec ses questions.

Piloter son parcours professionnel est presque devenu un art. Pourtant, personne ne nous y a vraiment préparé et beaucoup se trouvent démunis au moment du choix.

Or, bien s’orienter, ça s’apprend ! Acquérir les bons réflexes évite de prendre ces décisions dans la douleur ou l’urgence. Cet apprentissage passe par une meilleure connaissance de soi et par la maîtrise d’outils et de méthodes pour adopter une attitude proactive. Il peut se faire à n’importe quelle étape d’une vie professionnelle.

Nous voulons permettre à chacun d’acquérir ces outils et réflexes qui leur permettront de piloter leur parcours professionnel tout au long de leur vie.

Notre approche se veut positive et rassurante tout en restant pragmatique.

Déjà 7000 inscrits de 14 à 56 ans

Crée en juillet 2015, le programme Bloomr se faisait auparavant par mails. Il compte déjà plus de 7000 inscrits de tous horizons, de 14 à 56 ans.

Parmi ceux qui l’ont déjà fini, 84% ont déclaré avoir vu plus clair dans leur orientation grâce au programme, et 80% avoir repris confiance dans leur futur professionnel. Le forum compte 1450 utilisateurs actifs.

Sur le forum, on n’est absolument pas jugé. On y retrouve des personnes de tous âges et catégories socio-professionnelles qui se posent des questions, et c’est rassurant – Anne, 25 ans, inscrite au programme.


Toi aussi, apprends à t’orienter

carnett

Tu rêves de trouver un métier qui te correspond mais tu ne sais pas par où commencer ?

On t’aide à te poser les bonnes questions pour découvrir qui tu es, ce que tu veux et comment y arriver.

Inscris toi à notre programme pour sortir du flou et réfléchir à ton avenir en restant zen

[Dossier Talents] Les 3 clés qui activent un talent – Partie 2

[Ceci est le cinquième article de notre Dossier Talents.]

Dans son parcours, Claire a réussi à réunir les 3 facteurs propices à l’activation de ses talents : une situation qui a permis la rencontre avec un domaine, rencontre qui s’est faite dans des conditions propices à éveiller son intérêt et qui a eu lieu au bon moment.

Zoom sur ces trois facteurs clés pour mieux comprendre comment favoriser l’émergence de ses talents.

1. Les circonstances favorables

La rencontre entre une personne et un domaine se fait à la faveur des circonstances propices qui dépendent fortement de l’environnement familial et social dans lequel elle évolue.

1.1. La situation familiale

La famille influence la décision de pratiquer une activité plutôt qu’une l’autre, de la poursuivre ou non, elle joue un rôle dans l’intensité de l’engagement et dans la capacité à surmonter les échecs, elle apporte son soutien affectif pour encourager et accompagner.

Plus on a eu l’opportunité d’expérimenter différents domaines dans sa jeunesse, plus il y a de chances qu’on ait eu l’occasion d’activer son potentiel.
Or, ce sont souvent les parents qui orientent leur enfant vers telle ou telle activité en fonction de leurs propres goûts ou de ce qui, à leur avis, pourrait convenir le mieux à leur enfant. Certains font de leur mieux pour proposer des activités variées dans différents domaines comme la musique, le sport ou l’art pour laisser à l’enfant choisir ce qui l’attire et lui correspond le plus. D’autres au contraire vont pousser leur enfant vers une activité précise par tradition familiale ou par conviction. D’ailleurs, ceux qui ont un niveau hors du commun dans un domaine ont souvent baigné dedans étant petits.

La place dans la fratrie et le sexe de l’enfant conditionnent également les activités qui lui sont suggérées ou refusées, de même que les moyens financiers des parents, certains passe-temps étant bien plus onéreux que d’autres.

La famille impacte aussi la façon dont on va exercer une activité, de par les valeurs qu’elle transmet. Certains parents vont par exemple inculquer le goût de la compétition et de l’effort tandis que d’autres feront passer le plaisir avant tout.

1.2. La pression sociale

Il n’y a pas que la famille qui influence notre découverte d’un domaine plutôt qu’un autre. Les amis, les collègues, la société dans son ensemble jouent aussi un rôle.
En fonction du milieu social dans lequel on évolue, certaines activités seront plus reconnues que d’autres. Les effets de mode orientent aussi nos choix : on aura tendance à éviter des activités jugées ringardes ou peu reconnues.

Cette pression est également présente à l’âge adulte et influence donc la découverte d’activités nouvelles tout au long de la vie. Peu d’hommes se lancent par exemple dans des formations d’assistantes maternelles, l’éducation des enfants étant un domaine traditionnellement féminin. Beaucoup d’adultes s’interdisent de tester certaines activités qui pourraient pourtant leur permettre d’utiliser leurs talents, par peur des qu’en-dira-t’on et des convenances.

A contrario, trouver sa tribu, se sentir appartenir à un groupe et être dans son élément est un puissant levier pour développer son potentiel.

1.3. L’accessibilité

Au delà de l’influence des autres, notre rencontre avec un domaine dépend aussi de circonstances pratiques et matérielles.

L’environnement géographique conditionne par exemple les activités auxquelles on a accès et donc qu’on est susceptible de découvrir. Une personne qui vit dans une ferme en pleine nature, entourée d’animaux et libre d’explorer les pâturages alentours ne sera pas confrontée aux mêmes activités que celle qui habite une grande ville qui aura, quant à elle, accès à une plus grande variété de formations théoriques.

D’ailleurs, beaucoup de personnes sont tombées sur le domaine qui a permis d’activer leurs talents par chance, parce qu’ils ont eu l’occasion de le tester facilement. Par exemple, commencer la danse parce qu’on vit au dessus d’une école ou s’initier à la couture avec sa tante dont c’est le métier ou bien encore, découvrir l’aquarelle grâce au centre aéré de sa ville qui proposait un atelier peinture tous les mercredi.

C’est une des raisons pour lesquelles on peut activer des talents à tous les stades de la vie au gré de nos découvertes, de nos expériences.

2. Les conditions initiales

Le fait qu’on décide de développer ou non un talent une fois qu’on l’a activé dépend beaucoup des conditions initiales de sa mise en action.

2.1. Le contexte

 » Le potentiel n’est pas « en nous ». C’est la nécessité et l’utilité provoquées par une situation donnée qui vont permettre d’activer son potentiel.” – Yves Richez

La façon dont les aptitudes s’activent est propre au contexte, à la situation dans laquelle on les utilise.
Par exemple, un talent pour la négociation ne va pas s’exprimer de la même façon si on s’en sert pour négocier avec un commerçant du souk de Marrakech, avec le responsable commercial de notre fournisseur, ou avec le collègue avocat de la partie adverse pour régler un litige.

Le contexte est un déclencheur de mise en action de nos talents. D’ailleurs, certains enfants développent des aptitudes particulières en réaction à leur vécu, au contexte dans lequel ils ont grandi. C’est le cas de certains enfants d’expatriés qui déménagent tous les 3 ans pour se retrouver dans un nouveau pays, une nouvelle école, une nouvelle culture et qui développent une capacité hors norme à tisser des liens rapidement et à s’adapter à n’importe quel milieu social et groupe d’individus.

Parallèlement, cela signifie que le contexte peut faire blocage à l’expression de notre potentiel si l’environnement n’est pas propice. Par exemple, quelqu’un qui aurait un talent pour créer des liens avec de nouvelles personnes mais qui aurait besoin pour y arriver d’une ambiance harmonieuse et respectueuse pourrait perdre ses moyens et ne pas être capable d’activer ce talent dans une atmosphère pesante ou nocive.

Bref, il n’y a pas UN bon moment pour activer son potentiel. Sinon, cela voudrait dire que si on le laisse passer, nos talents seraient condamnés à rester dormants pour le restant de nos jours. Ils peuvent s’activer dans différents contextes, à différentes périodes et pour répondre à différents besoins. Claire, par exemple, aurait aussi bien pu exploiter sa créativité et son souci du détail pour devenir une excellente photographe, designeuse ou styliste, si ses parents lui avaient offert un appareil photo pour ses 12 ans avant un voyage en Islande ou qu’il y avait eu un club de couture dans son lycée avec un concours de mode à la fin de l’année.

2.2. Les conditions d’apprentissage favorables

Trouver l’environnement propice pour éveiller l’intérêt et faciliter l’apprentissage est une des clés pour développer ses talents. Or, chacun possède son propre mode de fonctionnement.

Certains aiment la liberté et l’anonymat de la Fac tandis que d’autres ont plutôt besoin de l’encadrement et de l’accompagnement plus personnalisé de l’IUT.
Il y a ceux qui aiment apprendre en groupe et ceux qui préfèrent avancer seuls.
Certains ont besoin de passer par la pratique pour comprendre les phénomènes, d’autres assimilent mieux en intégrant d’abord la théorie pour ensuite passer aux applications concrètes.
Beaucoup nécessitent la présence physique de l’enseignant, ses explications en direct, tandis que d’autres préfèrent l’écran et le virtuel.

Tout l’enjeu est de s’initier à l’utilisation de ses talents dans un environnement qui d’une part nous correspond et d’autre part permet de développer ses aptitudes de façon à ce qu’elles répondent précisément aux besoins qu’on a de les utiliser.
Imaginons que ton talent d’observation hors du commun s’active lorsque tu pars faire de la cueillette de plantes comestibles en pleine nature parce que tu es imbattable lorsqu’il s’agit de les repérer dans leur environnement respectif.

Si la formation à laquelle tu t’inscris pour développer cette aptitude consiste à observer pendant des heures, entre quatre murs, des plantes sous vitre et au microscope pour apprendre leurs formes, leurs noms scientifiques, leurs particularités cellulaires par coeur dans l’espoir de les reconnaitre plus tard dans leur habitat naturel, tu auras probablement abandonné la formation avant même d’avoir fait ta première sortie botanique.

Les conditions d’apprentissage doivent être en adéquation avec le contexte dans lequel les aptitudes seront utilisées.

Quels que soient le mode et les conditions d’apprentissage, le formateur/enseignant joue un rôle fondamental dans la façon dont on va vivre et apprécier notre premier contact avec un domaine de connaissance. Est il bienveillant ? Encourageant ? Pédagogue ? Ou au contraire stressant, intimidant, trop strict, culpabilisant ? Joue t’il son rôle de soutien, de guide, de conseiller ? Réussit-il à trouver le juste équilibre entre discipline et plaisir ? Fournit-il du feedback positif et constructif pour permettre de progresser ?

Le formateur/enseignant a le pouvoir de transmettre le goût d’apprendre et de se perfectionner ou au contraire de saper toute ambition de progresser.

3. La temporalité: le moment propice

Pour éveiller ton intérêt et t’inciter à activer tes talents, il faut que la rencontre se fasse au bon moment, de sorte qu’elle trouve un écho dans ta situation personnelle, dans tes aspirations et tes besoins.

Pour Claire, sa rencontre avec la programmation s’est faite au bon moment. D’une part, parce qu’elle avait déjà pour ambition de créer son propre jeu vidéo et qu’elle a donc vu dans la programmation un moyen d’y parvenir et a immédiatement perçu l’utilité de l’activation de ses talents. D’autre part, parce que c’était à un moment de sa vie où elle pouvait se consacrer à développer ses talents: elle avait la maturité suffisante, le temps…

Or, le moment de cette rencontre est souvent le résultat d’une coïncidence, combinaison de plusieurs facteurs extérieurs : le cousin qui a reçu un skateboard pour Noël que l’on peut emprunter, l’amie qui se marie et a besoin d’aide pour organiser son mariage, la voiture qui tombe en panne à l’étranger sans accès à un garage et qu’il faut apprendre à réparer, la collègue qui part en arrêt maladie et qu’il faut remplacer….

Il y a donc une part de chance et de hasard dans l’activation de notre potentiel. Mais cela ne signifie pas pour autant que tu ne peux pas forcer cette chance pour favoriser l’utilisation de tes talents au bon moment et dans les bonnes conditions.

4. L’importance de faire des expériences

C’est en faisant des expériences dans le plus de domaines possibles pour mettre en oeuvre l’éventail le plus large possibles d’aptitudes que tu te donneras le plus de chances de découvrir quand et comment s’active ton potentiel.
Le meilleur moyen d’y arriver est de rester ouvert aux opportunités qui se présentent et de les provoquer en faisant l’effort de sortir de ta zone de confort.
La clé, ensuite, est d’apprendre à tirer des enseignements de ces expériences en étant attentif à ce qu’elles provoquent en toi.
Plus tu sauras reconnaître les moments qui éveillent ta curiosité et mobilisent tes forces et aptitudes naturelles, plus tu seras être capable d’identifier les conditions émergentes à leur utilisation pour reproduire ce schéma, te placer toi-même dans ces conditions et exploiter tes talents dans des situations variées pour les aiguiser et mieux les comprendre.


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[Reconversion] Barbara, blogueuse : l’énergie de la liberté

Barbara, ex chef de produit et quasi-ex-traductrice dégage une belle énergie positive. A bientôt 50 ans, cette entrepreneure multi-casquettes entame un énième virage dans sa carrière pour devenir blogueuse professionnelle et se lancer dans le coaching.

Le luxe de la liberté

Je cumule plusieurs casquettes. Je fais de la traduction et de la rédaction pour des magazines de santé, et j’essaie en parallèle de développer une activité de blogging autour de deux blogs. Le premier, Humour Me by Barbara est un blog humoristique pour les mamans débordées qui raconte les péripéties d’une femme avec un mari et trois enfants. Je publie un billet par semaine, donc 52 par an, et j’auto-édite un livre chaque année qui les rassemble*. Le deuxième blog s’appelle En 1 Mot et j’y passe en revue les outils du développement personnel de type sophrologie, PNL, l’alimentation, la spiritualité…

Mon objectif est de pouvoir en vivre en lançant des programmes numériques autour de l’accompagnement au changement. L’idée est de prendre les gens par la main, leur proposer un planning, des groupes de relâche et un coaching soit par Skype, soit par mail, ça reste à définir. J’envisage de faire une formation de coach prochainement pour avoir une certification RNCP.

Mon maître mot dans ma vie professionnelle, c’est la liberté. Quand j’ai quitté le salariat en 2000 pour me mettre à mon propre compte, j’ai réalisé un rêve et je ne rendrais pour rien au monde cette liberté.
Je me souviens à une époque quand je rentrais du travail, j’étais vide. Il n’y avait plus rien. Plus d’énergie, plus d’envie, trop fatiguée même pour avoir envie d’échanger avec mon fils. Aujourd’hui, j’aligne les mêmes heures voire plus, mais avec une autre énergie. Quand on est libre, il y a un espace qui permet la créativité, de toucher ses propres limites.

Ceci dit, la liberté est fantastique mais elle a un prix. La sécurité financière pour commencer, ce que je résous en partie grâce au salariat de mon mari sur lequel j’ai la chance de pouvoir m’appuyer. Si j’élevais seule mes enfants je tiendrais peut être un autre discours.

Après la crise, le renouveau

Mon parcours professionnel a suivi pas mal de chemins de traverse et de détours. Je suis très loin de mon métier d’origine.
Après une école de commerce, j’ai commencé comme chef de produit marketing puis j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir chef de produit international pour un grand groupe de l’industrie pharmaceutique.

Ce qui a débuté le changement c’est un évènement extérieur que je n’ai pas du tout maîtrisé : j’ai été licenciée de façon très inattendue. Cet évènement a changé toute la donne et m’a donné un coup de pied au derrière. Je me suis dit que c’était le moment de faire quelque chose que j’avais toujours eu envie de faire mais que je n’avais jamais osé parce que j’étais dans le salariat avec ses avantages, son prestige. Ça a été le déclenchement pour me mettre à mon propre compte.

Je voulais un job qui me permette d’être freelance en restant à la maison. Comme j’aime écrire et que je parle couramment anglais et allemand, la traduction s’est imposée comme une évidence. Je n’avais pas vraiment besoin de diplôme, j’avais un carnet d’adresses important et je connaissais bien ce domaine, ce qui m’a permis de développer assez naturellement une clientèle. J’ai appris en autodidacte, et je fais ça depuis 17 ans.

La transition vers ce qu’on aime : une phase délicate à gérer

Le problème quand on traduit, c’est qu’on ne traduit pas ses propres mots, on traduit un texte, parfois mal écrit, par une autre personne, on est toujours un peu prisonnier de la version d’origine. J’avais envie d’être plus créative et je me suis lancée dans l’écriture d’articles.

Aujourd’hui je suis dans une phase de transition. Si vous me demandez aujourd’hui, je me sens blogueuse, conférencière, coach mais pas traductrice. Je suis passée dans une autre énergie. J‘aimerais arrêter mon métier de traductrice qui ne me nourrit plus pour me consacrer à 100% à mon blog mais c’est ce qui paye mes factures. C’est une source de tiraillements, mais j’ai besoin de sentir que je suis auto suffisante donc j’accepte les frustrations inévitables que cause cette situation et je la vis du mieux que je peux. On a tous des phases comme ça qu’on doit négocier, on fait toujours des compromis.

Cette phase est aussi une bonne source de stress pour réussir à gérer tous ces projets en parallèle ! Ça exige de bien s’organiser au quotidien et de se discipliner. La persévérance apporte des choses extraordinaires. Je suis pas mal les conseils de Laura Mabille qui a mis en place le réveil matinal. L’idée est de se réveiller à 5h30 du matin pour avoir 1h30 ou 2h pour ses projets. Je le fais deux à trois par semaine et ça booste ma performance, c’est mon moment à moi où personne ne vient m’interrompre. Je fais aussi 5 à 10mn de méditation au moins 5 fois par semaine. J’ai un planning dans lequel je rentre des rendez-vous avec moi-même pour me contraindre à une certaine discipline.
J’accepte aussi de mieux en mieux qu’il faut du temps. J’apprends la patience.
Garder une certaine légèreté

Aujourd’hui, je remercie mon ex-patronne de m’avoir licenciée !
Dans toute crise il y a déjà l’essence d’un renouveau, si on veut bien regarder. C’est une opportunité pour se remettre en question et rebondir.

Dans ces moments, la capacité à porter un regard positif sur les choses joue un grand rôle. Il s’agit de relativiser, de prendre de la distance et de laisser les émotions un peu de côté pour tirer le meilleur parti de chaque expérience. C’est ce qui permet de rebondir et de ne pas en rester à la première lecture des choses, de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
Je suis persuadée que l’être humain est fait pour vivre des belles choses et c’est à nous de les trouver.

À mon fils de 20 ans, je dis : va là où ton coeur te porte, parce que ton coeur ne se trompe pas. Ton mental, en revanche…méfie toi !
C’est important d’être maître de sa destinée sans se laisser influencer par les attentes des autres et d’aller où on a envie d’aller.


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Les blogs de Barbara Reibel:

* 52 nuances de vie


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[Dossier Talents] Les 3 clés qui activent un talent – Partie 1

[Ceci est le quatrième article de notre Dossier Talents.]

Claire, sur la route de ses talents

Claire est une programmeuse de jeux vidéo hors pair. Sa botte secrète ? Elle combine sa créativité exceptionnelle et son souci du détail pour proposer des solutions innovantes et les mettre en oeuvre avec minutie. Jamais vous ne verrez une faute d’étourderie dans une de ses lignes de code !

A 13 ans, fascinée par les jeux vidéos, passe-temps favori de son grand-frère, elle décide d’en créer un à son tour. Au collège, M. Vera, son professeur de technologie, passionné par la programmation, consacre un de ses cours à une initiation sur le sujet. Claire est suspendue à ses lèvres. Son prof s’en aperçoit et lui conseille de s’inscrire au programme gratuit Campus Junior, pour apprendre les bases de la programmation.

Cette méthode ludique lui fait découvrir à son rythme les bases de la programmation et mobilise son imagination débordante. Chaque semaine, elle y consacre plusieurs heures pendant lesquelles elle ne voit pas le temps passer. Claire comprend vite, progresse à toute allure et termine le programme avec enthousiasme. Grâce à cette initiation, elle a réussi à créer un jeu simple qui plait à ses amis dont elle est très fière. Maintenant, elle a envie de perfectionner son apprentissage pour pouvoir créer des jeux encore plus complexes.

Ses parents l’encouragent, même si leur entourage trouve étonnant que leur fille s’adonne à cette activité peu courante chez une fille de son âge. Heureusement, ils habitent Paris où plusieurs associations proposent des cours adaptés aux adolescents. Claire s’inscrit aux ateliers hebdomadaires Magic Makers pour apprendre avec des ados de son âge à créer un jeu vidéo comme une pro. Le formateur est passionnant, pédagogue, bienveillant et Claire se sent dans son élément au sein du groupe.

Elle participe à un concours de création de jeu vidéo et le remporte. Boostée par toutes ces expériences, elle décide de poursuivre son apprentissage. Elle passe un nombre incalculable d’heures à se perfectionner, enchaîne les stages pour découvrir de nouveaux langages, participe à des coder dojo, développe plusieurs jeux vidéos gratuits pour mobile qui rencontrent beaucoup de succès et, le bac en poche, intègre l’EPITA.

Puis elle trouve sa place dans un studio de développement de jeux vidéo. Elle peut ainsi exploiter au maximum son potentiel et ses connaissances avec plaisir et enthousiasme.

Les facteurs d’activation des talents

Si Claire a réussi à faire fleurir son talent et à devenir une programmeuse hors pair c’est que :

1) Les conditions favorables étaient réunies : la passion de son frère et l’initiation par son prof de techno ont allumé l’étincelle. Sa famille l’a encouragée sans s’arrêter au fait que c’était un passe-temps peu commun pour une ado et l’a soutenue financièrement en lui payant des cours. Des ateliers adaptés à son âge étaient accessibles près de chez elle.

2) Il y a eu une coïncidence opportune entre son intérêt et son envie de creuser un sujet, le besoin pour cela d’utiliser ses aptitudes et l’occasion de le faire : elle avait envie de créer des jeux vidéos, et avait besoin pour cela de développer ses aptitudes.

3) Les conditions initiales de sa “rencontre” avec la programmation lui ont donné envie de poursuivre cette activité et de se perfectionner : le format du programme Campus Junior était adapté à son mode d’apprentissage et par la suite, elle s’est sentie comme un poisson dans l’eau aux ateliers Magic Makers. Elle a été accompagnée et poussée par des formateurs qui l’ont incitée à se donner à fond, et elle s’est intégrée à merveille dans le groupe d’élèves.
Son apprentissage a été jalonné d’évènements qui ont alimenté sa motivation : concours, stages, réalisations, rencontres…

Comme le rappelle Yves Richet*, le talent brut est un potentiel qui ne prend de la valeur que s’il est activé au bon moment et dans les bonnes conditions pour répondre à un besoin précis.
Csikszentmihalyi était arrivé à une conclusion semblable en étudiant les progrès dans une activité sportive* *. Selon lui, le talent est le résultat d’une rencontre fructueuse entre un individu, un domaine et les conditions émergentes favorables.

Nos talents s’expriment lorsque nous découvrons un domaine qui éveille notre intérêt, que nous ressentons la nécessité d’accomplir quelque chose de spécifique dans ce domaine et que nous avons besoin pour y parvenir d’activer nos aptitudes naturelles.
Pour que nos talents se développent, il faut ensuite que leur utilisation nous ait procuré suffisamment de satisfaction pour nous donner envie de continuer à les exploiter et de nous perfectionner.

Dans le cas de Claire, ses aptitudes ont a été activées pour programmer des jeux vidéos. Bien sûr, son exemple est un cas d’école où toutes les planètes se sont alignées pour créer les conditions idéales à leur mise en action et développement. Mais elle aurait aussi pu y parvenir même si son parcours avait été moins fluide et les conditions moins favorables, par exemple si son frère n’avait pas joué aux jeux vidéos, si ses parents ne l’avaient pas autant encouragée ou si elle n’avait pas découvert Campus Junior. Il lui aurait fallu déployer encore plus de pugnacité et d’énergie, elle se serait eut être retrouvée à exploiter ses talents non pas pour créer des jeux vidéos mais pour concevoir des applications éducatives, mais avec de l’envie et de la persévérance, elle aurait réussi à mettre son potentiel au service de la programmation.

Toutefois, il arrive aussi qu’un talent demeure à l’état de potentiel sans qu’il ne soit jamais activé si l’occasion ne s’est pas présentée, en l’absence de conditions émergentes ou de moment propice.

Sources :

* RICHEZ Y., Stratégie d’actualisation des potentiels, Qui-opère-selon-stratégie, Thèse doctorale, Université Paris Diderot, 2015

** Les significations accordées aux événements et aux aléas d’une carrière sportive : des sources du développement de l’expertise – Jean-Luc Tomás et Philippe Fleurance


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[Reconversion] Anne, coach et thérapeute familiale : renouer avec l’humain

Anne est une slasheuse, une vraie. Elle cumule le métier de coach, de thérapeute familiale et d’hypnothérapeute, fruit de 9 ans d’études supplémentaires après une première école de commerce et un début de carrière dans le conseil. Récit de ce tour de force.

Slasheuse dans l’accompagnement

Je fais principalement du coaching de dirigeant et de la thérapie familiale, même si je continue à passer 20 à 30% de mon temps sur du conseil en entreprise sur des problématiques de conduite du changement.

La thérapie familiale consiste à accompagner des couples et des familles dans des situations de fort changement ou dans des situations de crise, quand il y a besoin de renouer le contact, le dialogue et de mettre en place des changements pour que la famille se porte mieux. Je suis aussi hypnothérapeute donc je travaille aussi en individuel sur des problématiques de développement personnel et des problèmes psychologiques.

Dans le coaching comme dans la thérapie familiale, je suis dans l’accompagnement. Même s’il y a des différences, c’est toujours sur un processus de compréhension de l’humain et des clés du changement, mais déclinés à différents niveaux : celui de la personne, du couple, de la famille et de l’organisation. Dans le cas de la famille, il y a une dimension historique à comprendre, ce qui s’est passé dans les générations antérieures, tandis que dans l’organisation il faut comprendre la dynamique de groupe, la culture d’entreprise, la stratégie.

Je suis une vraie slasheuse, je n’ai dû renoncer à rien. Si je ne pouvais pas être à la fois auprès des familles, dans l’entreprise, et écrire je pense qu’il me manquerait quelque chose.

Etudes et début de carrière sans grand enthousiasme

Je n’ai pas choisi mes études. J’avais une mère enseignante qui m’a laissé le choix entre classe préparatoire ou classe préparatoire.

J’ai donc fait une prépa commerce même si, ma famille étant composée majoritairement d’artisans et de fonctionnaires de l’enseignement, je ne voyais pas très bien ce que le commerce voulait dire, puis je suis rentrée à l’Edhec.

Ces trois années d’études ne m’ont pas vraiment enthousiasmée puisque j’étais surtout intéressée par l’écriture et les sciences humaines, mais comme il fallait bien que j’en fasse un métier, je me suis dirigée vers le conseil pour garder cette curiosité intellectuelle et je me suis vite retrouvée dans le conseil en management chez KPMG puis chez Arthur Andersen.

Sauf qu’après deux ou trois missions, elles finissent toutes par se ressembler. J’ai donc suivi deux anciens de chez KPMG pour monter une plateforme de conseil et de mise en relation pour les créateurs d’entreprise mais là aussi je me suis rapidement ennuyée.

Reprendre contact avec l’humain

En 2004, après 10 ans dans le conseil, j’ai eu envie d’explorer quelque chose de différent. A l’époque, je faisais déjà de la conduite du changement et j’accompagnais des plans sociaux donc j’ai décidé de faire une formation de coaching au feeling, sans trop savoir ce que c’était.

Ça a été une vraie transformation, un déclic, de reprendre contact avec la notion de l’humain. Mes 5 années de salariat ont été compliquées pour moi parce que je n’étais pas libre de faire ce que je voulais, et pour moi la liberté est la chose la plus importante, avec la créativité.

En 2006, j’ai profité de ma grossesse pour reprendre des études de psychologie et j’ai obtenu une maîtrise en psychologie clinique. J’ai ensuite choisi de faire mon stage de maîtrise dans un hôpital où il y avait une consultation de thérapie familiale, et j’ai adoré.

Je me suis retrouvée devant un dilemme cornélien: pour être thérapeute familiale, c’était 4 ans d’études supplémentaires. Je me suis dit : “Tu ne vas pas regretter toute ta vie de ne pas l’avoir tenté, donc vas-y”. J’ai repris 4 ans d’études, en travaillant toujours en parallèle. Je réalise aujourd’hui que c’était un peu fou, je ne sais pas comment j’ai fait pour réussir à refaire ces 9 ans d’études, mais toujours est-il que dès 2013, je me suis installée comme thérapeute familiale.

Aujourd’hui, le coaching et la thérapie constituent 75 à 80% de mon activité.

Ce qui doit marcher, marchera

A un moment, pendant ma formation en psycho, je me suis demandée si je n’étais pas un peu inconsciente. Qu’est ce qui me poussait à ça, au risque d’en faire pâtir ma famille ?

J’ai eu des vrais choix à faire et j’ai réussi, parce que j’étais indépendante, à trouver un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle. Je travaille beaucoup mais pas le weekend ni le soir sauf urgence absolue. Je lis beaucoup, j’écris sur mon blog, mais tout ça je ne le vis pas comme un travail mais comme une respiration. C’est ce qui me fait vivre.

J’ai compris très tôt l’importance de sortir du regard de l’autre, pour se tourner vers ce qu’on a à l’intérieur et construire son projet de vie. Quand j’ai renoncé à ma super carte de visite de KPMG et Arthur Andersen et suis partie vivre dans le Sud de la France, mon entourage m’a dit que j’étais folle avec ma super situation, que j’allais m’enterrer. Aujourd’hui, ils me disent que j’ai bien fait et que j’ai de la chance.

Mais ce n’est pas de la chance !
Nous avons fait des choix avec mon mari, nous avons accepté de diviser par deux nos revenus et de baisser notre train de vie. Nous nous sommes simplement demandés de combien on avait besoin pour vivre, et de quoi on avait besoin pour être heureux le matin.
Je pense qu’on est ici pour vivre pleinement nos talents et pour vivre l’amour, les relations avec sa famille et ses amis. Une fois que tout ça était clair pour moi, je pouvais lâcher le reste : la voiture de fonction, les titres sur ma carte de visite. Sans aucun regret.

De temps en temps, il faut être un peu gonflée sans trop se projeter et avancer pas à pas.
C’est vrai aussi que j’ai une capacité à suivre mon intuition et à me dire que ce qui doit marcher marchera et ce qui ne doit pas marcher ne marchera pas.

De toute façon, il ne faut pas regretter, parce que les regrets ça ne sert à rien.


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Anne est une Bloomeuse ! Lire son portrait sur Bloomr

Le blog de Anne Juvanteny : Voix du changement
L’ouvrage de Anne : Travailler en famille avec plaisir 
Elle recherche actuellement un éditeur pour son deuxième livre sur la résilience des familles confrontées au handicap d’un enfant.
Page Facebook de Voix du changement
Linkedin : Anne Juvanteny


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[Dossier Talents] Reconnaitre ses talents, un exercice difficile

[Ceci est le troisième article de notre Dossier Talents.]

Identifier tes talents est souvent une des étapes les plus difficiles de la réflexion sur toi et sur ton potentiel.

Parce qu’ils te semblent naturels

Un talent relève de ce que tu fais avec aisance, spontanément, sans y penser. C’est ce qui vient tout seul, qui te semble normal. Par exemple, ça peut être ta tendance à te plier toujours en quatre pour rendre service aux autres tout en trouvant ça naturel parce que “ça te fait plaisir”.
En conséquence, tu peux parfois passer à côté d’un talent parce qu’il te semble tellement banal que tu ne le reconnais pas comme tel.

C’est là qu’intervient le regard des autres qui peuvent servir de miroir pour révéler efficacement les pépites qui se trouvent en toi.

Parce que tu n’as pas l’habitude de mettre en avant tes forces

Notre culture ne nous encourage pas à voir le meilleur en nous, mais plutôt à repérer et à pallier nos faiblesses. A l’école, on t’a sûrement inculqué qu’il fallait avoir de bons résultats dans toutes les matières et donc travailler dur à combler tes lacunes pour atteindre un niveau homogène.

Le problème c’est que cette injonction n’incite pas à développer l’excellence mais pousse plutôt à la médiocrité. Plutôt que de focaliser ton énergie pour exceller dans certaines matières quitte à avoir quelques faiblesses, tu vas la dépenser à rattraper ton retard là où tu as les plus mauvais résultats pour atteindre la moyenne sans avoir de temps à consacrer à parfaire ton niveau dans les domaines où tu es bon(ne). Avoir conscience de ses limites est utile, mais pas tant pour les combattre sinon pour éviter les situations qui t’y confrontent et consacrer ton énergie à développer tes forces.

L’idée de mettre en avant tes forces te dérange peut-être, parce qu’on t’a sûrement appris que la modestie et l’humilité sont des vertus et que se mettre en avant est une preuve de vanité. Du coup, tu t’es habitué.e à repérer les aspects négatifs, à te comparer aux autres, en oubliant de réfléchir à ce que tu apportes de positif.

Être capable de faire valoir tes talents n’est pas un signe d’arrogance, cela te permettra de te concentrer sur tes atouts et d’être le plus utile possible aux autres.

Parce que l’environnement joue un rôle déterminant

Pour identifier un talent, encore faut-il avoir l’occasion de s’en servir. Comment repérer que tu es un as de la planification de voyages si tu n’en as jamais organisé de ta vie ?
Le talent fait partie de ton potentiel “brut” et c’est l’expérience qui va servir de révélateur. C’est en le mettant en action que tu pourras réaliser que tu l’as en toi.
Cela signifie que tu peux découvrir tes talents à tous les stades de la vie, au fur et à mesure que tu expérimentes de nouveaux domaines.

L’environnement dans lequel tu évolues, les activités auxquelles tu as accès, le milieu dans lequel tu as grandi, ta culture, ton éducation, les valeurs familiales sont autant d’éléments qui ont orienté tes expériences et influent donc considérablement sur l’identification et l’utilisation de tes talents.
Tu auras certainement plus de facilité à identifier tes talents si tu as été au contact d’expériences variées.

Parce que tes idées reçues et tes croyances te bloquent peut être

Souvent, ce sont nos croyances et nos peurs qui entravent le repérage, l’appropriation et l’expression de nos talents.

Stéphanie Dieutre l’explique bien:

« Ce qui nous empêche d’exprimer nos talents c’est la notion de croyance limitante c’est-à-dire les messages qu’on a intériorisés et qui viennent faire frein à l’expression de ses talents. (…) Par exemple la distribution des rôles dans une famille. J’ai un frère artiste, donc le créatif c’est lui. Je n’ai pas le droit d’aller sur ce terrain-là parce que c’est le sien et je prendrais des risques à me mesurer à lui. “

Voici quelques croyances qui reviennent souvent :

  • Si je base mon orientation sur mes talents, je ne gagnerai pas beaucoup d’argent
  • Mes talents n’ont aucune utilité
  • Je ne suis “bon.ne” à rien
  • Mon talent n’a rien à voir avec le monde du travail
  • Ce talent, ce n’est pas moi, ça ne me ressemble pas
  • Que va-t’on penser de moi si je mets mes aptitudes en avant ?

Identifier ces idées reçues et tenter de les dépasser peut donc t’aider à faire sauter quelques verrous et à ouvrir les yeux sur tes talents.

Les peurs, les doutes, les pressions sociales et internes sont autant de freins à la découverte de ses talents. Elles sont naturelles, présentes chez chacun d’entre nous, mais apprendre à les dépasser, est une étape nécessaire pour voir le positif en soi, reconnaître et accepter ses talents et affirmer son unicité et sa valeur. Comme un muscle oublié qu’il faut remettre en marche.


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[Reconversion] Magali, de l’enseignement aux contes illustrés : trouver son propre tempo.

Magali est une conteuse lumineuse, notre entretien était chargé de bonnes ondes. A 36 ans, elle a connu un parcours à rebondissements qui l’a menée vers l’illustration et l’écriture. C’est avec un regard tendre sur ce cheminement qu’elle le partage avec nous.

Exprimer sa couleur personnelle

Je me définis par ce que je crée, ce que je suis, c’est à dire artiste, auteur-illustratrice jeunesse et conteuse. Je suis sur le point de créer ma structure professionnelle de médiation artistique et auto-édition.
J’ai mis du temps à définir ce que je propose et ce que je suis, justement parce que je manquais de repères extérieurs.

Aujourd’hui, mon métier me permet de vivre au quotidien ce qui me fait vibrer, d’exprimer et de partager dans le monde ma propre couleur personnelle. Et ça…wahou, c’est juste bon.
Je sens que qui je suis à une place dans le monde et que je peux l’exprimer. Et puis je peux respecter mon rythme de vie, parce que j’ai vraiment besoin de douceur, je me suis beaucoup violentée dans ma vie pro.

Prendre le temps de trouver son fil rouge

Je fais des études très classiques : bac L, puis une licence en histoire et j’enchaine sur le concours de professeur des écoles parce que papa-maman poussent, que je ne sais pas quoi choisir…et je l’ai ! Professeur des écoles à 23 ans, j’ai fait tout bien.

Et puis, comme j’avais en moi un goût d’inachevé, parce que plus jeune je voulais écrire des romans de pré-histoire, j’ai repris des études à la fac en parallèle, et mon enthousiasme m’a menée à décrocher un doctorat de préhistoire. Sauf qu’être docteur en pré-histoire, c’est peut être un super titre, mais il y a très peu de débouchés.

Entre temps, j’avais démissionné de l’éducation nationale parce que je n’en pouvais plus et j’ai ensuite fait un burnout au niveau de la préhistoire, parce que même si c’est très intéressant, c’est aussi très lourd pour faire de la recherche en France au niveau administratif. Tout ça a coïncidé avec d’autres bouleversements : déménagement, rupture amoureuse. Bref, tout se refondait.

J’en ai profité pour prendre quelques mois pour réfléchir. J’ai réalisé que ce qui reliait le métier de prof et mes études autour des grottes ornées préhistoriques c’était l’illustration, le monde de l’image, le monde de l’enfance, l’histoire…
Petit à petit sont nés mes livres auto-édités, mes contes et mon auto-entreprise.

J’ai appris en autodidacte, mais je n’avais pas encore la connaissance marketing et le réseau humain pour promouvoir mon travail, je manquais d’assurance.
Devenir indépendant peut être très déstabilisant si, comme pour moi, c’est fait trop tôt. Ça s’accompagne, c’est une nouvelle manière de rentrer dans le monde professionnel.
Donc retour chez papa-maman puisque je ne pouvais plus non plus payer le loyer.

Au bout d’un an, j’ai tout arrêté, et je suis partie faire plein de choses, dont du woofing, pour donner de la matière à mon projet: la nature, le jardinage, la permaculture… Ça m’a permis de comprendre comment on vit un processus de création de façon beaucoup plus naturelle. J’avais besoin de toucher la matière, de retourner à quelque chose de vivant, à plus d’équilibre.
Forte de tout ça, j’ai pu prendre le temps de créer enfin quelque chose de cohérent. Maintenant, la structure professionnelle vient vraiment comme le fruit de qui je suis, de mon travail d’artiste, et pas l’inverse.

Un cheminement nécessaire

Rétrospectivement, je vois avec beaucoup de tendresse que tout était parfaitement orchestré. Même au niveau de la confiance en moi. Pourtant il y a eu des moments où je me suis sentie très mal, mais aujourd’hui je sens que ce chemin était parfait pour moi.

J’aurais aimé trouver des personnes ressources plus tôt, pour me dire que ce dont j’ai envie, c’est possible, que d’autres en vivent, et m’aider à clarifier mes objectifs parce qu’au fond c’est ça qui m’a donné les déclics dans mon parcours. Ça m’aurait évité pas mal de douleurs affectives et d’angoisses.

Heureusement, il y a eu quelques petits coups de baguette magique qui m’ont mise sur la route.
D’abord, il y a eu la rencontre avec Lilou Macé, qui est à l’origine du Défi des 100 jours*. J’ai lu son premier livre en plein burnout : Je n’ai pas d’argent et ça me plait**. Elle a vécu un parcours similaire, et j’ai vu que ce à quoi j’aspirais était possible, donc ça m’a motivé à publier, à oser un peu plus ma créativité. La communauté créative du Défi des 100 jours m’a poussée, avec une émulation de personnes qui sortaient du moule et qui avait envie de créer quelque chose de plus à leur image.

J’ai aussi rencontré Sandrine Gestin, qui est une auteure-illustratrice que j’aime beaucoup et qui habite dans ma ville, qui a été une belle source d’inspiration.

Et il y a eu le conseil d’une collègue qui, lorsque j’ai eu l’angoisse de la page blanche pendant ma thèse, m’a dit : “écrit comme ça vient”. Quand je me suis retrouvée à avoir envie d’écrire mes premières histoires et mon premier livre, j’avais très peur, et je me suis souvenue de ce conseil. J’ai écrit, et c’est venu, ça a fait un bouquin en trois semaines que j’ai auto-publié dans la foulée. Ce premier livre, qui s’appelait J’ouvre mon coeur et je deviens l’artiste de ma vie***, m’a apporté beaucoup de joie, de mouvement intérieur, il m’a permis d’oser y croire, m’a ouvert la voie. Même si je me suis arrêtée après, ça m’a lancé.

Ces coups de pouce m’ont donné l’élan pour faire sortir le livre, pour me dire que je peux en vivre, laisser sortir ma créativité sans m’obliger à me former pour réussir à faire.

Structurer un projet en suivant ses envies

Après mon burnout, j’ai pris 6 mois pour me poser .

Pendant 6 mois, j’ai vécu seule chez moi. Je me suis beaucoup promenée dans la nature et j’ai suivi mes envies, en m’observant vivre. C’est comme ça j’ai vu ce qu’était le coeur de ma vie : l’écriture, du dessin, du conte, de la musique.

Ensuite, j’ai rencontré une coach, Mylene Charriere, puis suivi une mini-formation, un défi en ligne, avec elle, qui m’a permis de clarifier des objectifs prioritaires concrets pour les semaines et les mois à venir, de poser par écrit ma direction professionnelle. Au départ je refusais de clarifier, parce que rester dans le flou c’est confortable, ça permet de ne pas trop passer à l’acte. Mais j’avais de sortir de mon rêve d’illustratrice qui vend trois bouts de papiers sur un marché et de le structurer.

Le plus dur pour moi était de trouver mon fil rouge. J’avais vraiment envie que ce soit un tout, que ce ne soit pas juste une partie de moi. Récemment, grâce à Laure Brignone et son site Une Etincelle, qui accompagne les profils multipotentiels, j’ai pu mettre un mot sur ma tendance à vouloir faire plusieurs choses

Respecter son propre mode de fonctionnement

Il y a des métiers où on est vraiment malmenés. Ce que je voulais pour mon nouveau métier, c’était d’être capable de gérer mon quotidien mais sans finir en stress, sans devoir être dure avec moi même. Je voulais créer un mode de fonctionnement qui soit respectueux de mon propre tempo personnel. Ne pas se violenter mais en même temps avancer à sa façon. J’écris beaucoup, et je me sers beaucoup des cartographies pour fixer mes objectifs journaliers sur un journal créatif ce qui permet de, pouf, faire descendre un peu les idées et de me poser.

On peut vivre en fonction de son propre tempo, avec des périodes de création, des périodes de bilan, des périodes de deuil. Ça fait partie du processus écologique de la nature. Si j’avais un conseil pour ceux qui se cherchent, ce serait de sentir ce qu’ils aiment, avant de penser au côté pro et faire comme ça vient et de se mettre en contact avec sa créativité intérieure. D’écouter leur coeur, comme dans Pocahontas !

* Site web : Le Défi des 100 jours

** Je n’ai pas d’argent et ça me plait de Lilou Macé


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[Dossier Talents] L’importance d’exploiter tes talents

[Ceci est le deuxième article de notre Dossier Talents.]

L’objectif du dossier Talents est de t’aider à identifier les tiens pour que tu puisses les exploiter dans ta vie professionnelle. Mais au fond, pourquoi est-ce si important ? Quel est l’impact de l’utilisation de tes talents dans ton travail ?

Une étude de l’Institut Gallup* a révélé que les personnes qui utilisent leurs forces et talents au quotidien ont trois fois plus de chance de juger leur qualité de vie excellente, et six fois plus de chance de s’engager dans leur travail. Ils sont aussi 8% plus productifs et 15% moins susceptibles de démissionner.

Mettre tes talents en action pour accomplir une activité qui te plait booste ton efficacité, ta créativité et ta motivation. C’est une source d’énergie qui va t’aider à tenir la distance pour atteindre tes objectifs sur le long terme.

Accomplir ta mission efficacement

Imagine que tu veux traverser la Méditerranée : tu peux la traverser à la rame, ou en voilier. Si tu es suffisamment entraîné, tu seras capable d’arriver sur l’autre rive dans les deux cas, mais tu iras forcément plus vite dans un voilier porté par le vent. Tes talents jouent en quelque sorte le rôle du vent lorsque tu les utilises pour accomplir une action. A toi de les identifier pour te propulser dans ton aventure professionnelle.

Lorsque tu te trouves dans ta zone d’excellence, tu donnes le meilleur de toi-même. Tu traites les informations rapidement pour analyser la situation de façon perspicace, tu apprends vite et ton intuition fonctionne à plein régime, tu sais comment procéder pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Tu peux donc faire ton travail avec une efficacité optimale.

Te sentir pousser des ailes

L’utilisation de tes talents te permet d’atteindre un niveau élevé de performance dans ton travail. Par ailleurs, lorsque tu te sens dans ton élément, tu dégages une énergie positive, tu rayonnes d’assurance et d’autorité naturelle. Tout ceci va accroître la reconnaissance de tes pairs -collègues, supérieurs, clients- ce qui va contribuer à renforcer ta confiance en toi.
Sentir que tu exploites pleinement ton potentiel est aussi très gratifiant.

Résoudre les problèmes de manière créative

Quand tu exprimes tes talents, tu te sens sûr.e de toi et de tes capacités à réussir, tu as de l’audace pour expérimenter, inventer de nouvelles solutions, des façons innovantes d’effectuer une tâche.

Persévérer pour aller au bout de tes projets

Lorsque tu as confiance en tes aptitudes et en tes capacités, c’est une source de motivation pour avancer et parvenir à tes fins puisque tu sais que tu as de bonnes chances de réussir.
Ta motivation intrinsèque, c’est à dire qui ne dépend pas des autres, est elle aussi plus forte : tu as envie de poursuivre tes efforts et de mettre de l’énergie dans ton travail parce qu’il te procure enthousiasme et plaisir, sans attente de récompense externe.

Te sentir utile

Au-delà de la satisfaction que tu peux en retirer, il y a une notion de responsabilité individuelle dans l’importance d’utiliser tes talents. Mettre tes talents au service d’un objectif qui a du sens pour toi te permet d’apporter une contribution positive, ce qui favorise par ailleurs ton engagement dans ton travail.

Sortir du lot

Ton efficacité, ton rayonnement, ta capacité à innover, ton engagement vont t’aider à te démarquer dans ta vie professionnelle. Tes talents te confèrent une valeur ajoutée unique qui peut devenir particulièrement précieuse pour ton développement professionnel si tu parviens à en tirer profit.
Identifier et accepter tes talents et ta valeur te permet aussi de parler de toi et de te présenter de manière construite, affirmée et positive (ce qui ne veut pas dire frimer). C’est un autre atout pour avancer avec assurance dans sa vie professionnelle.

* Source : Employees Who Use Their Strengths Outperform Those Who Don’t


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Les dossiers Bloomr – #1 l’Artisanat

Bienvenue dans la nouvelle section de Bloomr : les dossiers thématiques.

Nous avons voulu créer un contenu de qualité et dans l’air du temps pour vous guider au mieux dans vos choix. Vous y trouverez un mix de témoignages illustrés, de points de vue d’experts, et de billets d’humeurs de nos invités triés sur le volet !


Pour le lancement de cette rubrique, Bloomr a sondé les profondeurs d’un paradoxe à la Française : d’un côté nous sommes fiers de ce superbe patrimoine qu’est notre artisanat, de l’autre,  les filières manuelles semblent  souvent perçues comme une voie de garage pour ceux qui n’ont pas une tête « bien faite »Ce dossier, c’est notre invitation à naviguer entre poésie et pragmatisme pour mettre en lumière un univers qui nous est cher :
bienvenue dans le monde fascinant de l’artisan.

Du boulanger au lunetier qui utilise l’imprimante 3D, on te présente l’artisanat dans toute sa diversité. La diversité des parcours est la preuve qu’il n’y a pas d’âge ni de voie unique pour devenir artisan. 

Nous avons été à leur rencontre pour récolter les récits et les images de ce qu’ils ont à transmettre.

Des contributeurs experts qui gravitent dans cet univers partagent aussi leur point de vue sur ce milieu, de la fondatrice de start-up à la France-trotteuse de l’artisanat en passant par la responsable d’école.


SOMMAIRE DU DOSSIER

Les Témoignages :

Points de Vue :

Ressources :

Belle lecture !

[Dossier Talents] Le talent, qu’est ce que c’est?

[Introduction à notre Dossier Talents : sommaire du dossier en fin d’article]

Ah, le talent ! Qui ne rêve pas d’en avoir ? Etre un virtuose du pinceau, un maître de la communication, un génie des chiffres…

Identifier tes talents est une des clés de la réflexion pour trouver ta place professionnelle. Le programme Bloomr y consacre d’ailleurs 3 exercices sur 21.

Connaître et utiliser tes talents dans ta vie professionnelle et quotidienne te permet d’accéder à ton plein potentiel, et donc favorise la performance et la réussite dans ce que tu entreprends. Les activités qui exploitent tes talents t’apportent généralement du plaisir, de la satisfaction, de l’énergie et boostent ta confiance puisqu’elles te permettent d’obtenir de meilleurs résultats.

Mais la notion de talent est complexe, ce qui en amène beaucoup à conclure qu’ils n’en ont pas. Erreur ! Des talents, nous en avons tous.

Une mise au point s’impose pour bien cerner les contours de cette notion et pouvoir ainsi les reconnaître plus facilement et les utiliser à bon escient au quotidien et au travail.

De multiples modes d’expression

Quand vient le moment d’identifier leurs talents, parmi les inscrits au programme Bloomr, beaucoup bloquent parce qu’ils considèrent qu’ils n’ont pas de talents sous prétexte qu’ils ne savent rien faire d’extraordinaire.
C’est une des grandes croyances liées aux talents : un talent serait forcément une aptitude rare ou spectaculaire, comme par exemple, la mémoire phénoménale pour les nombres de Daniel Tammet.

Un talent est une capacité, une aptitude à comprendre ou à réaliser certaines choses, à adopter un comportement ou un mode de fonctionnement particulièrement adéquats. Certains talents sont évidents, comme être doté d’une grande dextérité ou avoir l’oreille absolue, mais la plupart du temps ils sont plus discrets, plus subtils à déceler car ils se cachent dans des choses que nous pensons ordinaires. C’est par exemple, arriver à voir toujours le côté positif d’une situation pour en tirer partie ou avoir le don pour anticiper et gérer l’emploi du temps et l’organisation de ses cinq enfants ou bien la faculté de comprendre les problèmes dans leur ensemble pour trouver des solutions ou encore être à l’écoute de son corps et ressentir physiquement chaque émotion.

Il s’agit en fait de réfléchir à “comment” tu fais les choses, quels mécanismes tu actionnes pour être efficace.

D’ailleurs, notre talent s’exprime souvent à travers une combinaison singulière de forces et d’aptitudes qui, ensemble, activent un puissant mécanisme, plutôt que dans un élément unique.

Les talents ne se manifestent pas uniquement au travail, ils se révèlent également au quotidien dans notre vie personnelle, nos relations aux autres, nos loisirs, etc.

Il n’existe pas de liste exhaustive de talents puisqu’ils sont l’expression singulière de caractéristiques et d’aptitudes propres à chacun.

Certains pensent que le talent va se révéler à eux comme une évidence, presque magiquement. Qu’un beau jour, ils vont l’utiliser et que les résultats seront tellement remarquables qu’ils ne pourront pas passer à côté. C’est parfois le cas, si par exemple tu es capable de reproduire un Van Gogh la première fois qu’on te met un pinceau entre les mains…mais il y a peu de chance que ça arrive.

Les talents se décèlent progressivement au cours des expériences et de l’apprentissage qui vont les activer. Reconnaître tes talents exige donc d’ouvrir ton esprit aux petites réussites et d’observer attentivement ton attitude, tes réactions et tes facilités à travers tes expériences.

Le talent est dans la nature

D’où viennent nos talents ? Comment naissent-ils ? Deux points de vue s’affrontent : les partisans de la ‘nature’ et ceux de la ‘culture’.

Le camp des ‘nature’ considère que nous naissons câblés d’une certaine façon, c’est à dire que nous possédons des caractéristiques innées uniques qui nous confèrent des talents potentiels. Le “potentiels” est clé, puisque c’est à nous de développer – ou non – ces talents. Nous avons donc une emprise sur ces caractéristiques que nous pouvons modeler et renforcer au fil de nos expériences. Il ne s’agit pas d’une pré-détermination à laquelle nous ne pouvons rien changer mais bien d’inclinaisons naturelles.
En anglais, on utilise d’ailleurs l’expression “to be a natural” pour parler de quelqu’un de talentueux dans un domaine.

Pour les partisans de la ’culture’, en revanche, nos aptitudes sont uniquement modelées par notre environnement, notre éducation, nos apprentissages et nos efforts sans que les gènes n’influencent notre performance. Avec du travail et de la persévérance, n’importe qui peut arriver à n’importe quel résultat.

Chez Bloomr, on pense que la réponse est une combinaison des deux. Le talent est une aptitude dormante, encodée en toi, qui demande à être réveillée. Comme une graine qui se trouve en toi et qui nécessite la bonne terre, le bon environnement et la bonne eau pour éclore et grandir.

Dans les bonnes conditions et si tu parviens à l’exploiter, le talent peut te permettre d’atteindre un niveau d’excellence plus élevé que la moyenne.
Mais il se peut aussi que certains de tes talents restent cachés parce que tu n’as jamais eu l’occasion de les utiliser et de les découvrir.

Un tremplin vers l’excellence

Tu penses peut-être qu’avoir un talent garantit une performance hors norme dès que tu l’utilises, sans avoir à fournir d’effort.
On ne naît pas maestro. En réalité, le talent ne dispense pas de la pratique, au contraire.

Oui, posséder un talent dans un domaine signifie que tu pourras plus facilement atteindre un niveau d’excellence remarquable, l’apprentissage en sera plus facile et plus fluide. Mais il va te falloir du travail pour réussir à maîtriser ce talent ! C’est la pratique qui fait l’excellence et le talent sert de tremplin pour l’atteindre plus facilement.
Ceci est confirmé par les recherches des neuroscientifiques qui montrent que le cerveau a la capacité à tout âge de se transformer, c’est la neuroplasticité, qui s’accompagne de la notion de résilience, la capacité à faire face et à surmonter des expériences traumatiques. Ainsi, à tout âge, on peut développer de nouvelles aptitudes, mais cette faculté s’émousse progressivement, à l’âge adulte puis en vieillissant.

Il faut bien différencier le talent de la compétence, qu’on a tendance à confondre, la compétence s’apprend et s’acquiert, elle se rapporte à des connaissances et à la maîtrise dans un domaine précis et elle peut être évaluée. Un talent s’affine, s’enrichit au fil du temps.

Développer un talent requiert donc d’une part une prise de conscience pour l’identifier et d’autre part, de la volonté et de la ténacité pour le nourrir, le cultiver et le faire grandir. Tout l’enjeu est de trouver un métier qui te plait et qui te permet d’utiliser tes talents au quotidien. La tâche n’est pas aisée !

L’objectif de ce dossier sur les talents est de t’aider à les identifier, à les exploiter et à les prendre en compte pour réfléchir à ton avenir professionnel.


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Guigui à l’Étape Design à la Web School Factory

Geoffrey Dorne et Bruno Faure sont responsables pédagogiques à la Web School Factory. Ils ont mis en place L’étape Design, une formation courte pour les jeunes décrocheurs de 17 à 26 ans, souhaitant se réinsérer et intéressés par le métier de webdesigner.

“Une formation hybride aux métiers du Web Design pour des jeunes… tout aussi hybrides !”

La formation a commencé début janvier, avec une vingtaine d’élèves de tous horizons (enfin presque). A chaque fin de projet, soit tous les deux mois environ, des présentations viennent rythmer la formation.

Ce me mois-ci, Geoffrey et Bruno m’ont invité à intervenir et j’ai dit oui. Je ne regrette pas, j’ai beaucoup apprécié cette journée. Voici mon retour d’expérience.

La journée : entre présentations du tonnerre et partage d’expérience

En binôme, les étudiants ont 10 minutes pour présenter leur projet de A à Z : contexte, méthode, client, résultat, code. Le thème du projet était une newsletter. S’en suit 5 minutes pour les remarques et les questions. J’étais là en tant que Jury (en mode Top Chef).

Une fois que tous les projets ont été présentés, j’arrriiiiiiiivvve sur la piiiiiiiiiste.

Geoffrey me présente : je cumule les rôles de designer chez Axance, freelance, ET investisseur de Bloomr (« tu dors de temps en temps ? »).

Je commence par féliciter sincèrement les étudiants pour le boulot qu’ils ont réalisé, leur rendu est quasi professionnel. Ils ont su sortir de leur zone de confort et prouver qu’ils étaient capables de s’approprier une méthodo loin d’être évidente à maîtriser.

Je fais un rapide tour d’horizon sur mon expérience et surtout sur mes débuts. Moi aussi je suis parti de rien. Décrocheur comme eux car l’école de design industriel à 2h de chez moi qui coûtait une fortune était à l’opposé de mes valeurs : je n’étais pas prêt. Mais j’avais un avantage : j’avais récupéré un vieil ordinateur sur lequel j’avais installé un logiciel cracké, Illustrator.

La suite du parcours : j’ai testé et fait des choses par moi-même, j’ai cherché du travail et j’évolue dans le graphisme et l’illustration. Je découvre ce que j’aime et n’aime pas, et 13 ans après, je suis là à leur parler.

Je reviens rapidement sur les différentes étapes de mon parcours pro, les types de travail, client, projet, challenge, difficultés que j’ai pu traversées.

S’en est suivi une session questions / réponses qui m’a bluffée, j’ai été enseveli sous les questions de tous types. Même les formateurs et les parrains ont posé des questions, très intéressés par les coulisses du métier : quel client, vitesse de travail, comment trouver du travail, réalité du freelance, du CDI, statuts pro, métier passion, comment gérer un client, des questions sur ma vie pro et sur ma vie perso, comment je fais, est-ce que je dors, est-ce que j’ai une vie …

Les questions ont même continuées après la session et jusqu’à la porte de sortie.

Vers 17h … 18h, c’est l’heure d’un verre bien mérité.

Les temps forts:

  • Quand j’entends des parents, venus assister aux présentations disent : « je n’aurai jamais pensé qu’elle était capable de faire ça”
  • Quand on me dit dans l’oreillette que les jeunes ont compris qu’ils sont les futurs designers : cette responsabilité a transformé leur attitude.
  • Quand je vois les étudiants fiers et apaisés après leur présentation.

Big up à ces “jeunes décrocheurs”

Des jeunes de tous horizons

A priori on peut se dire qu’une newsletter, ça ne demande pas énormément de taff.

Sauf que quand je disais que ces jeunes venaient de tous horizons, je parlais surtout d’horizons défavorisés, avec tous les stigmates que ça peut représenter : la confiance en soi inexistante, le manque de soutien, le jugement et la pression sociale et peu de moyens financiers (difficile pour entrer dans des écoles hors de prix). Leurs efforts pour réussir ces présentations ont été énormes.

Ce qu’il faut retenir : Tout le monde peut réussir, même si ça demande plus d’efforts, il y a des chemins et solutions pour tout le monde. Le seul fait de se jeter dans le grand bain apporte des résultats. Rester positif également, et ne pas avoir peur de se tromper, de faire des erreurs.

Il n’y pas de honte à décrocher

J’ai décroché malgré la formidable opportunité que l’école pouvait m’apporter. Parfois, les astres ne sont simplement pas alignés.

Un décrochage est généralement perçu comme un échec, avec tous les aspects négatifs que la culture française lui associe. Ces jeunes ou moins jeunes, sont terrifiés par l’idée d’un nouvel échec et absolument pas sereins.

Je pense qu’il y aurait un vrai travail à faire à ce niveau pour faire passer le message que ce n’est pas un drame s’ils n’ont pas été au bout de leur première formation, voire que c’est peut-être une bénédiction parce que ça leur a permis de savoir aujourd’hui ce qu’ils veulent ou ne veulent pas, et le type d’enseignement dont ils ont besoin.

Ce qu’il faut retenir : Vaut-il mieux perdre 2 ans ou 5 ans ? Se rendre compte qu’un type de formation n’est pas adapté à soi est important : si on se sent contraint et stressé, on peut passer à côté d’une formation. Je me sentais mieux à apprendre un métier sur le terrain qu’à l’école, certains préfèrent les cours à distance, d’autres à faire des projets personnels sur leur temps libre. Chacun devrait se connaître pour choisir le type de formation dans lequel il se sent le mieux.

Une formation bloomeuristique

Ces étudiants se retrouvent dans une formation construite sur les mêmes valeurs et méthodes que Bloomr : bienveillance, confiance en soi, expérimentation.

Et les effets sont là !

La plupart de ces étudiants décrocheurs ne savaient même pas ce qu’était Chrome, ou Gmail il y a deux mois. C’est comme si tu demandais à ta grand mère de faire une newsletter, du recueil du besoin jusqu’à l’html. Ils ont su dépasser leur grande timidité, ils ont cru en eux malgré la peur d’être jugés (anecdote: une des jeunes ne voulait pas passer à cause de sa coupe de cheveux !).

Chaque jeune est accompagné d’un parrain : un proche qui le suit dans son aventure. Le rôle du parrain est d’être une épaule bienveillante et solide, une personne en qui l’étudiant a confiance, un guide. Pour la moitié d’entre eux, ce rôle est tenu par leurs parents, ce qui m’a d’ailleurs beaucoup surpris.  Ils ont donc dû se dépasser pour ces parrains également.

Ce qu’il faut retenir : un proche a besoin de soutien dans une nouvelle aventure ? Votre soutien est capital ! Vous avez besoin de soutien dans votre nouvelle aventure ou dans la recherche d’une nouvelle vie professionnelle épanouissante ? Courrez chercher une personne de confiance ! Tout pilote s’accompagne d’un bon co-pilote.

L’importance de partager

Cette journée m’a rappelé l’importance d’être sur le terrain pour partager avec les jeunes : sans ce partage, ce lien entre le monde professionnel et le monde étudiant, étudier perd 80% de son utilité (ou peut-être bien81%).

Chez Bloomr, on essaie de promouvoir ce lien de façon virtuelle, mais difficile d’égaler une intervention physique avec un échange en face à face.

Il n’y a pas que les jeunes qui tirent des bénéfices de ce type d’intervention. J’étais très fier après cette journée, je me suis senti utile, boosté.

Ce qu’il faut retenir : le partage sert à tout le monde. L’être humain est programmé pour transmettre son savoir, c’est ce qui lui a permis de réaliser tant de prodiges sur terre. Transmettez, partagez ! Nous sommes tous des guides pour les générations futures et pour ceux qui se reconvertissent. En transmettant, nous partageons une histoire, un patrimoine. C’est ce que nous encourageons via notre galerie de témoignages de pros sur Bloomr.

La suite (s) ?

Les présentations sont programmées tous les deux mois, et nous aimerions que d’autres webdesigners viennent partager un moment avec ces jeunes.

Si vous êtes intéressé par l’événement, ou que vous aimeriez participer à notre communauté de Bloomeurs, laissez-nous un commentaire et créons ensemble le monde pro de demain (oui, rien que ça) !

Partager son expérience professionnelle, un vrai métier !

Au fil de mon parcours professionnel, j’ai été amené à faire découvrir mon métier et à partager mes expériences avec différentes personnes. La dernière fois que je l’ai fait, c’était à l’Étape Design où je suis intervenu auprès d’étudiants webdesigners décrocheurs (j’en parle ici).

C’est l’occasion de fouiller un peu ce qui se cache derrière l’ambition de partager son expérience.

J’ai toujours pris plaisir à partager, aider, accompagner les gens autour de moi.  J’aime transmettre, que ce soit aux plus jeunes, comme des collégiens, lycéens, ou étudiants à qui j’ai pu donner un aperçu de ce que je faisais et que j’ai pu guider suivant leurs aspirations; que ce soit aux stagiaires, contrats pro ou designers juniors à qui j’ai pu transmettre les valeurs et les rouages du métier pour les aider à progresser et évoluer; ou que ce soit simplement à mes collègues, clients ou autres personnes à qui j’ai permis de monter en compétences en passant du temps auprès d’eux.

Retour aux sources : pourquoi partage-t’on ?

Dans ces moments de partage, je me suis posé la question : est-ce que ça ne ferait pas partie du métier lui-même de former les générations futures et d’apporter des connaissances à d’autres professionnels, qui gravitent, ou non, autour de nous ?

Je me suis plongé dans des faits, un peu comme un scientifique, qui, pragmatique, cherche des preuves. Attachons-nous au passé : comment l’être humain en est-il arrivé à ce degré d’innovation et d’invention, de l’apparition du feu jusqu’à l’envoi de robots capables de se poser sur une météorite en mouvement à une distance que notre cerveau n’arrive même pas à imaginer ? Par le partage !

Cette faculté est-elle innée chez l’être humain ? On peut trouver un début de réponse dans de récentes recherches scientifiques sur la façon dont fonctionne notre cerveau, en particulier pendant l’enfance : nous sommes programmés pour enseigner ce que nous savons. Notre apprentissage se fait naturellement par des guides, qu’ils soient plus jeunes ou plus vieux que nous. Ces guides nous montrent par le geste, et nous reproduisons jusqu’à comprendre et à réussir le même geste à notre tour, pendant que des connexions se créent dans notre cerveau : c’est l’apprentissage naturel qui existe en chacun de nous. Nous apprenons de cette façon à marcher, parler, écrire, apprendre et comprendre tout ce qui nous entoure depuis le plus jeune âge. D’ailleurs, nos premiers guides ne sont autre que notre famille : la fratrie, les parents et les proches. Ce n’est pas par hasard qu’à une époque, les métiers se transmettaient presque uniquement « de père en fils » ou de « de mère en fille ».

Cela signifie aussi que s’il apprend seul, sans personne pour lui enseigner, l’être humain apprendra plus lentement voire passera tout simplement à côté de l’apprentissage. Il partirait forcément de zéro, rendant presque impossible une quelconque évolution. C’est à ce moment-là qu’on comprend la puissance du cerveau humain !

S’il est naturel d’apprendre grâce à ces guides, est ce qu’il est aussi naturel d’être un guide soi-même ? La réponse est oui, un bon gros oui ! Et ça passe par des valeurs de plus en plus tendances : l’empathie et l’altruisme.
L’empathie, c’est se mettre à la place de l’autre, comprendre les émotions d’un autre. En comprenant l’autre, on s’intéresse à lui, on se met à son niveau, et on lui apprend s’il ne sait pas sans sauter les étapes.
L’altruisme, c’est aider les autres de manière désintéressée. Sans la limite que peut imposer le fait d’attendre une contre-partie, on s’entraide avec la plus grande patience.

Nous avons donc déjà plusieurs informations importantes : on sait qu’apprendre aux autres, transmettre et partager, c’est un phénomène naturel. On a ça en nous, et c’est grâce à ce processus que l’homme évolue, apprend, comprend, transmet à son tour jusqu’à former des civilisations où des bijoux architecturaux, des découvertes comme l’électricité, la navigation, la physique, la chimie, ou la communication ont vu le jour.

Concrètement, qu’est-ce que je partage ?

Qu’est-ce qui est intéressant dans ce que je peux raconter ?

Pour commencer, je partage les valeurs d’un métier, ce sur quoi il repose, ses fondations, son histoire, d’où il vient, quel était le besoin, le contexte qui a mené à sa création.

Je transmets une expérience : par quelle situation j’ai pu passer, depuis que j’ai appris l’existence de ce métier, comment j’ai évolué avec lui. Quelles ont été les difficultés que j’ai rencontrées, et comment j’ai les ai réglées.

Je transmets aussi un épanouissement : qu’est-ce que j’aime dans ce métier ? Pourquoi je me lève le matin ? Qu’est-ce que j’en tire ? Pourquoi je continue à travailler dans ce secteur ?
Par exemple, on m’a souvent demandé si ce métier est une passion. Je réponds non car faire un logo pour une marque n’est pas naturel. Mais je dessinais beaucoup, et je transmettais déjà des émotions à travers le dessin ou la peinture avant de faire ce métier. Faire passer des émotions à travers une identité visuelle et des supports de communication a donc été une suite logique. On reste dans le langage émotionnel…
On m’a aussi demandé : est-ce qu’on peut s’amuser dans mon métier. Bien sûr que je m’amuse ! Je suis le premier à glisser de l’humour et des interactions dans mon métier pour créer une expérience collective agréable.

Nous avons la responsabilité de transmettre une image positive et réaliste de notre profession et de ses différents aspects afin de montrer les différentes façons de l’exercer, comment il influence notre mode de vie, quel héritage nous léguons.

Les bienfaits de ce partage concernent autant la personne qui transmet que celle qui reçoit.
La nature est bien faite : transmettre et partage font plaisir à tout le monde !

Quels sont les bénéfices à transmettre ?

D’un point de vue personnel, partager me permet de capitaliser ma connaissance tout en me permettant de me sentir utile.

Ce partage me permet aussi de prendre du recul sur ma propre situation et de porter un autre regard sur mon quotidien.Je regarde mon parcours, mes erreurs, les victoires, les faiblesses que j’ai consolidées, je fais le point sur le chemin parcouru, prends conscience de certaines erreurs et peux les relativiser. À chaque fois que je suis intervenu, je me suis demandé : qu’est-ce que j’ai d’intéressant à dire ? Est-ce que je vais dire la même chose que la dernière fois ?

Je tire une certaine fierté du chemin que j’ai parcouru et en parler me permet de valoriser cette expérience.
Cela me pousse aussi à réfléchir à ma position vis-à-vis de mon métier : où est-ce que je me situe dans cet éco-système, quel est mon rôle ? Tous ces aspects incitent à une introspection qui aide à mieux se comprendre soi-même, à prendre le temps d’analyser ce qu’on fait et où on se dirige. Chacun à sa propre vision d’un métier, et c’est important de montrer aux nouvelles générations de professionnels qu’il existe une quantité illimitée de visions différentes.

Ces interventions permettent aussi de façonner l’avenir de son métier. Elles sont l’occasion de réfléchir à son évolution, comment il change au fil du temps. L’échange avec les jeunes est une opportunité de remettre en question son métier pour s’ouvrir au regard extérieur : comment ces jeunes qui arrivent le voient-ils ? Y a t’il des méthodes ou des valeurs obsolètes, qui ne sont plus en adéquation avec le contexte actuel ? Cette remise en question est aussi un risque car elle peut nous propulser hors de notre zone de confort, et nous forcer à réfléchir autrement.

Et ces jeunes alors ?

Pour les jeunes, discuter avec des pros leur permet de se situer dans cet éco-système et d’avoir une idée des métiers qui existent, des différentes façons de les faire, afin de comparer avec ce qu’ils font actuellement. Ils comprendront ce qu’on attendra d’eux quand ils seront dans le grand bain et ce qu’ils peuvent apporter, ils pourront mieux comprendre ce métier, ses rouages, ses pièges.
Ces discussions sont une source d’inspiration, primordiale pour construire à leur tour leur expérience. Tout ce qu’on leur apporte peut créer un déclic.

On les rassure par la vision concrète et réaliste du métier. À l’approche de la sortie de l’école ou formation, le stress monte : qu’est-ce qui nous attend dehors ? À quelle sauce je vais être mangé ? On a tous eu de l’appréhension au moment de se jeter dans l’inconnu. En faisant tremper les pieds dans l’eau du grand bain, en montrant comment chacun nage dedans, ils auront imprimé des solutions, des situations concrètes et seront plus confiants.
Ces échanges les aident à prendre conscience qu’ils ont une responsabilité : ils vont se projeter en tant que futurs professionnels. Ils seront responsable un jour de transmettre à leur tour. Ils seront aussi responsables de s’appuyer sur ces différentes expériences pour faire évoluer le métier à leur façon.
Se sentir soutenu par une communauté peut les motiver davantage et leur faire pousser des ailes.

Nous leur transmettons ni plus ni moins que les clés de leur réussite. Nous sommes des ambassadeurs, nous participons à révéler leur talent, leur créativité. Nous leur donnons confiance en l’avenir.
Nous partageons une histoire commune, et cet enrichissement nous apporte à tous. L’évolution de notre métier repose entre nos mains !

Et vous ? Qu’est-ce que vous leur diriez ?
Si vous souhaitez partager votre expérience, vous pouvez aussi le faire sur Bloomr.

[Métier] Infirmière scolaire, raconté par Isabelle

Isabelle est infirmière depuis 30 ans et infirmière scolaire depuis 20 ans. Elle a exercée dans divers établissements parisiens, collèges, lycées et prépa. Elle nous raconte son métier riche et passionnant au contact des jeunes.

Des études concrètes aux nombreux débouchés

Après un bac scientifique je n’avais pas de réelles motivations pour des études supérieures. J’ai donc choisi de voyager un petit peu, puis après j’ai eu l’occasion d’avoir un poste en tant que monitrice éducatrice dans une institution. Je me suis rendu compte à la fin de cette mission que je préférais me diriger vers des études qui soient plus concrètes et qui me permettent de travailler à l’international et dans beaucoup de secteurs. Ce dont j’étais sûre aussi, c’est que je voulais un métier qui allait être en permanence en relation interpersonnelle. C’est pour ça que j’ai choisi des études d’infirmières, qui duraient un temps relativement court et qui offraient énormément de possibilités de travail.

J’étais assurée de pouvoir trouver un travail à peu près n’importe où, n’importe quand.

Plus tard, la première motivation pour passer du métier d’infirmière en hôpital à infirmière scolaire a été de pouvoir mener de front une vie de famille et une vie d’infirmière, avec des horaires qui me permettent de m’occuper de mes enfants tout en ayant une vie professionnelle à part entière.

Un métier riche, très relationnel et au service des autres

En tant qu’infirmière scolaire, mon métier consiste à accueillir une population d’élèves et d’étudiants pour tous les motifs qui concernent la santé, dans la dimension physique, psychologique et relationnelle. Les demandes sont très variées et c’est ça qui fait la richesse de cette profession. Je trouve que c’est un travail passionnant.
On va avoir un rôle d’accompagnement, un rôle de repérage des problèmes de santé qui peuvent survenir au cours du développement pubertaire et au cours des années d’adolescence et aussi un rôle de prévention, concernant l’hygiène de vie et la prévention de toutes les pathologies chroniques.
Ce qui est très intéressant, c’est qu’on a affaire à une population jeune et saine, par opposition à la population hospitalière. On est donc plutôt dans une relation d’aide que dans une relation thérapeutique. Il n’y a pas de travail technique à proprement parler, mais par contre il faut apprendre les techniques de l’écoute et de la relation, que l’on n’apprend que très peu au cours des études.

Savoir communiquer pour être reconnue au sein du réseau

On a une énorme autonomie, on peut vraiment choisir les missions que l’on trouve les plus pertinentes par rapport au lieu d’exercice. On travaille aussi en réseau, mais ce réseau c’est nous qui le construisons. On peut travailler énormément avec les équipes pédagogiques, tout comme on peut se replier dans son infirmerie et ne voir jamais personne ; c’est selon la personnalité de l’infirmière et selon sa volonté.

Si on le souhaite, on peut être une pièce majeure dans l’ensemble du réseau pédagogique et éducatif de l’établissement.

La plus grande difficulté est donc de s’imposer comme quelqu’un qui a une connaissance tout à fait particulière par rapport aux autres membres de l’institution et d’avoir cette place reconnue, au sein du réseau, comme quelqu’un vers lequel on doit aller quand on est inquiet pour un élève ou pour demander une aide quand on se trouve un peu désarmé, en tant qu’enseignant, par rapport à des difficultés que l’on suspecte chez un élève. Ça se sait assez vite si on peut avoir confiance ou pas en l’infirmière de l’établissement, et ça, c’est tout un travail de communication. L’infirmière doit être une grande communicante.

Elle doit aussi savoir définir ses missions et être capable de les inscrire au sein d’une institution dans laquelle elle va être la seule à représenter ces missions. Il faut qu’elle ait la force de s’imposer dans une équipe où les autres ne savent pas à quoi elle sert. Il faut donc qu’elle ait de l’ouverture d’esprit et une grande tolérance, tout en gardant toujours le souci du secret professionnel.

Un manque de reconnaissance et peu de perspectives de carrière

Globalement, la profession d’infirmière est peu reconnue et la profession d’infirmière scolaire l’est encore moins. On pense souvent qu’on est des sous infirmières, alors qu’on a eu une formation complémentaire. Ce qui est difficile, c’est qu’il n’y a aucune possibilité de carrière. On plafonne assez vite. Mais maintenant que les formations ont été mises au niveau licence et qu’on commence à développer des masters, il y aura peut-être un développement des sciences infirmières dans les années à venir avec une reconnaissance plus importante de cette profession.

Isabelle est une Bloomeuse ! Lire son portrait sur Bloomr.


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[Reconversion] Vincent, de la marine au coaching : se mettre au service des autres

Entre les deux métiers qui ont marqué sa carrière, Vincent a fait le grand écart, avec d’un côté la marine, de l’autre le coaching. Pour relier les deux, un même fil conducteur : l’envie d’être utile.

Un métier tourné vers la rencontre

J’accompagne des personnes à aller vers un objectif, souvent pas très bien défini au départ. J’aide ceux qui sont en reconversion, mais aussi des jeunes, pour leur permettre d’identifier une orientation parce qu’ils trouvent ça difficile. Mon job c’est de motiver et de décomplexifier les choses pour que ça puisse apparaître facilement accessible.

Ce qui m’intéresse ce sont les Hommes, les gens. Je me suis lancé dans le coaching parce que j’y ai trouvé des outils efficaces pour aider et résoudre les problèmes des gens.

Ce que je préfère dans ce métier, c’est la rencontre avec les autres, exceptionnelle.

Quand vous trouvez le truc qui remet la personne en marche, qui déclenche son envie, quand vous voyez ses yeux qui pétillent, ce sont des moments assez géniaux.
J’en ai encore qui m’écrivent, qui m’appellent, même dans la marine, donc je me dis que quelque part c’est bien par là qu’il fallait aller.

De l’armée au coaching, une ambition : être utile aux autres

J’ai commencé jeune sans diplôme, c’était ou la “prison” ou les armées ! Je plaisante, mais c’est à peu près ça. Avec un seul fil conducteur qui était le Petit Prince de Saint Exupéry.

Je me suis lancé donc dans l’aventure aéronautique que je ne connaissais pas. A ce titre, j’ai réalisé des choses un peu particulières et exceptionnelles. L’armée, c’est une vie d’aventures humaines et de hautes technologies très riche.  J’ai beaucoup voyagé, j’en garde un excellent souvenir. Se lever à minuit pour faire 1000 nautiques et aller sauver quelqu’un au milieu de la Belle Bleue, ça prend les tripes. Du coup je me suis forgé une personnalité et une identité à travers ça.
Ensuite, il a fallu que je me tourne vers autre chose et quand je me suis demandé ce que j’aimais faire, je revenais toujours à la même chose : être utile aux gens.

J’avais en gros deux choix : partir dans les RH et le management ou dans tout ce qui était autour de la psychologie mais je ne me voyais pas faire ce métier.

Du coup, c’est en approfondissant mon chemin vers le management et les RH et en découvrant qu’il y avait plein d’outils disponibles comme la PNL, l’analyse transactionnelle, la systémique, que j’ai choisi de me spécialiser là-dedans et de m’arrêter au coaching de particulier et à l’humain en tant que tel. Je me suis dit que ce n’était pas mon truc que de retourner dans le monde de l’entreprise, de la performance, du chiffre, alors, j’ai décidé d’aller vers ce qui me plaisait.

En 2011, je suis devenu coach après une formation en PNL et en analyse transactionnelle. J’ai commencé en parallèle de mon métier dans la marine et puis je l’ai quitté pour monter ma société Activalue coaching*.  Au début, j’étais parti pour faire ça dans le monde de l’entreprise et finalement ce qui m’intéresse le plus c’est de travailler avec des particuliers parce que c’est ce qui est le plus riche, varié, que ce soit de l’orientation de jeunes, de la reconversion, du départ à la retraite.

Gérer la transition entre deux milieux très différents

Il y a eu des périodes d’ajustements, de remises en question : est ce que j’ai fait le bon choix ? Est ce que j’en suis capable ?

De plus, en quittant le milieu de l’armée où on est bien entourés, avec plein d’amis, plein de relations, on se retrouve d’un coup seul dans ce qu’on fait. Il a fallu s’ouvrir. Or, plus on partage de choses, plus on trouve des ressources et des personnes capables de nous aider. Il faut se recréer un cercle et un réseau, oser reconnaître ses faiblesses et demander de l’aide. On fait alors des pas immenses !

Apprendre à travailler par soi même

Il m’a fallu apprendre à travailler par moi-même parce qu’être coach c’est bien souvent travailler seul. Or, il n’y a pas que le coeur du métier, il y a plein d’autres sujets autour qu’il faut savoir maîtriser, comme par exemple ce qu’est une démarche commerciale. Ce n’est pas toujours simple. Heureusement, on ne repart jamais de zéro. Il y a tout un tas d’acquis dont on n’a pas forcément conscience. Il faut reconnaitre qu’ils existent, et les réadapter au nouveau cadre. Il faut accepter d’expérimenter, de rater parfois aussi, de tester et ainsi de prendre petit à petit confiance en vous. Il faut oser, s’adapter tout en gardant sa personnalité, et aller à la rencontre des autres.

Être entouré est indispensable pour échanger, entretenir une pratique professionnelle, se remettre en question et avancer aussi. Il faut se construire un réseau professionnel. Ça, ça a été une difficulté: devoir reconstruire le réseau.
Je travaille aussi avec le réseau Cap Cohérence**. C’est une rencontre avec Charly Jucquin, qui est un garçon brillant, qui a monté cette plateforme dédiée à la reconversion, à l’épanouissement au travail et à l’entrepreneuriat. On s’est encouragé mutuellement au départ pour construire aujourd’hui un partenariat solide.  C’est aussi en rencontrant d’autres coachs que j’ai vu comment ils travaillaient, comment ils faisaient, chacun avec sa méthode, ses outils. Il faut faire tout ce qu’on ne nous a pas appris à l’école : regarder la copie du voisin, apprendre à tricher, et prendre ce qui vous convient.

Être encadré dans une pépinière d’entreprises est parfois utile. Aller chercher la compétence là où elle est est indispensable. Pour ma part, je me suis fait aider par les CCI, par les réseaux, par des jeunes qui m’ont expliqué comment certaines choses marchent (faire un site web…).

Faire un monde à sa mesure

Oser ! Faites un choix, n’importe lequel, faites le premier pas. Essayer ne coûte rien ou pas grand chose. On ne mesure pas toutes les conséquences d’un choix donc on ne peut pas soupçonner toutes les bonnes surprises qu’on va trouver. Si la satisfaction n’est pas au rendez-vous, on se réoriente en faisant un nouveau choix !
Tout le monde à sa place. Le but ce n’est pas de changer le monde mais de changer son monde, de faire un monde à sa mesure. Moi, j’ai mis du temps à m’en rendre compte.
Et il faut se changer soi et son regard sur le monde pour que quelque chose change. L’aventure commence en nous.


En savoir plus :

Vincent est un Bloomeur ! Lire son portrait sur Bloomr

* Le site de Vincent Gaillard : Activalue Coaching
** Cap Cohérence: https://www.cap-coherence.fr
Twitter : @activaluecoach
Linkedin : Vincent Gaillard
Facebook : ActivalueCoaching


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L’artisan à l’ère du numérique – Solenne, fondatrice de AlloMarcel

AlloMarcel est le site qui permet de trouver des artisans de confiance pour les petits dépannages comme pour les gros travaux. Ces artisans, Solenne les connaît bien puisqu’en créant AlloMarcel, elle a souhaité créer une communauté d’artisans du bâtiment et de la décoration, qui se reconnaissent et partagent des valeurs communes. Voici son point de vue sur les grandes tendances qui vont façonner un secteur en réinvention.

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Dans l’imaginaire collectif, l’artisan est un travailleur solitaire. Existe-t-il aujourd’hui une communauté d’artisans grâce au numérique ?

En travaillant avec les artisans, on se rend compte que ce sont des personnes qui aiment souvent travailler seules et qui ont souvent choisi le métier d’artisan pour être libres et indépendantes. Il n’est pas facile de faire travailler ensemble des gens qui ont chacun besoin d’une grande liberté. Pourtant, en créant AlloMarcel, j’ai souhaité créer une communauté d’artisans, qui partagent le même souci du travail bien fait et de l’intégrité. Je suis contente de voir que j’ai réussi mon pari : tout en étant indépendants, les artisans apprécient de faire partie d’une communauté dynamique. Le contact avec l’équipe AlloMarcel est également stimulant:  travailler avec des jeunes change leur quotidien et ils passent souvent nous voir à la Boutique. Enfin, le fait que je sois une femme apporte une approche et des relations différentes de celles qu’ils ont l’habitude de vivre sur leurs chantiers.

Comment les mutations récentes affectent-elles l’artisanat ?

Les tendances générales d’évolution de la société se reflètent sur l’artisan:

  • Le numérique va révolutionner l’artisanat ! Les artisans sont de plus en plus connectés et les outils numériques leur permettent de gagner du temps sur les tâches administratives. Ils leur permettront aussi d’inventer de nouveaux modes de communication avec les clients, plus interactifs et immédiats, comme par exemple les échanges de photos, de vidéos… Par exemple, l’artisan pourra conseiller et guider une personne à distance pour qu’elle effectue elle-même une réparation.
  • Artisanat & développement durable : Je pense également que l’artisan va devenir un expert sur la meilleure façon de faire des travaux dans le respect de l’environnement, en mesurant les impacts écologiques. Le bio et le développement durable vont prendre de plus en plus de place, certainement. On a déjà des artisans  qui utilisent de la peinture bio, ou qui limitent leurs déplacements.

Quel sont les métiers non-artisanaux mais gravitant Dans cet univers, qui sont amenés à se développer ?

  • Les services pour les artisans adaptés à leurs métiers : réalisation d’application pour faire facilement des plans 2D/3D, réaliser les devis en quelques clics, avoir un suivi en temps réel de ce qui se passe sur un chantier….
  • Les services qui réalisent pour les artisans la partie commerciale et administrative ont aussi vocation à se développer parce qu’ils leur permettent de se focaliser sur leur cœur de métier.

Merci Solenne !

Solenne Xavier
Solenne Xavier

[Guest Post] Reconversion : comment transformer tes proches en alliés ?

Si tu souhaites donner un autre élan à ta vie, comme de nombreux inscrits au programme Bloomr, tu t’es sûrement déjà posé cette question. Et c’est bien normal !

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APB approche et mon enfant ne sait pas quoi faire plus tard

Si vous êtes dans cette situation, quelques mois difficiles et angoissants s’annoncent.

Vous trouvez que c’est absurde de devoir faire des choix aussi structurants aussi tôt dans une vie ? Vous vous interrogez sur la pertinence du système et de son algorithme ? Nous aussi, mais il va falloir faire avec : avant le 20 Mars, votre enfant devra avoir renseigné ses voeux dans la machine.

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« Je veux être utile »

“Je veux un métier qui me permette de me sentir utile”.
Si c’est un de tes critères essentiels pour choisir quelle voie suivre, tu es dans le même cas que de nombreux inscrits au parcours Bloomr.

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De quel environnement de travail as-tu besoin pour t’épanouir ?

Trouver sa voie ne se résume pas à trouver le métier que tu veux faire.

Un métier, c’est un peu comme un coloriage. Avant de l’avoir commencé, tu as les contours, tu sais dans les grandes lignes de quoi il s’agit.

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Donne un coup de boost à ta rentrée professionnelle

J’ai toujours aimé la rentrée. Certains entament septembre en traînant des pieds mais pour moi, c’est une période de renouveau, l’occasion de prendre un nouveau départ.

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Identifier des actions pour avancer dans ta réflexion

Pour donner à ta réflexion sur ton avenir professionnel une base solide, une des premières étapes est de travailler ta connaissance de toi même: qui tu es, ce que tu as à offrir, tes envies, tes aspirations…

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Les tests d’orientation: à prendre avec des pincettes

Allez avoue. Avoue que toi aussi, pour trouver ta voie, tu as succombé au charme du test d’orientation.

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